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Le Collectif des Médecins contre l'euthanasie a présenté son manifeste : compte rendu du journal Le Devoir

Sur le site du journal Le Devoir du 20 février 2013:

(Le chirurgien Marc Beauchamp, membre du Collectif de médecins du refus  médical de l'euthanasie)

Quelque 317 médecins, dont 238 au Québec, se sont ralliés sous la bannière du Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie pour protester contre l’éventualité d’un projet de loi légalisant l’euthanasie au Québec.

Selon ces médecins, l’euthanasie, que la Commission sur le droit de mourir dans la dignité a rebaptisée « aide médicale à mourir », se situe hors du champ de la médecine. Et, selon eux, le curare et les barbituriques, qu’on utilise pour administrer l’euthanasie dans les pays où elle est légale, ne devraient pas faire partie de la pharmacopée usuelle d’un médecin. La légalisation de l’euthanasie est « un processus où les médecins perdraient tout jugement professionnel et deviendraient légalement tenus de tuer leurs patients sur demande et non de les soulager de leur mieux », écrivent-ils.
 

Pour Marc Beauchamp, chirurgien orthopédiste qui fait partie du Collectif, l’euthanasie est et demeurera « un homicide ». Le médecin Patrick Vinay, qui fait également partie du Collectif et qui dirige l’unité des soins palliatifs du CHUM, croit quant à lui que cette pratique ne devrait pas trouver sa place dans les hôpitaux. Il relève que 360 000 erreurs de soins se produisent chaque année dans les hôpitaux du Québec et que la légalisation de l’euthanasie en milieu hospitalier engendrerait la méfiance de la population.
 

Selon lui, si des médecins ont déjà dit être en faveur de la légalisation de l’euthanasie, dans le cadre d’un sondage mené par la Fédération des médecins spécialistes du Québec, ces médecins seront beaucoup plus réticents lorsque viendra le temps d’administrer eux-mêmes le cocktail mortel.
 

Or, selon l’analyse du Dr Marc Beauchamp, les médecins seront tenus, sous la future loi, de se trouver un remplaçant s’ils ne veulent pas offrir l’aide médicale à mourir. Les médecins du Collectif auront alors l’impression de devenir complices de l’homicide, à défaut de le perpétrer eux-mêmes.
 

 
Le journal Métro du 20 février rapporte également, de façon un peu différente l'événement. N'oubliez pas de laisser vos commentaires!

 

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