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Le faste olympique ne peut cacher les horreurs du prélèvement d’organes forcé en Chine

Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie

10 février 2022, Beijing (LifeSiteNews) — Alors que certains profitent des Jeux olympiques d’hiver parrainés par le Parti communiste chinois, rares sont ceux qui savent que de nombreux prélèvements d’organes ont lieu en Chine, dont le produit se retrouve dans d’autres pays du monde.

Beaucoup de pro-vie connaissent probablement les vidéos du Center for Medical Progress (CMP) montrant des cadres de Planned Parenthood discutant du prélèvement et de la vente de parties du corps de fœtus. Mais les institutions médicales américaines sont également complices du prélèvement d’organes sur des êtres humains non consentants.

Le Dr Weldon Gilcrease est oncologue à la faculté de médecine de l’université de l’Utah et au Huntsman Cancer Institute. Cet institut porte le nom de l’homme d’affaires américain Jon Huntsman père ; son fils Jon Jr a été ambassadeur en Chine sous la présidence de Barack Obama et ambassadeur en Russie sous la présidence de Donald Trump.

Le Dr Gilcrease voulait que l’Université de l’Utah cesse d’utiliser des organes provenant de Chine après avoir appris ce lien dans un rapport de 2019 d’un tribunal de Londres, a rapporté The Epoch Times. Un administrateur de l’université « m’a essentiellement dit qu’il n’y avait aucun doute dans son esprit que le Parti communiste chinois était capable de telles atrocités et que cela se produisait effectivement, mais que si nous disions quoi que ce soit, la Chine enverrait simplement tous ses étudiants au Texas », a déclaré Gilcrease au journal.

« Vous obtenez certainement un soutien au niveau individuel, mais lorsque vous essayez d’élever ce soutien au niveau de l’institution, c’est là que le silence devient assourdissant », a-t-il confié au journal.

Le PCC prélèverait des organes sur des prisonniers politiques, notamment des musulmans ouïghours et des pratiquants de Falun Gong.

« Ethan Gutmann, analyste et enquêteur chinois, a estimé que les organes de 65 000 pratiquants de Falun Gong et de 2 000 à 4 000 Ouïghours et Tibétains ont été prélevés de force entre 2000 et 2008 », relate The Epoch Times.

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Les voyageurs d’autres pays bénéficient, faute d’un meilleur terme, de ces prélèvements d’organes. Un Canadien, par exemple, a reçu un nouveau rein après seulement trois jours en Chine.

Selon le groupe du Dr Gilcrease, Doctors Against Forced Organ Harvesting, cette pratique barbare existe depuis au moins 1984.

« En 1984, la République populaire de Chine [...] a adopté des dispositions autorisant le prélèvement d’organes sur des prisonniers exécutés. Cela a permis à la Chine de procéder à des transplantations en l’absence d’un programme public et volontaire de don d’organes », peut-on lire dans l’avant-propos du rapport 2020 de l’organisation de défense des droits.

Le commerce des organes est la nouvelle étape du traitement inhumain que le Parti communiste chinois (PCC) réserve à ses prisonniers, dont beaucoup sont emprisonnés pour des convictions politiques différentes ou une foi religieuse.

« Tout au long de son histoire, le PCC a incarcéré et éliminé les personnes jugées indésirables par le Parti, comme les dissidents politiques, les minorités ethniques et les croyants religieux », poursuit l’article.

« Le président de la Cour suprême de Chine est cité dans le Financial Times de janvier 2017 comme ayant déclaré que le PCC est au-dessus de la Constitution, suggérant qu’il se tient au-dessus de toute loi ou norme éthique chinoise, et que tout type de persécution ou d’élimination de dissidents approuvés par le PCC est autorisé en Chine. »

« Le prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers pourrait alors être considéré en Chine, non pas comme une violation des normes éthiques et des lois occidentales, mais comme une action légitime sous le régime du PCC. »

Cependant, les chances qu’une instance politique chinoise mette fin à cette atrocité sont nulles. « Comme les directives du Parti communiste chinois l’emportent sur la constitution chinoise, il n’existe pas de système judiciaire indépendant en Chine qui pourrait ou voudrait condamner les prélèvements d’organes forcés sanctionnés par l’État. »

Alors, que faut-il faire ? Tout d’abord, les États-Unis pourraient mettre en place des restrictions strictes sur l’obtention d’organes de transplantation en Chine, en raison de la forte probabilité qu’ils n’aient pas été donnés volontairement. Les États-Unis peuvent également étudier les moyens d’empêcher les Américains de se rendre en Chine pour y subir des transplantations d’organes.

Deuxièmement, les entreprises de tissus médicaux pourraient être tenues de fournir une trace écrite prouvant que les organes qu’elles reçoivent au niveau international proviennent de participants tout à fait volontaires et, pour en être sûr, pas de Chine.

Cette démarche est similaire à la manière dont les entreprises doivent vérifier que les minéraux qu’elles achètent ne sont pas des « minéraux de conflit », c’est-à-dire qu’ils ne proviennent pas de pays africains qui utilisent cet argent pour financer la guerre civile.

Troisièmement, les institutions médicales devraient être tenues de se soumettre à un audit, par une tierce partie, de la provenance de tous les organes et tissus humains qu’elles reçoivent. Le désagrément d’avoir à obtenir des documents auprès des fonctionnaires du PCC pourrait à lui seul dissuader la poursuite du trafic d’organes.



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