John Oliver.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/X
26 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Il est encore trop tôt pour crier victoire, mais le mouvement transgenre est en train de passer une très mauvaise année. Comme je l’ai noté récemment, il y a de bonnes raisons de penser que les militants transgenres ont gagné l’élection pour Donald Trump — et les démocrates le savent. En fait, de nombreux libéraux plus modérés sont sur le sentier de la guerre, exigeant de savoir pourquoi la gauche s’est inféodée à une poignée d’hommes en jupe et d’extrémistes LGBT. La semaine dernière, par exemple, Bill Maher, furieux, s’en est pris à Neil DeGrasse Tyson, qui se présente comme un expert en sciences.
M. Maher a fait remarquer que les progressistes se sont discrédités en refusant d’admettre qu’il existe de réelles différences biologiques entre les hommes et les femmes, et que ces différences ont de l’importance dans le domaine du sport. Il a eu beau insister, Tyson s’est esquivé et a tenté d’utiliser ce qu’il pensait manifestement être des réponses pleines d’esprit pour éviter de répondre à la question. L’échange s’est terminé avec Maher qui a finalement dit à Tyson : « Eh bien, je vais vous classer dans la catégorie “partie du problème” ». Regardez vous-même, c’est un excellent moment de télévision.
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La réponse de John Oliver, l’humoriste présumé qui anime l’émission « Last Week Tonight », a été plus courante. Oliver se penche sur la question des transgenres depuis un certain temps, et il était au bord du désespoir, hurlant à son public que seuls les gens bizarres s’intéressent à cette question (ouais, tu parles), qu’il n’y a « aucune preuve » d’un quelconque problème lié au fait que des hommes jouent dans des sports féminins, et que la question de la « sécurité » n’est également qu’une illusion intolérante.
Mais les faits, comme on dit, sont des choses têtues. On pourrait citer des dizaines d’exemples pour prouver que John Oliver et les autres Baghdad Bob de la télévision de fin de soirée ne sont que des extrémistes enfermés dans un état de déni, mais un exemple récent suffira. Un groupe de joueuses et un entraîneur adjoint poursuivent l’université de San Jose pour avoir été privés de leur vie privée et de leurs possibilités de bourses d’études, ainsi que pour avoir été exposés à des risques d’atteinte à leur intégrité physique. L'article du National Review mérite d’être lu dans son intégralité, mais cette section en particulier m’a interpellé :
Brooke Slusser, une plaignante qui a rejoint l’université d’État de San Jose en 2023 grâce à une bourse d’études pour l’équipe féminine de volley-ball, a également exprimé son malaise de s’être déshabillée en sa présence. Mme Slusser affirme que le personnel de l’université ne l’a pas informée que (Blair) Fleming est un homme et elle a souvent été affectée à une chambre avec lui lors de voyages. Mme Slusser a appris plus tard qu’elle était souvent assignée à la chambre de Fleming pendant les voyages parce que Kress et d’autres membres du personnel avaient demandé à Fleming avec qui il voulait être logé, et qu’il l’avait choisie.
« En raison de ses convictions personnelles et de ses croyances religieuses, Mme Slusser n’aurait pas partagé la chambre de M. Fleming ni changé de vêtements devant lui si elle avait su que M. Fleming était un homme », peut-on lire dans l’acte d’accusation. « Le droit de Slusser à protéger son intimité corporelle a été violé par SJSU, (l’entraîneur Todd) Kress et la CMM par des actions, des politiques et des pratiques qui lui ont fait perdre son droit à l’intimité corporelle sans son consentement et contre sa volonté. »
En résumé : Une jeune fille a été placée dans la même chambre qu’un homme, dont elle ignorait qu’il était de sexe masculin, à la demande expresse de ce dernier. John Oliver ne voit peut-être pas où est le problème. En fait, je parie qu’il ne le voit pas. Lui et les autres célébrités vassales de la Human Rights Campaign pensent probablement que cette personne — Brooke, n’est-ce pas ? — a besoin d’être rééduquée pour mettre fin à sa transphobie. Car pour des hommes comme Oliver, il n’y a pas d’atteinte à la dignité d’une jeune fille si c’est un homme transidentifié qui viole sa dignité, et il n’y a pas de sphère privée si cela signifie protéger son corps du regard d’un homme transidentifié.
Heureusement, le public s’est éveillé à ce qu’ils défendent ici, et ils sont en train de perdre — tout récemment, dans le Missouri, où une Cour de circuit vient de confirmer l’interdiction de la mutilation sexuelle des mineurs dans cet État. Encore une fois, il est trop tôt pour dire où nous en sommes dans cette horrible guerre culturelle. Mais on peut sentir, peut-être, la marée haute — et le tournant.