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Le Dr Rajendra Kale doit combattre la volonté de féministes extrémistes désirant étouffer l'affaire des avortements sélectifs

Sur le site du journal La Presse du 28 mai 2013:

(Le Dr Rajendra Kale qui a dévoilé la pratique de l'avortement sélectif au Canada)

 

(...)

Le Dr Kale a grandi à Bombay. Il connaît trop bien les ravages de la sélection prénatale en fonction du sexe en Inde. Mais quand des statistiques l'ont convaincu que des avortements sélectifs se pratiquaient aussi au Canada - souvent au sein de sa communauté d'origine -, il a été bouleversé.
 
«Je me suis demandé pourquoi ces immigrants, qui sont plus riches, qui ont accès à une meilleure éducation et de meilleurs services, continuaient malgré tout à avorter leurs bébés filles au Canada.»
 
Dans un éditorial coup-de-poing publié en janvier 2012, il a dénoncé cette pratique, dont la plupart des Canadiens n'avaient jamais entendu parler. À ses yeux, il fallait en parler, peu importe les critiques - et les conséquences.
 
Le médecin se basait sur une étude révélant un ratio entre les sexes qui n'a rien de naturel chez les enfants de familles canadiennes originaires de certains pays d'Asie. «Les données sont solides, insiste-t-il. Clairement, le problème existe, et je suis surpris que si peu ait été fait pour le régler.»
 
L'improbable féministe
 
Mark Warawa a bien tenté quelque chose. En mars, ce député conservateur d'arrière-ban a voulu déposer une motion aux Communes pour dénoncer la sexo-sélection. Mais il a été muselé par Stephen Harper, qui a promis de ne pas rouvrir le débat sur l'avortement au Canada.
 
L'affaire a déclenché une fronde sans précédent contre l'intransigeance du premier ministre dans les rangs conservateurs.
 
«Ma motion devait condamner la discrimination envers les filles par la sexo-sélection, dit M. Warawa. Cela aurait dû passer unanimement aux Communes! Les Nations unies ont appelé tous les pays à le faire. Nous savons maintenant que la discrimination envers les femmes commence avant même la naissance
 
Sa motion enterrée, M. Warawa assure qu'il a reçu le feu vert de son parti pour poursuivre son combat contre la sexo-sélection. Issu de l'aile droite du parti, le député continue de se présenter en improbable porte-étendard de la lutte pour les droits des femmes aux Communes. Trop improbable, disent les sceptiques.
 
«Je ne veux pas questionner la sincérité de M. Warawa, dit Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec. Par contre, son initiative s'inscrit dans un ensemble de tactiques utilisées par des gens contre l'avortement pour revenir sur la situation actuelle au Canada. Ils veulent rouvrir le débat et ils trouvent tous les chemins possibles pour le faire.»
 
(...)
Un malaise évident
 
«Pour les féministes, la sexo-sélection pose un vrai paradoxe, constate Cécile Rousseau, pédopsychiatre au CSSS de la Montagne. D'un côté, il faut défendre à tout prix le droit à l'avortement, gagné après plusieurs batailles et encore sous attaque. D'un autre côté, il est impossible pour une féministe de défendre la sexo-sélection, c'est-à-dire l'élimination des foetus féminins, sous prétexte qu'ils feraient de moins bons êtres humains.»
 
Le malaise est palpable. Rares sont les féministes au Québec qui osent dénoncer la pratique sans détour. «Réfléchir à l'avortement sexo-sélectif en ce moment même, ainsi qu'à toutes mesures d'interdiction, sert surtout à la droite canadienne et ne sert pas beaucoup les femmes», dit Mme Conradi.
 
Refuser le débat est pourtant une erreur, rétorque le Dr Kale. «La recherche médicale, avec ses nouvelles découvertes, représente un défi constant pour les éthiciens et les décideurs politiques. Vous ne pouvez pas dire: «Nous avons pris une décision à ce sujet il y a 20 ans et nous n'y reviendrons pas.» Vous devez répondre aux nouvelles informations. Dans ce cas-ci, c'est que nous sommes désormais conscients que ce problème existe au Canada.»
 
