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Le CDC publie des données montrant une baisse de la mortalité maternelle depuis le renversement de l’arrêt Roe

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist

Des données provisoires publiées par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) montrent que, contrairement aux affirmations des partisans de l’avortement selon lesquelles les femmes mourraient si elles n’ont pas accès à l’avortement, la mortalité maternelle semble avoir diminué depuis la chute de l’arrêt Roe v. Wade en juin 2022, pour revenir aux chiffres antérieurs au covid.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le décès maternel comme « le décès d’une femme enceinte ou le décès dans les 42 jours suivant une interruption de grossesse, quels que soient la durée et le lieu de la grossesse, pour toute cause liée ou aggravée par la grossesse ou sa prise en charge, mais non pour des causes accidentelles ou fortuites. »

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Du 1er mars 2019 au 28 février 2020, il y a eu 740 décès maternels liés à la grossesse. Après le début du covid-19, le nombre de décès maternels a commencé à augmenter pour atteindre 1 249 au cours de l’année qui s’est achevée le 28 février 2022. Au cours de l’année se terminant le 31 mai 2022 — moins d’un mois avant que la Cour suprême ne rende sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, infirmant l’arrêt Roe — le nombre de décès maternels était de 1 171.

Au cours de la première année suivant l’arrêt Dobbs — du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023 — le nombre de décès maternels est tombé à 761, soit à peine plus que le nombre de décès au cours de l’année précédant le covid. Cela ne signifie pas que l’arrêt Dobbs a fait chuter le nombre de décès maternels, mais cela montre que l’infirmation de l’arrêt Roe n’a pas fait augmenter le nombre de décès maternels comme le prétendaient les partisans de l’avortement.

Le Dr Calum Miller a expliqué que le taux de mortalité maternelle (TMM) — qui calcule le nombre de décès de femmes liés à la grossesse — est un bon indicateur de la situation économique d’un pays et de la manière dont il s’occupe des femmes. Malte, sans doute la nation la plus pro-vie au monde, n’a enregistré aucun décès maternel, quelle qu’en soit la cause, au cours des 12 dernières années. La Pologne pro-vie a également un taux de mortalité maternelle très bas.

Une analyse des taux de mortalité maternelle des pays avant et après la légalisation de l’avortement a révélé que « le lien entre l’avortement légal et diminution de la mortalité maternelle... est l’inverse de ce que prétendent ses défenseurs ».

« Les pays qui ont légalisé l’avortement, comme l’Afrique du Sud, l’Inde, le Népal, le Cambodge et la Guyane, n’ont pas obtenu les résultats escomptés en matière de santé maternelle. En revanche, plusieurs pays qui ont interdit l’avortement, comme le Chili, le Salvador, le Nicaragua, l’Égypte, le Bangladesh, l’Afghanistan, l’Indonésie, le Mexique et l’Ouganda, ont enregistré des réductions significatives de la mortalité maternelle. »

Aux États-Unis, en 1971 et 1972, le taux de mortalité maternelle était de 18,8 pour 100 000 naissances vivantes. Mais depuis la légalisation de l’avortement par l’arrêt Roe v. Wade en 1972, le TMM a augmenté. En 2020, il atteignait 23,8 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes.

Dans le même temps, après l’interdiction de l’avortement au Salvador en 1998, le taux de mortalité maternelle est passé de 155 à 46 pour 100 000 naissances vivantes.

Si ceux qui croient sincèrement (bien qu’à tort) que l’avortement sauve des vies peuvent être choqués par ces chiffres, comme rapportés par le Secular Pro-Life, tous ceux qui ont prêté attention à la situation l’avaient probablement prédit.

L’Association américaine des obstétriciens et gynécologues pro-vie (AAPLOG) note que « des recherches menées dans divers pays du monde ont montré à maintes reprises que les lois [pro-vie] sur l’avortement n’aggravaient pas la mortalité maternelle. Malte et la Pologne, deux pays dotés de lois pro-vie solides, affichent des taux de mortalité maternelle parmi les plus bas du monde ».



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