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Le Collège des médecins du Québec retire l’échographie obligatoire avant la prescription de la pilule abortive

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock

Auparavant, pour la prescription d’une pilule abortive, une échographie était requise afin de déterminer avec le plus de précision possible l’âge de l’enfant à naître à tuer — ou détecter une possible grossesse ectopique.

Maintenant, en réponse à une lettre de 300 médecins qui réclamaient la levée de l’obligation de l’échographie, le Collège des médecins du Québec a retiré cette mesure — il faut dire que pendant la durée des mesures « sanitaires » les plus strictes, cette obligation avait été temporairement levée, sous prétexte de « difficultés d’accès ».

Parmi les raisons hautement scientifiques, qui conduisaient les médecins protestataires à demander l’annulation de l’échographie obligatoire, vient celle de la spécificité de la mesure au Québec, rapporte TVA Nouvelles :

« Il n’y a pas de raison que le Québec ait des lignes directrices spécifiques au Québec. On n’a pas des utérus distincts ici », s’exclame la Dre Geneviève Bois, médecin de famille et signataire de la lettre.

J’objecterais que si on fait plus mal ailleurs, ce n’est pas une raison pour faire de même ici.

Pour appuyer leurs prétentions, ils citent une étude censée démontrer selon eux l’inutilité de l’échographie — et par extension, de la consultation en personne — pour éviter des dangers autrement évitables. TVA Nouvelles rapporte :

« On s’est aperçu qu’on avait quand même des études très fiables qui démontraient des dizaines de milliers de femmes qui ont eu accès, par télémédecine, à l’avortement médical, et sans échographie, et que la procédure était très fiable avec des taux de succès de 98,99 pour cent. La science est là », affirme la Dre Diane Francoeur, directrice générale de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.

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La science est là… ou pas. De quelle étude s’agit-il au juste ? Par ailleurs, en Grande-Bretagne, comme dans d’autres pays, la consultation en personne pour prescription de pilule abortive a été levée durant la « pandémie », laissant place à la « téléconsultation ». Il en est résulté des accidents pour la santé de nombreuses femmes : plus de 10 000 hospitalisations de femmes dues à l’administration de la pilule abortive en 2020, avec la méthode que nous connaissons bien puisque c’était en pleine « pandémie », selon une étude des données du NHS.

En Angleterre et au Pays de Galles, une augmentation des appels d’urgence en lien avec la pilule abortive a été observée durant la « pandémie ».

Au Canada, ces derniers temps, de nombreux effets secondaires liés à la pilule abortive ont été signalés par Canada Vigilance, dont quatre septicémies potentiellement mortelles… et l’on voudrait diminuer les précautions d’usage ?

D’ailleurs, il faut bien le signaler, la pilule abortive n’est pas inoffensive comme les pro-avortement le prétendent (l’effet recherché est l’affamement et l’expulsion de l’enfant à naître, ce dont ils ne tiennent pas compte, ce qui se fait par l’inhibition des facultés naturelles et normales de la femme à nourrir son fœtus et l’expulsion provoquée du corps du fœtus), une étude menée par l’Institut Charlotte Lozier souligne une augmentation de 500 % du taux de visites à l’urgence suite à la prise de la pilule abortive entre 2002 et 2015.

Mais au fait, tout cela est absurde, parler d’« avortement sécuritaire » revient à parler d’« assassinat sécuritaire » — sécuritaire pour l’assassin ou le commanditaire, et non pour la victime. Certes, les femmes qui se font avorter font souvent l’objet de pressions, mais rendra-t-on pour autant l’assassinat sécuritaire pour ceux qui se font pousser à cette extrémité ? Non, on cherchera à les en empêcher et à leur éviter ce geste… sauf pour l’avortement bien sûr.

Il est cependant nécessaire de dénoncer les dangers de l’avortement, tant pour la femme que pour l’enfant à naître, pour leur éviter ces triples maux : la mort quasi certaine de l’enfant à naître, la faute morale de la mère ainsi qu’un tort physique potentiel pour elle.



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