(...)
«Les Nations unies, l'OMS et l'UNICEF ont condamné fermement la sexo-sélection. Les États membres de l'ONU se sont engagés à éliminer ce genre de discrimination. Le Canada est en décalage complet de l'opinion mondiale. Je ne suis pas sûr qu'il réalise cela.»
 
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Légiférer ou pas?
 
Pour empêcher les avortements sélectifs, la profession médicale devrait attendre la 30e semaine de grossesse avant de dévoiler le sexe du foetus aux futurs parents. C'est la solution - controversée - du Dr Rajendra Kale, ancien rédacteur en chef du Journal de l'Association médicale canadienne. «Le report du dévoilement de ce renseignement est un faible prix à payer pour sauver des milliers de filles au Canada», a-t-il écrit l'an dernier en éditorial. «Le sexe du foetus n'est pas une information médicalement pertinente, plaide-t-il en entrevue. À 30 semaines, on ne peut plus avorter, mais on a encore le temps de se préparer à l'arrivée du bébé, de peindre la chambre en rose ou en bleu.» Il s'agit d'une «solution rétrograde qui rate complètement la cible», tranche le Dr Charles Bernard, président du Collège des médecins du Québec. (...)
 
Le Dr Rajendra Kale se trompe. Il est légal d'avorter jusqu'à la naissance de l'enfant au Canada, tant que le petit orteil de l'enfant n'est pas complètement sorti du ventre de la mère. Des avortements tardifs sont effectués à l'hôpital Ste-Justine de Montréal et dans certains CLSC de la province, pour des raisons eugéniques le plus souvent, mais aussi pour des raisons sociales particulières, ou même, sans raison... Ce n'est pas d'attendre à la 30e semaine qui sauvera ces filles.
 
La solution, qui serait d'un profond comique s'il ne s'agissait de la vie d'enfants, de la Fédération des Femmes du Québec et du Conseil du Statut de la Femme consiste en des campagnes d'éducation, un peu comme on le fait en Inde actuellement et en Chine, pays réputés pour ne plus avoir de problèmes d'avortements sélectifs... Certains optimistes pensent qu'après 10 générations d'éducation contre l'avortement sélectif, la pratique seraient enrayée. Ah oui, il est possible qu'entretemps quelques millions de petites filles soient éliminées à travers le monde et jetées aux égoûts, mais réfléchir à d'autres solutions pour contrer l'avortement sélectif pourrait servir la « droite canadienne », selon les propos de la présidente de la Fédération des Femmes du Québec. On comprend qu'entre éliminer des millions de petites filles et rendre service à la droite canadienne, Mme Conradi n'ait aucune hésitation. Cela ne servirait pas non plus les femmes que d'interdire de les éliminer selon elle...
 
Devant cette terrible menace d'une aide à la droite canadienne par un questionnement sur le «droit» à l'avortement à tout moment, en toutes circonstances, pour tous, il ne reste alors pour contrer l'avortement sélectif, comme le dit Mme Breton du journal Le Soleil que « l'éducation et la vigileance »...
 
Un jour, il n'y aura plus d'avortements sélectifs dans ce monde ou
l'éducation et la vigilance d'une remontrance avec le doigt levé en l'air élimine toute pensée négative, selon les savantes féministes... . Mais ce jour-là, nous serons mort, ma soeur. Ainsi que des millions de filles sacrifiées à l'idéologie meurtrière d'un féminisme criminel incapable de s'apercevoir qu'il est complice de ce que l'on appelle déjà, « le gynécide » : le meurtre de masse des petites filles.
 
Des dizaines de millions de filles manquent déjà à l'appel. Combien d'autres devront disparaître avant que le Conseil du Statut de la femme et la Fédération des Femmes du Québec considèrent qu'elles ont peut-être mal évalué le ratio de crainte de soutenir la droite versus des millions de filles éliminées parce qu'elles sont des filles?
 
Qui défend vraiment la dignité des femmes à la fin... et leur droit de vivre?
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