M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le chef conservateur Pierre Poilievre condamne l’euthanasie pour les malades mentaux et les mineurs


Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube

Signez ici la pétition contre l'euthanasie des enfants >>

20 octobre 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, a rejeté l’idée selon laquelle le Canada devrait élargir ses lois sur l’euthanasie, déjà permissives, aux enfants et aux personnes souffrant de maladie mentale.

Dans une lettre publiée le 22 septembre par Canadian Physicians for Life, M. Poilievre a condamné les récents propos de certains médecins qui demandent que le Canada élargisse ses lois sur l’« aide médicale à mourir » (AMM) pour permettre aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale, aux mineurs et même aux jeunes enfants de passer par la procédure qui met fin à la vie.

« Il est important que la législation concernant l’aide médicale à mourir soit claire et comprenne les garanties nécessaires », a déclaré M. Poilievre.

« Je ne suis pas favorable à l’élargissement du suicide médicalement assisté aux mineurs ou aux personnes qui ne sont pas en mesure de donner un véritable consentement », a poursuivi M. Poilievre, ajoutant qu’il n’accepte pas « le suicide assisté comme solution à la maladie mentale ».

« Mon gouvernement va toujours promouvoir et donner la priorité à la santé des Canadiens à travers le pays. Nous devons promouvoir des politiques qui donnent la priorité aux soins palliatifs compatissants, plutôt que de faire de l’aide médicale à mourir la seule option. »*

Un récent rapport du National Post a mis en lumière les commentaires du Dr Louis Roy, membre du Collège des médecins du Québec, selon lesquels le suicide assisté devrait être étendu aux nourrissons jusqu’à l’âge d’un an, ainsi qu’aux mineurs de moins de 18 ans.

Le Dr Roy a fait ces commentaires devant le Comité mixte spécial de la Chambre des communes sur l’aide médicale à mourir (AMM).

Le député pro-vie du PCC Leslyn Lewis — qui a récemment été nommé par Poilievre dans son cabinet fantôme — a également critiqué l’idée d’étendre l’euthanasie aux mineurs.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Signez ici la pétition contre l'euthanasie des enfants >>

« La médecine doit être assez humble pour admettre qu’elle n’a pas toujours de réponse »

Au-delà des politiciens, les Canadian Physicians for Life ont également critiqué l’idée de Roy d’euthanasier les bébés malades.

« Nous nous opposons fermement à la suggestion du Dr Louis Roy selon laquelle le Canada devrait élargir les critères d’euthanasie/AMM pour inclure les bébés, des nouveau-nés aux enfants d’un an », a écrit le groupe dans une lettre ouverte publiée le 17 octobre.

« La médecine doit être assez humble pour admettre qu’elle n’a pas toutes les réponses lorsqu’un pronostic de vie limité est donné à un individu. Nous ne prévoyons pas et ne pouvons pas prévoir exactement quelle sera la qualité de vie d’un enfant dans quelques années et c’est faire preuve d’une compassion déplacée que de suggérer que mettre fin à la vie de l’enfant constitue un soin. »

Les médecins pro-vie ont également noté qu’il n’y a aucun moyen « pour les parents de juger raisonnablement si mettre fin à la vie de leur enfant est légitime ».

« Même l’idée de cela place une pression immense et une culpabilité injuste sur les parents pour la souffrance de leurs enfants et de leurs familles. En outre, nous savons qu’une grande partie de la souffrance physique peut être considérablement atténuée par des soins palliatifs appropriés. »

Le groupe a ajouté que l’extension de l’euthanasie aux nourrissons « viole le principe d’autonomie qui était censé être essentiel à cette loi au Canada ».

« Nous mettons en garde contre le fait que cela ouvre la porte à la fin prématurée de la vie de personnes ayant une déficience intellectuelle ou d’autres troubles cognitifs ».

L’euthanasie a été légalisée au Canada par les libéraux du premier ministre Justin Trudeau en 2016 avec le projet de loi C-14.

En 2021, le projet de loi C-7 a été adopté, élargissant encore la permissivité de la loi de 2016.

La nouvelle loi a supprimé de nombreuses « garanties » contenues dans le projet de loi de 2016, notamment la condition préalable selon laquelle la personne qui souhaite mettre fin à ses jours avec assistance doit être en phase terminale et capable de donner son consentement au moment du décès.

Le projet de loi C-7 a également supprimé l’exigence de la présence de deux témoins pour démontrer que la personne qui cherche à se donner la mort veut effectivement « mourir » avec une aide médicale.

En raison de cet élargissement, un rapport récent a souligné que des Canadiens handicapés choisissent maintenant le suicide assisté pour échapper à la pauvreté et non parce qu’ils sont en phase terminale.

Le mois dernier, la Delta Hospice Society, organisation pro-vie, a déclaré à LifeSiteNews que des « milliers » de Canadiens ont décidé de se protéger du suicide assisté en adoptant la directive préalable « Ne pas euthanasier » (DNE), car ils craignent que les lois actuelles ne les protègent pas suffisamment.


*On devrait tout simplement interdire l'euthanasie. — A.H.

Signez ici la pétition contre l'euthanasie des enfants >>



Laissez un commentaire