Le gouvernement Trudeau va cesser de financer les recherches sur les « tombes anonymes » après que des millions aient été dépensés sans aucun corps trouvé - Campagne Québec-Vie
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Le gouvernement Trudeau va cesser de financer les recherches sur les « tombes anonymes » après que des millions aient été dépensés sans aucun corps trouvé


Pensionnat de Kamloops.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons

21 février 2025 (LifeSiteNews) — Le gouvernement fédéral canadien va interrompre le financement d’un comité chargé de rechercher des « sépultures anonymes » près des anciens pensionnats, après qu’aucune tombe n’ait été découverte et que des millions de dollars du contribuable aient été dépensés.

Dans une déclaration publiée la semaine dernière, le Comité consultatif national sur les enfants disparus des pensionnats et les sépultures non marquées s’est dit « extrêmement déçu d’apprendre que le gouvernement du Canada a décidé d’interrompre le financement de son travail visant à aider les communautés autochtones dans leurs efforts d’identification, de localisation et de commémoration des enfants disparus ».

Le comité a exhorté « le gouvernement fédéral à reconsidérer » les réductions de son financement. Le comité a été lancé en 2021 et est administré conjointement par le Centre national pour la vérité et la réconciliation et le ministère Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.

En réalité, depuis la création du comité, aucun corps n’a été retrouvé sur les terres où se trouvaient les anciens pensionnats financés et mandatés par le gouvernement, dont la plupart étaient gérés par l’Église catholique et l’Église anglicane au Canada.

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En fait, le ministère Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada a déjà confirmé qu’il avait dépensé des millions pour rechercher des « tombes anonymes » dans un pensionnat aujourd’hui fermé, mais que les recherches n’avaient pas abouti à la découverte de restes humains.

Les fonds initiaux alloués en 2022 pour aider à « localiser les lieux de sépulture liés aux anciens pensionnats » devaient expirer en 2025, alors que 216,5 millions de dollars avaient déjà été dépensés.

Un total de 7,9 millions de dollars accordés pour la recherche sur le terrain n’a pas permis de trouver des restes humains à ce jour. 

En 2021 et 2022, les médias grand public ont diffusé des allégations incendiaires et douteuses selon lesquelles des centaines d’enfants auraient été négligés et enterrés par des prêtres et des religieuses catholiques qui dirigeaient certaines des écoles. 

À la suite de ces allégations, depuis le printemps 2021, 112 églises, pour la plupart catholiques et souvent situées sur des terres indigènes au service de la population locale, ont été incendiées, vandalisées ou profanées au Canada.

La réduction du financement intervient alors que le cabinet Trudeau avait déclaré l’année dernière qu’il allait constituer un fonds de plusieurs millions de dollars pour le comité.

La Première nation Tk'emlups te Secwepemc est plus ou moins à l’origine du tollé international suscité en 2021 par ses allégations concernant la découverte de 215 « tombes anonymes » d’enfants du pensionnat de Kamloops. Ces affirmations étaient fondées sur des perturbations du sol détectées par un radar à pénétration de sol et non sur des preuves matérielles.  

La Première nation a maintenant changé sa revendication de 215 tombes à 200 « sépultures potentielles ».  

Comme le rapportait LifeSiteNews, le premier ministre Justin Trudeau a de nouveau affirmé à tort, en juin dernier, que des « tombes anonymes » avaient été découvertes dans d’anciens pensionnats. 

Les pensionnats autochtones canadiens, bien que gérés par l’Église catholique et d’autres églises chrétiennes, ont été mandatés et mis en place par le gouvernement fédéral, et ont fonctionné de la fin du XIXe siècle jusqu’à la fermeture de la dernière école en 1996.

Si certains catholiques ont effectivement commis de graves abus à l’encontre d’enfants autochtones, la thèse des « fosses communes », non prouvée, a suscité un sentiment anticatholique généralisé depuis 2021. 

Bien que certains enfants soient morts dans les pensionnats autrefois obligatoires, ils existent de nombreuses preuves que beaucoup d’entre eux sont décédés tragiquement en raison de conditions insalubres dues au fait que le gouvernement fédéral, et non l’Église catholique, n’a pas financé correctement le système.    

En octobre 2024, Brian Giesbrecht, juge manitobain à la retraite, a déclaré que les Canadiens étaient « délibérément trompés par leur propre gouvernement » après avoir reproché au gouvernement Trudeau de « poursuivre activement » une politique qui impute à l’Église catholique les « décès et enterrements secrets » infondés d’enfants indigènes.



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