Au centre, Mgr Dominik Duka.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Un Vent d’Est souffle contre le lobby Lgbt ! Après s’être défait courageusement de la peste rouge, les catholiques des pays de l’est de l’Europe se battent contre la puissante et mondiale Gaystapo, autre dictature des forces antichrétiennes.
Le cardinal tchèque Dominik Duka est descendu sur le champ de bataille pour défendre les évêques polonais qui ont affronté avec courage le lobby gay et sont en train de vivre une offensive médiatique violente sans précédent.
La polémique est née début août lorsque l’archevêque métropolite de Cracovie, Mgr Marek Jędraszewski, a exhorté, dans le sanctuaire mariale national de Jasna Góra, les fidèles polonais à « repousser la menaçante erreur anthropologique qui ressort sous la forme de deux grandes idéologies : genre et Lgbt ». En particulier l’archevêque a expliqué que l’idéologie Lgbt est une « peste arc-en-ciel » comparable « à la plaie rouge du communisme » et qu’elle menace les valeurs traditionnelles et la famille naturelle, avec pour but de « dépraver la nation polonaise » et d’«empoisonner les cœurs et les mentalités des Polonais », leur causant « un grave dommage spirituel, en particulier chez les enfants et les jeunes ».
Ces réflexions de Mgr Marek Jędraszewski ont déchaîné de violentes réactions, et de la part des associations homosexuelles, et de la part des médias œuvrant à l’instauration de l’agenda Lgbt. La laïciste Gazeta Wyborcza a défini les thèses de l’archevêque comme « antichrétiennes » tandis que les associations arc-en-ciel ont dénoncé auprès du parquet le haut prélat en l’accusant de « promouvoir le système totalitaire fasciste ».
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Les autorités civiles polonaises, à travers le président de la République polonaise Andrzej Duda, ont soutenu l’archevêque, une personne qui mérite « un grand respect », et des milliers de Polonais se sont rassemblés pour lui témoigner leur soutien. Les autorités ecclésiastiques ont agi de même : le président de la Conférence épiscopale, Mgr Stanisław Gądecki, a expliqué que le discours de Mgr Jędraszewski est en phase avec la doctrine catholique et que le respect pour les personnes ne peut porter à l’acceptation de revendications sociales contraires à la foi.
Le Primat de l’Église tchèque, Mgr le cardinal Duka, a décidé d’intervenir en faveur de l’archevêque polonais et a encouragé les évêques de Slovaquie et de Hongrie à faire de même, en appelant à une sorte de « Visegrad catholique » de l’Eglise [d’Europe] orientale. Le prélat a expliqué trouver « alarmant que les problèmes dérivés de l’idéologie Lgbtqi+ aient été récemment intégrés dans des objectifs athées et sataniques ». Mgr Duka se référait au fait qu’en République tchèque, durant les « Gaypride », ont défilé pour défendre les soi-disant familles arc-en-ciel des groupes qui se définissent ouvertement satanistes. Le respect pour les personnes a-t-il lui aussi souligné ne peut pas porter « à l’adoption d’une idéologie qui vise à révolutionner la morale et les relations sociales ».
Ce n’est pas la première fois que les autorités ecclésiastiques de l’Est de l’Europe s’expriment clairement sur ces sujets, à la différence des silencieux, voire gay-friendly, prélats occidentaux. Un Vent d’Est catholique souffle sur l’Europe de l’Ouest.