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Le FBI fait une descente au domicile d’un conférencier et auteur catholique pro-vie, armes dégainées, devant ses enfants terrifiés


Marck Houck, Ryan-Marie Houck et leur famille.

Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

23 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Un auteur pro-vie bien connu, conseiller de trottoir et père de sept enfants a été la dernière victime de raid et d'arrestation par le SWAT parrainé par le ministère de la Justice des États-Unis — pour de supposées violations de la « loi FACE » — dans sa maison rurale, alors que ses enfants regardaient la scène « en hurlant ».

Mark Houck est le fondateur et président de The King’s Men, qui favorise la guérison des victimes de la dépendance à la pornographie et promeut les vertus chrétiennes parmi les hommes aux États-Unis et en Europe.

Selon sa femme Ryan-Marie, qui s’est entretenue avec LifeSiteNews, il fait également deux heures de route vers le sud pour se rendre à Philadelphie tous les mercredis afin de donner des conseils sur le trottoir pendant six à huit heures dans deux centres d’avortement différents.

Ryan-Marie, qui fait l’école à la maison, a décrit comment l’équipe SWAT de 25 à 30 agents du FBI a envahi leur propriété avec une quinzaine de véhicules à 7 h 5 du matin. Ayant rapidement encerclé la maison avec des fusils en position de tir, « ils ont commencé à frapper à la porte et à nous crier d’ouvrir ».

Avant d’ouvrir la porte, explique-t-elle, son mari a tenté de les calmer en disant : « “S’il vous plaît, je vais ouvrir la porte, mais, s’il vous plaît, mes enfants sont dans la maison. J’ai sept bébés dans la maison.” Mais ils ont continué à frapper et à crier », dit-elle.

Lorsqu’il a ouvert la porte, « ils avaient de gros, d’énormes fusils pointés vers Mark et vers moi et dans toutes les directions dans la maison », a décrit Ryan-Marie.

Quand ils sont entrés, ils ont ordonné aux enfants de rester à l’étage. « Notre escalier est ouvert, donc [les enfants] étaient tous en haut des escaliers qui font face à la porte d’entrée, et j’étais aussi dans les escaliers, je descendais. »

« Les enfants n’arrêtaient pas de crier. C’était très effrayant et traumatisant », a-t-elle expliqué.

Après qu’on leur ait demandé pourquoi ils étaient à la maison, les agents ont dit qu’ils étaient là pour arrêter Mark. Lorsque Ryan-Marie leur a demandé leur mandat, « ils ont dit qu’ils allaient l’emmener, qu’ils aient un mandat ou non ».

Lorsque Ryan-Marie a protesté, disant qu’il s’agissait d’un enlèvement, « vous ne pouvez pas venir chez quelqu’un et le kidnapper sous la menace d’une arme », ils ont accepté d’aller chercher le mandat pour elle dans un de leurs véhicules.

À ce moment-là, Mark lui a demandé d’aller lui chercher un chandail et ses chapelets, mais lorsqu’elle est revenue, ils l’avaient déjà fait monter dans un véhicule.

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Ils lui ont fourni la première page du mandat et ont dit qu’ils l’emmenaient au « bâtiment fédéral dans le centre-ville de Philadelphie »

« Après qu’ils aient emmené Mark, et que les enfants aient tous crié qu’il était leur meilleur ami, les [agents du FBI présents sous son porche] se sont un peu calmés. Je pense qu’ils ont réalisé ce qui se passait. Ou peut-être qu’ils ont vraiment regardé le mandat », a expliqué Ryan-Marie. « Ils avaient l’air plutôt honteux de ce qui venait de se passer ».

En conséquence, la mère qui fait l’école à la maison a déclaré que ses enfants étaient « vraiment tristes et stressés ». « J’ai donc déjà contacté des psychiatres ou des psychologues pour essayer de nous aider à traverser cette épreuve. Je ne sais pas vraiment ce qui va se passer après que vous ayez vu des armes pointées sur votre père et votre mère dans votre maison tôt le matin, alors que vous veniez de vous réveiller », a-t-elle déploré.

