Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
Un essai d’Amanda Achtman a été publié par lawliberty.org pour contester le fait que les médecins canadiens [puissent] être tenus de falsifier les certificats de décès.
Achtman a écrit son article en réponse au fait que le Collège des médecins de l’Ontario sollicite des commentaires sur un projet de politique concernant l’euthanasie, qui comprend une section à propos des certificats de décès.
Achtman écrit :
Les médecins qui fournissent l’Aide médicale à mourir (AMM) doivent remplir le certificat médical de décès.
Lorsqu’ils remplissent le certificat médical de décès, les médecins : doivent énumérer la maladie, l’affection ou l’invalidité ayant entraîné la demande d’AMM comme étant la cause du décès, et ne doivent faire aucune référence à l’AMM ou aux médicaments administrés sur le certificat. (C’est moi qui souligne.)
Nous avons ici la directive délibérée d’un organisme professionnel directeur de falsifier les dossiers médicaux. L’administration par un médecin de midazolam, de propofol et de rocuronium est indéniablement la cause du décès prématuré de son patient.
Achtman affirme ensuite que :
Cependant, bien que les lobbyistes de l’euthanasie insistent sur le fait que « l’aide médicale à mourir est un choix de fin de vie légal, réglementé au niveau fédéral, motivé par l’espoir et l’autonomie », l’obligation de dissimulation professionnelle trahit les affres de la conscience qui admettent encore qu’il y a quelque chose de fondamentalement mauvais.
Je suis d’accord. Lisez l’essai d’Amanda.
Vous pouvez répondre au projet de politique du Collège des médecins de l’Ontario sur l’AMM.
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