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Le Kenya ordonne à Marie Stopes de «cesser immédiatement d’offrir toute forme d’avortement»

Par la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jay Galvin/Flickr

La dénonciation de l’agenda de l’avortement illicite.

Dans les derniers déroulements d’une affaire significative, Marie Stopes International s’est vu interdire d’offrir des avortements au Kenya, et a été réprimandé pour avoir enfreint les lois de la République.

Cette déclaration a été faite par le Kenya Medical Practitioners and Dentists Board [Conseil des médecins et dentistes du Kenya] (KMPDB), après qu’un tollé public se soit fait entendre sur le fait que la publicité de Marie Stopes Kenya encourageait l’avortement, qui est largement illégal dans le pays.

Promotion de l’avortement

La KMPDB a convoqué un Special Preliminary Inquiry Committee (Commission d’enquête préliminaire spéciale) après que l’attention eût été attirée sur le fait que Marie Stopes diffusait des annonces publicitaires par diverses stations de radio, malgré l’interdiction du Kenya Film Classification Board (Comité de classification des films du Kenya) de toute publicité sur l’avortement.

La plaignante dans cette affaire est Ann Kioko de CitizenGo Africa, qui avait lancé une pétition demandant au ministre de la Santé d’enquêter sur les annonces et d’interdire à Marie Stopes d’opérer au Kenya. Elle a dénoncé des publicités faisant la promotion de l’avortement à la radio, dans les journaux et sur les médias sociaux, et a déclaré qu’elle avait personnellement appelé le service téléphonique de Marie Stopes et qu’on lui avait dit qu’elle pouvait se faire avorter pour 5000 shillings kényans (38 £) [64 $].

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Sécuritaire pour qui ?

Révélant depuis combien de temps Marie Stopes bafoue la loi au Kenya, une femme a témoigné qu’elle avait subi un avortement dans une clinique de Marie Stopes à Nairobi il y a 22 ans. Elle a affirmé que l’avortement avait eu des « effets psychologiques et spirituels profonds » qu’elle a combattus pendant des années. Un obstétricien a rappelé au Comité que la constitution du Kenya reconnaît le droit à la vie et que la vie commence dès la conception. Le Dr Ngare a également déclaré que l’Organisation mondiale de la santé ne donne aucune définition de l’« avortement sécuritaire » que Marie Stopes prétend pratiquer, notamment parce que l’avortement n’est jamais sécuritaire pour le l’enfant à naître et les femmes qui souffrent de traumatisme psychologique par après.

Le président de Marie Stopes Kenya a admis avoir diffusé des publicités pour promouvoir un « avortement sécuritaire » et a déclaré qu’on ne les avait pas retirées, puisque n’ayant pas reçu de lettre du Kenya Film Classification Board leur enjoignant de le faire. Cette déclaration a été contredite par un représentant du Conseil, qui a révélé que le directeur national de Marie Stopes Kenya avait accusé réception de leur lettre.

Renseignements mensongers ou erronés

Le Kenya Film Classification Board a déclaré que Marie Stopes avait enfreint les règles en matière de publicité et violait l’interdiction de diffuser des « informations erronées ou mensongères ». Ils ont également noté avec préoccupation que la campagne de publicité visait les jeunes entre 14 et 25 ans.

Le Conseil a décrété : « Marie Stopes Kenya est par la présente enjoint de cesser immédiatement d’offrir toute forme d’avortement dans tous ses établissements de la République du Kenya ». Marie Stopes a également été chargée de déposer un rapport hebdomadaire sur tous les services rendus dans ses établissements pendant 60 jours et de séparer son service de prestation de services de santé de son programme de sensibilisation.

Marie Stopes a ignoré sans vergogne les lois locales pour faire avancer son programme d’avortement en Afrique pendant des décennies. Il est bon de voir le peuple kényan riposter et dénoncer ses pratiques trompeuses.



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