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Le gouverneur de Floride signe un projet de loi sans précédent visant à mettre fin à la censure sur les médias sociaux


Ron DeSantis, gouverneur de Floride.

Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : State of Florida/Wikimedia Commons

Miami, Floride, 25 mai 2021 (LifeSiteNews) — Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis (républicain), a franchi une nouvelle étape dans sa lutte contre la censure de Big Tech en signant hier un projet de loi qui fait grandement progresser les droits des Floridiens face aux sociétés de médias sociaux. Les Floridiens ont désormais la possibilité de poursuivre les entreprises s’ils sont traités injustement, et la loi empêche également la censure des politiciens.

M. DeSantis a sanctionné le projet de loi, connu sous le nom de SB 7072, lors d’une conférence de presse tenue à l’Université internationale de Floride dans la matinée du 24 mai. Elle entrera en vigueur le 1er juillet 2021.

En annonçant la nouvelle loi, qui est la première du genre, il a déclaré qu’il garantirait la protection contre la censure des médias sociaux aux personnes vivant dans l’État de Floride.

« Durant cette session, nous avons pris des mesures pour nous assurer que “Nous le peuple” — les vrais Floridiens de tout l’“État ensoleillé” — soyons protégés contre les élites de la Silicon Valley. De nombreux habitants de notre État ont fait l’expérience directe de la censure et d’autres comportements tyranniques à Cuba et au Venezuela. Si les censeurs de Big Tech appliquent les règles de manière incohérente, pour discriminer en faveur de l’idéologie dominante de la Silicon Valley, ils seront désormais tenus pour responsables. »

La loi elle-même est un coup de semonce pour toutes les entreprises de médias sociaux qui cherchent à pratiquer la censure dans l’État. Notant que les médias sociaux sont devenus la « nouvelle place publique » et qu’à ce titre, ils occupent une « place unique par rapport à la sauvegarde du premier amendement », la loi accuse les plateformes de médias sociaux d’avoir « injustement censuré, censuré de façon camouflée, exclu de certaines plateformes des Floridiens et appliqué à ceux-ci des algorithmes de post-priorité ».

En conséquence, les Floridiens auront désormais le droit de poursuivre Big Tech ou les entreprises de médias sociaux, en demandant des dommages et intérêts monétaires pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars, si les entreprises violent la nouvelle loi et appliquent une censure injuste, censurent de manière camouflée ou excluent d’une plateforme un utilisateur. Les entreprises de médias sociaux ne peuvent pas non plus bannir des utilisateurs sans avertissement, car elles doivent désormais donner un préavis de sept jours avant un bannissement potentiel, en expliquant la raison sous-jacente et en offrant la possibilité de résoudre le problème.

En outre, en vertu de la loi de l’État sur les pratiques commerciales déloyales et trompeuses, le procureur général de Floride pourra poursuivre les entreprises technologiques qui violent la loi. Si une faute professionnelle est prouvée, l’entreprise sera placée sur une « liste de fournisseurs violant la loi anti-monopole » et il lui sera interdit de travailler avec une entité publique.

L’un des éléments clés de la loi SB 7072 réside dans les règles qu’il fixe concernant la censure des hommes politiques sur les médias sociaux. En vertu de cette loi, il est désormais illégal pour Big Tech de bannir les candidats politiques.

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Une amende de 250 000 dollars par jour sera imposée par la commission électorale de Floride à toute société de médias sociaux qui interdit ou exclut d’une plateforme un candidat briguant un poste au niveau de l’État.

Des amendes seront également infligées pour la censure similaire de candidats politiques plus locaux, puisqu’une amende de 25 000 dollars par jour sera exigée, pour l’exclusion d’une plateforme de candidats briguant des fonctions non étatiques.

« Tout Floridien peut bloquer tout candidat qu’il ne veut pas entendre, et c’est un droit qui appartient à chaque citoyen — ce n’est pas aux entreprises Big Tech de décider », indique le communiqué de presse de DeSantis.

« La Floride est encore une fois pionnière sur une autre question qui est vraiment importante », a déclaré DeSantis, avant de signer le projet de loi.

La loi a suscité des réactions négatives de la part de certains, dont Carl Szabo, vice-président du groupe commercial NetChoice, qui a déclaré au Washington Examiner que la loi « abandonne les valeurs conservatrices, viole le premier amendement et obligerait les sites Internet à héberger des contenus antisémites, racistes et haineux ».

Cependant, le sénateur Ray Rodrigues (R), qui a soutenu la loi, a souligné l’influence indue et le pouvoir de lobbying exercé par les grandes entreprises technologiques, et la nécessité de limiter ce pouvoir : « Les grandes entreprises technologiques ont la responsabilité d’être justes et transparentes pour tous leurs utilisateurs, quelle que soit leur idéologie politique. Exiger de Big Tech qu’elle définisse les comportements qui conduiront à l’exclusion d’une personne hors d’une plateforme est une victoire importante pour la liberté d’expression et je suis reconnaissant à notre gouverneur de son leadership sur cette question. »

« Quand il s’agit de la liberté d’expression, dans cet État, nous défendrons la liberté d’expression contre les brûleurs de livres numériques, quelle que soit leur taille ou leur puissance, car la parole est fondamentale pour notre liberté. »

En fait, le lieutenant-gouverneur Jeanette Nuñez est allé jusqu’à qualifier les entreprises Big Tech de communistes : « Beaucoup de nos électeurs connaissent les dangers d’être réduits au silence ou ont été eux-mêmes réduits au silence sous le régime communiste. Heureusement, en Floride, nous avons un gouverneur qui se bat contre les oligarques des grandes entreprises technologiques qui manigancent, manipulent et censurent si vous exprimez des opinions contraires à leur discours de gauche radicale. »

Ceci est la première législation à l’échelle de l’État à entrer en vigueur avec succès, et il permettra de réduire considérablement les pratiques des grandes entreprises technologiques et des médias sociaux dans l’État. Le gouverneur s’est félicité du fait que cette loi aura « des conséquences réelles pour les résultats financiers des oligopoles de Big Tech ».

DeSantis a précédemment décrié la censure des médias sociaux comme étant « Orwellienne », après que la plateforme vidéo appartenant à Google, YouTube, ait supprimé une vidéo de la chaîne de DeSantis. C’était la vidéo d’une table ronde à laquelle participaient des scientifiques et des professionnels de la santé, dont l’ancien conseiller de la Maison-Blanche, le Dr Scott Atlas, qui mettaient en garde contre les dangers et les effets du confinement COVID-19 et du port du masque.

Pour justifier le retrait de la vidéo, You Tube a pointé du doigt la discussion portant sur le port de masques pour les enfants, que le groupe de la table ronde avait décrit comme étant nuisible et inutile.

« Certains de nos plus grands conglomérats médiatiques, qui prétendent être les incarnations du premier amendement et du libre échange d’idées sont vraiment devenus les meneurs de claque de la censure », avait déclaré M. DeSantis à l’époque.



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