Le mandat accusait Mark d’avoir violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques, en raison d’une prétendue « ATTAQUE D’UNE ESCORTE DE PATIENT ».

Ryan-Marie a déclaré que cette accusation provient d’un incident qui avait déjà été rejeté par le tribunal de district de Philadelphie, mais qui a été repris d’une manière ou d’une autre par le ministère de la Justice de Merrick Garland.

À plusieurs reprises, l’année dernière, alors que Mark conseillait sur le trottoir, il a emmené son fils aîné, qui n’avait que 12 ans à l’époque, a-t-elle expliqué. Pendant « des semaines et des semaines », un « manifestant pro-avortement » a parlé au garçon en disant « des choses grossières... inappropriées et dégoûtantes », comme « ton père est un pédé », et d’autres déclarations trop vulgaires pour qu’elle puisse les transmettre.

À plusieurs reprises, Mark a dit à cet homme pro-avortement qu’il n’avait pas la permission de parler à son fils et qu’il devait s’abstenir de le faire. Et « il a continué à le faire et est entré dans l’espace personnel de [son] fils » en ridiculisant son père de manière obscène. À ce moment-là, « Mark l’a éloigné de son enfant en le poussant, et le type est tombé en arrière ».

« Il n’avait aucune blessure, mais il a essayé de poursuivre Mark » en justice, et l’affaire a été rejetée par le tribunal au début de l’été.

Depuis que l’administration Biden a pris le pouvoir en janvier 2021, le ministère de la Justice et le FBI de Garland ont commis des dizaines de raids avec l’équipe SWAT, qui ont été qualifiés de « militarisation » politique des agences fédérales contre les pro-vie, les partisans de Trump, les chrétiens conservateurs et les défenseurs de la liberté médicale.

Par exemple, contrairement au traitement qu’il a réservé aux émeutiers de gauche qui ont causé d’énormes dommages dans les villes à travers la nation en 2020, et aux vandales qui ont attaqué cette année des dizaines de centres pro-vie, n’encourant que peu ou pas de conséquences juridiques, le ministère de la Justice a mis en œuvre les moyens les plus sévères pour ceux qu’ils ont identifiés comme ayant quelque chose à voir avec les troubles au Capitole le 6 janvier 2021. Ces actions incluaient des arrestations matinales par les équipes du SWAT, des maisons saccagées, la confiscation de biens, l’isolement préventif illimité sans caution dans une prison spécialisée de D.C., des abus physiques importants et la violation du droit constitutionnel à un procès rapide.

En mars, le FBI a arrêté 10 militants pro-vie, dont Joan Andrews Bell, lors de raids d’une équipe SWAT qui a intimidé et humilié l’accusé par l’exercice d’une force excessive.

Une vidéo de l’un de ces raids, qui a fait surface, montre des agents armés tenant des pro-vie en joue et leur ordonnant de lever les mains, de se mettre à genoux et de sortir en reculant par leur porte d’entrée au milieu de la nuit. Les pro-vie sont respectueux et dociles tout au long de l’opération.

Après le raid sans précédent du FBI le 8 août au domicile du président Donald Trump à Mar-A-Lago, le gouverneur de Floride Ron DeSantis a qualifié cette action de « nouvelle escalade dans l’armement des agences fédérales contre les opposants politiques du régime ».

Peu après le discours de Joe Biden du 1er septembre, où il a déclaré la guerre aux chrétiens conservateurs, des dizaines d’alliés de Trump ont vu leur domicile perquisitionné par le FBI, ce que Steve Bannon a qualifié de « tactique de Gestapo » et « d’intimidation ».

En réponse au raid sur la résidence des Houck ce matin, cependant, les défenseurs pro-vie locaux ne semblent pas être intimidés, mais dynamisés. En plus de parrainer une collecte de fonds pour cette famille, ils organiseront un rassemblement de prière devant le centre d’avortement « Philadelphia Women's Center » au 777 Appletree St. de 10 h 30 à midi le samedi 24 septembre. Tous sont invités à venir prier pacifiquement et à faire également un don financier.



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