M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le journaliste Mario Roy répète les âneries de Freakonomics, rejoignant les sentences de l'eugéniste Margaret Sanger

Sur le site du journal La Presse du 28 juillet 2012:

 

(les auteurs de Freakonomics)

Depuis l'arrivée de Stephen Harper au pouvoir, le budget alloué aux pénitenciers a doublé et le nombre de détenus a augmenté de près de 20%. Est-ce la bonne solution? Ça ne peut réduire qu'assez peu la criminalité, estiment Steven D. Levitt et Stephen J. Dubner dans Freakonomics.

C'est la même chose pour la peine de mort qui, aux États-Unis, n'a pas d'effet mesurable. Pour un plus grand contrôle des armes à feu qui, aussi dans le contexte américain, se révèle inefficace. Et pour la réduction de la pauvreté, souhaitable pour d'autres raisons, mais qui n'agit que fort peu, et uniquement sur les crimes non violents.

Que reste-t-il d'autre?

Selon les auteurs, c'est l'arrêt Roe v. Wade ayant légalisé l'avortement en 1973 qui, 15 ans plus tard, a largement fait chuter la criminalité. Et ce, en diminuant (1,5 million d'avortements par année aux États-Unis) le nombre d'enfants non désirés, souvent dans des familles dysfonctionnelles, et donc promis à un sombre avenir. C'est une analyse d'une froideur choquante, mais peut-être pas dénuée de vérité.

S'il y a des quartiers où la souffrance engendre la violence, alors pourquoi ne pas empêcher les résidants de se reproduire, en encourageant l'avortement? Vraiment pathétique comme raisonnement.

Il rejoint celui de Margaret Sanger, la raciste et eugéniste fondatrice de Planned Parenthood:

« Combinant les pensées de Malthus et de Galton, elle s’oppose à la charité organisée, qui représente selon elle « le symptôme d’une société gravement malade ». C’est pour elle « l’indice le plus révélateur d’une civilisation qui produit des êtres mauvais, délinquants et dépendants, qui en produit toujours et perpétue leur prolifération. » Plutôt que d’« assumer la charge découlant de la fécondité incontrôlée des autres », la société doit les empêcher de se reproduire. « Davantage d’enfants de responsables et moins d’enfants d’irresponsables. C’est l’objectif essentiel de la régulation des naissances. » (L'Apocalypse démographique n'aura pas lieu, p.63-64)

Personne ne peut prédire l'avenir d'un enfant. Louer les effets bénéfiques de l'avortement pour réduire la criminalité est vraiment, vraiment d'une fatuité inconcevable. Comme si les enfants pauvres, en soi, étaient vecteurs de criminalités et que ce n'étaient pas les conditions sociales qui pouvaient influencer ces enfants vers le bien ou le mal. Devrait-on encourager l'avortement des enfants des intellectuels riches pour éviter la transmission d'un orgueil qui ne s'aperçoit plus de la connerie de ses propos?

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire