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Le nouveau département de Trump, confié à Musk et Ramaswamy, envisage de cesser le financement de Planned Parenthood

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hourick/Wikimedia Commons

21 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Dans l’Amérique post révolution sexuelle, il y a toujours des héros et des méchants — ils ont juste échangé leurs places. Ainsi, l’héroïne pro-vie et « chérie de la majorité silencieuse » Phyllis Schlafly est jouée par Cate Blanchett dans une minisérie à succès comme une raciste sournoise et méchante qui ne mérite que le mépris. Cecile Richards, l’une des plus grandes militantes américaines de l’avortement et ancienne présidente de Planned Parenthood, reçoit la plus haute distinction civile du pays. Le 20 novembre, le président Joe Biden lui a remis la Médaille de la Liberté du Congrès.

Biden a félicité Richards, qui a présidé à la destruction brutale de près de quatre millions d’enfants à naître dans des cliniques d’avortement à but lucratif pendant plus de douze ans, en prononçant l’éloge suivant :

Portant le flambeau de ses parents pour la justice, elle a mené certaines des causes les plus importantes de notre nation en matière de droits civils — pour élever la dignité des travailleurs, défendre et faire progresser les droits et l’égalité des femmes en matière de procréation, et mobiliser les Américains pour qu’ils exercent leur droit de vote. Dirigeante au caractère exceptionnel, elle a laissé un héritage inspirant qui perdure dans son incroyable famille, dans les innombrables vies qu’elle a améliorées et dans une nation qui recherche la lumière de l’égalité, de la justice et de la liberté.

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Il est plus qu’orwellien de décrire ainsi un héritage constitué d’une benne à ordures remplie de bébés jetés au rebut, mais tel est le parti démocrate et, de plus en plus, les États-Unis dans leur ensemble. Même le spectre de suivre ces millions d’enfants dans la tombe n’a pas encore fait réfléchir Cecile Richards, qui souffre d’un cancer du cerveau, mais qui n’a pas cessé de défendre l’avortement avec acharnement. Comme l’a rapporté The Cut en janvier :

Il y a six mois, l’ancienne présidente de Planned Parenthood, Cecile Richards, a reçu un diagnostic de glioblastome, un type de cancer du cerveau. Après avoir été opérée l’année dernière, Mme Richards suit un traitement continu et reçoit des perfusions deux fois par semaine dans le cadre d’un essai clinique. Entre-temps, elle travaille d’arrache-pied sur Charley, un robot qui aide les personnes cherchant à avorter à obtenir des informations fiables. Ses journées sont remplies de réunions, d’appels téléphoniques et de courriels. En outre, elle continue de militer pour que tous les citoyens aient accès aux soins de santé dont ils ont besoin dans l’ensemble du pays. « Je dors. Je mange. Je m’amuse. Je travaille... Parce qu’il y a six mois, je ne savais pas que ce serait possible ».

Ma crainte, que j’ai exposée à maintes reprises dans cet espace, est que le GOP s’oriente lui aussi vers le pro-choix. Combien de législateurs du GOP seraient prêts à condamner la décision de Biden de décerner à Richards cet honneur prestigieux, qui non seulement célèbre l’avortement, mais dévalorise le prix pour tous les autres qui l’ont reçu ?

Il y a une lueur d’espoir qui mérite d’être mentionnée ici. Au cours du dernier cycle électoral, Planned Parenthood a dépensé 40 millions de dollars pour tenter de faire élire des démocrates favorables à l’avortement. Au cours de l’année écoulée, Planned Parenthood a reçu 670 millions de dollars de financement fédéral, c’est-à-dire de l’argent des contribuables. Planned Parenthood insistera sur le fait que ces fonds sont distincts et qu’ils n’utilisent pas de fonds fédéraux pour faire campagne contre leurs adversaires politiques. Mais l’argent, comme nous le savons, est fongible. S’ils avaient moins d’argent du contribuable, ils auraient moins d’argent pour faire campagne pour les démocrates. L’incapacité persistante du GOP à supprimer le financement de la plus grande chaîne d’avortements du pays, qui est en outre un acteur politique, est incroyablement frustrante.

Mais le nouveau département de l’efficacité gouvernementale, qui porte l’acronyme trollesque « DOGE » et est dirigé par Elon Musk et Vivek Ramaswamy, pourrait enfin changer la donne. Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, les deux personnes nommées par Trump citent spécifiquement les fonds fédéraux accordés à Planned Parenthood comme l’un des domaines qu’ils souhaitent réduire : « Le DOGE aidera à mettre fin aux dépenses fédérales excessives en s’attaquant aux plus de 500 milliards de dollars de dépenses fédérales annuelles qui ne sont pas autorisées par le Congrès ou qui sont utilisées de manière non prévue par le Congrès, depuis 535 millions de dollars par an pour la Corporation for Public Broadcasting et 1,5 milliard de dollars pour les subventions aux organisations internationales et jusqu’à près de 300 millions de dollars à des groupes progressistes comme Planned Parenthood. »

Il s’agirait d’une incroyable victoire pour les défenseurs de la vie, même si elle était motivée par des raisons fiscales plutôt que morales. Planned Parenthood est un acteur clé des référendums et des campagnes politiques sur l’avortement au niveau des États, et lui refuser le financement fédéral serait un véritable coup dur qui ferait reculer l’organisation de manière significative. En attendant, nous devrions prier pour la destruction de Planned Parenthood — et la conversion de Cecile Richards.



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