John Rustad, chef du Parti conservateur de Colombie-Britannique.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : John Rustad/Twitter
16 octobre 2023, Victoria, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Le chef d’un parti provincial croit que la Colombie-Britannique devrait respecter les souhaits des parents lorsqu’il s’agit de l’éducation de leurs enfants.
Le 12 octobre, le chef du parti conservateur de la Colombie-Britannique, John Rustad, a révélé que l’implication des parents dans les écoles était importante pour son parti et a cité la résistance pro-famille croissante à travers le pays.
« Des dizaines de milliers de parents de toute la province expriment leur inquiétude au sujet de leur système éducatif », a déclaré M. Rustad à The Epoch Times. « Je pense que de nombreux parents et grands-parents s’inquiètent des risques pour l’innocence de leurs enfants ».
M. Rustad a également condamné les bibliothèques scolaires qui proposent de la littérature pornographique aux enfants, citant un cas récent où un livre jugé trop choquant pour être lu au Parlement était disponible pour les enfants dans les bibliothèques scolaires.
Il s’est également attaqué à SOGI 123, un programme national qui prône les valeurs LGBT dans les écoles sous l’étiquette de l’inclusivité.
M. Rustad a déclaré que SOGI 123 « doit être remplacé par une approche solide de lutte contre les brimades et par l’acceptation totale de tous dans nos écoles, afin d’éliminer ce paratonnerre ».
|
|
« SOGI a été introduit pour la première fois en 2016, par Mike Burnett, qui était le ministre de l’Éducation à l’époque. J’étais ministre des Relations et de la Réconciliation avec les Autochtones. Il n’y a pas eu de vote à ce sujet. Il y a eu très peu de discussions à ce sujet », se souvient-il.
« Ce n’est qu’à la fin de l’année 2017 et au début de l’année 2018 que j’ai commencé à apprendre ce qu’était SOGI. Et je pense que j’ai appris une bonne leçon », a déclaré M. Rustad.
« Cela se résume finalement au fait que le système éducatif dit aux enfants de ne pas en parler à leurs parents — ils n’incluent pas les parents dans ces décisions, et c’est tout simplement une erreur. »
M. Rustad a également exprimé son soutien à la Saskatchewan et au Nouveau-Brunswick pour leur travail de défense des droits des enfants et des parents face à l’agenda LGBT.
« Ce sont les parents qui élèvent les enfants, pas le gouvernement. Quand on exclut les parents de l’éducation des enfants, quand on exclut les parents de ce genre de décisions et de discussions, c’est une erreur », a-t-il déclaré.
« J’applaudis donc ces gouvernements pour les mesures qu’ils ont prises et pour avoir fait ce qu’il fallait. »
En septembre, le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a annoncé qu’il invoquerait la clause nonobstant de son gouvernement pour protéger la législation stipulant que les parents doivent être informés si leur enfant change de « genre » à l’école ; un juge avait statué contre l’application de la loi plus tôt dans la journée.
La clause nonobstant, prévue à l’article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés, permet aux provinces de déroger temporairement à certaines dispositions de la Charte et de protéger les nouvelles lois contre leur annulation par les tribunaux.
La Saskatchewan suit l’exemple du premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs. Ce dernier a été condamné par les militants LGBT pour avoir révisé la politique de la province en matière d’« identité de genre », qui permettait aux écoles de cacher aux parents le statut « transgenre » de leurs élèves.
« Le fait que [le désir de s’identifier au sexe opposé] soit délibérément caché aux parents est un problème », a déclaré M. Higgs à la presse. Il souhaite modifier la politique 713, qui exige actuellement que les enfants donnent leur consentement pour que leurs parents soient informés s’ils décident de « changer » de sexe à l’école.
En vertu de la nouvelle politique, les enseignants doivent obtenir le consentement des parents pour utiliser des noms ou des pronoms différents pour les élèves de moins de 16 ans.
Au début du mois d’août, des politiciens pro-LGBT ont tenté en vain de démettre M. Higgs de ses fonctions. Leur échec a conduit les membres du Parti progressiste-conservateur à déclarer que, malgré les réactions des médias, M. Higgs avait le soutien de la « majorité silencieuse ».
De plus en plus, les dirigeants conservateurs, qui jusqu’à présent s’étaient montrés peu ou pas préoccupés par la propagande LGBT diffusée auprès des enfants, ont été contraints de prendre conscience du fait que les Canadiens s’opposent de plus en plus aux militants LGBT.
Selon un sondage réalisé en août, 86 % des participants basés en Saskatchewan sont favorables aux droits parentaux et soutiennent les nouvelles lois de la province.
En septembre, des Canadiens de tout le pays se sont rassemblés dans plusieurs villes pour participer à la Marche un million de personnes contre l’endoctrinement LGBT dans les écoles.