Par Tyler O'Neil (republié par LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/Adobe Stock
12 avril 2025 (The Daily Signal) — La société qui importe la bière Corona aux États-Unis a rejeté mardi le mouvement en faveur de la diversité, de l'équité et de l'inclusion (DEI).
Constellation Brands — qui détient les droits de vente des bières mexicaines Corona, Modelo et Pacifico aux États-Unis — a annoncé à ses employés qu'elle mettrait fin à ses pratiques en matière de DEI, qu'elle cesserait de travailler avec le groupe militant LGBT Human Rights Campaign, qu'elle cesserait d'utiliser le terme « Latinx », qu'elle cesserait de défendre des projets de loi tels que la loi sur l'égalité et qu'elle demanderait à ses employés de ne pas faire de militantisme personnel lorsqu'ils représentent la marque de l'entreprise.
« Nous remportons de grandes victoires pour le mouvement conservateur et nous ne faisons que commencer », a déclaré Robby Starbuck, chercheur invité à la Capital Markets Initiative de la Heritage Foundation, au Daily Signal.
« Aucune entreprise woke n'est à l'abri et il vaut mieux qu'elles commencent à changer maintenant avant que nous ne nous attaquions à elles », a ajouté M. Starbuck, ancien réalisateur de clips musicaux. « Nous sommes un nouveau mouvement énergique qui croit en l'offensive et en l'utilisation du pouvoir financier des conservateurs pour mettre fin au règne empoisonné du wokisme.
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Starbuck a dénoncé les pratiques des grandes entreprises en matière de DEI et a fait pression sur elles pour qu'elles revoient leur position. Son activisme a permis de modifier les politiques des entreprises Tractor Supply, John Deere, Harley-Davidson, Lowe's, Ford, Coors, Jack Daniels, Boeing, Toyota, Walmart, McDonald's et d'autres encore.
Qu’est-ce que le mouvement Human Rights Campaign?
La plupart des campagnes de Starbuck visent à convaincre les grandes entreprises de se retirer de l'« indice d'égalité des entreprises » de Human Rights Campaign (HRC).
HRC se présente comme « la plus grande organisation nationale de défense des droits civils des personnes LGBTQ+ » et s'attribue le mérite de « transformer les institutions et les systèmes qui façonnent notre vie quotidienne en faisant progresser les politiques et les pratiques d'intégration des personnes LGBTQ+ dans les écoles, sur les lieux de travail, dans les hôpitaux, dans les communautés et au-delà ».
Ces « politiques inclusives » consistent à autoriser les hommes à pénétrer dans les espaces intimes des femmes, à forcer les employés à adhérer à l'idéologie du genre et à célébrer comme « joyeux » des comportements que de nombreux Américains considèrent comme des péchés ou des dépravations.
HRC publie un indice d'égalité des entreprises qui attribue aux grandes sociétés une note indiquant à quel point elles sont favorables à l'« égalité ». Les investisseurs du mouvement environnemental, social et de gouvernance (ESG) utilisent l'indice pour déterminer où placer leur argent, ce qui rend l'indice extrêmement puissant.
Human Rights Campaign promet à ces marques une protection contre les investisseurs activistes de gauche et les troupes de choc des manifestants. Afin de démontrer leur « inclusion », les entreprises versent des contributions à des groupes LGBT, s'associent à des influenceurs transgenres comme Dylan Mulvaney et promeuvent des produits arc-en-ciel.
« Je dirais que HRC ressemble certainement à une mafia marxiste qui utilise les questions liées aux LGBTQ pour faire avancer sa politique d'extrême gauche », a déclaré Starbuck au Daily Signal. « La politique et les politiques semblent être leur véritable objectif.
Starbuck a expliqué que le système de points de HRC était « un système de crédit social pour pousser le gauchisme dans les entreprises américaines ».
Comme je l'ai écrit dans mon livre, The Woketopus : The Dark Money Cabal Manipulating the Federal Government, HRC avait également une grande influence sur l'administration Biden.
Le retrait du distributeur Corona de l'index HRC affaiblira le pouvoir du groupe militant LGBT dans les salles de conseil d'administration des entreprises.
Le contexte de la décision de Corona
L'Amérique des entreprises a rejeté de nombreuses politiques DEI après que le président Donald Trump ait signé plusieurs décrets déclarant que des aspects clés de la DEI, tels que les préférences raciales, violaient les lois fédérales sur les droits civils. Il a également annulé des décrets antérieurs qui avaient établi une superstructure de DEI au sein du gouvernement fédéral — une superstructure qui semble avoir encouragé le virage « woke » des entreprises américaines.
Peu de temps après les mesures prises par Trump, Target est devenue un signe avant-coureur de l'abandon de la DEI en se retirant de l'indice HRC. D'autres entreprises avaient rejeté l'indice l'année dernière, en raison du plaidoyer de Starbuck, mais l'administration Trump a insufflé de l'air frais dans les voiles de la campagne anti-woke.
Ces mesures ne signifient pas que l'Amérique des affaires traverse l'allée politique et cherche désormais à soutenir des causes conservatrices. Elles suggèrent toutefois que le parti pris gauchiste dans les conseils d'administration est peut-être en train de régresser.
Les forces anti-woke devraient toutefois éviter de se reposer sur leurs lauriers. Certaines entreprises pourraient conserver les programmes DEI, en les renommant simplement pour dissimuler leur véritable nature. Certains activistes ont mis au point des « solutions de contournement » pour préserver la DEI dans ce nouvel environnement.