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Le but de l’éducation : le dessein de Dieu sur la sexualité humaine et le salut des âmes

Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : nataliakabliuk/Adobe Stock

Ceci est la troisième partie d’une série d’articles, enracinés dans l’enseignement de Divini Illius Magistri, qui vise à aider les parents à préparer leurs enfants à vivre en chrétiens matures en des temps dangereux. Cette série a débuté le 18 janvier 2023 avec Le but de l’éducation : le message intemporel pour les parents du Lion de Münster.

Comme indiqué dans le précédent article, Mgr von Galen a écrit à divers responsables gouvernementaux, et y compris à Hitler lui-même, pour les avertir du danger que représentait pour l’État allemand le fait d’imposer une idéologie païenne aux jeunes. Mais sa priorité absolue, conformément à l’enseignement de Divini Illius Magistri, était le salut des âmes.

« Parents chrétiens, vous devez surveiller toutes ces choses, sinon vous négligez votre devoir le plus sacré ; vous ne pourrez pas vous justifier devant votre conscience et devant Celui qui vous a confié ces enfants pour que vous leur montriez le chemin du ciel ! » [1]

Selon le pape Pie XI, l’éducation chrétienne a deux objectifs qui sont inextricablement liés :

« L’œuvre de l’éducation chrétienne… a pour but… d’assurer aux âmes de ceux qui en sont l’objet la possession de Dieu, le Souverain Bien, et à la communauté humaine le maximum de bien-être réalisable sur cette terre... » [2]

Plus loin dans son encyclique, le Pape Pie XI poursuit en énonçant solennellement la loi chrétienne pour ceux qui sont chargés d’éduquer :

« L’enfant et l’adolescent chrétiens ont… un droit strict à un enseignement conforme à la doctrine de l’Église, colonne et fondement de la vérité, et… ce serait leur causer un tort grave que de les troubler dans leur foi, en abusant de la confiance qu’ont les jeunes gens envers leurs maîtres, de leur naturelle inexpérience et de leur inclination déréglée à une liberté absolue, illusoire et mensongère. » [3]

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C’est dans ce contexte qu’il faut avant tout considérer l’actuel assaut spirituel de l’idéologie du genre sur les petits enfants et les jeunes, comme dans le programme d’études et le matériel de lecture utilisés à l’école primaire catholique St Peter, Warrington (cf. première partie de cette série).

À la lumière de la situation calamiteuse au sein des institutions catholiques, ceux qui ont la responsabilité de l’éducation chrétienne des enfants — en particulier les parents — ont une tâche redoutable. Il est essentiel qu’ils se rappellent le rappel brutal du Pape Pie X aux fidèles catholiques au sujet des conséquences éternelles découlant du manquement à enseigner la doctrine catholique :

« Notre prédécesseur, Benoît XIV, a eu raison d’écrire : “Nous affirmons qu’une grande partie de ceux qui sont condamnés aux supplices éternels doivent cet irréparable malheur à l’ignorance des Mystères de la Foi, qu’on doit nécessairement savoir et croire pour être admis au nombre des élus. ” » [4]

Dans un environnement institutionnel catholique où le mensonge sur la sexualité humaine (notamment sur l’homosexualité) prévaut, les parents doivent insister pour que la doctrine catholique soit enseignée dans les écoles où ils envoient leurs enfants — en gardant à l’esprit l’enseignement de l’Église selon lequel :

« C’est donc une étroite obligation pour les parents d’employer leurs soins et ne négliger aucun effort… pour réussir à garder exclusivement l’autorité sur l’éducation de leurs enfants. Ils doivent, d’ailleurs, pénétrer celle-ci des principes de la morale chrétienne et s’opposer absolument à ce que leurs enfants fréquentent les écoles où ils sont exposés à boire le funeste poison de l’impiété. » [5]

Avant tout, les parents doivent eux-mêmes apprendre la doctrine catholique sur le mariage afin de l’enseigner à leurs enfants — d’abord indirectement par l’exemple, puis progressivement plus directement, de manière adaptée à leur âge.

Le livre de la Genèse et les paroles de Jésus-Christ dans les évangiles révèlent le plan divin par rapport à la sexualité humaine, plan que l’on retrouve également inscrit dans la loi naturelle : Dieu a créé les êtres humains mâle et femelle dans le but qu’ils s’unissent en une union permanente, adaptée à la procréation et à la formation des enfants, pour qu’ils mènent une vie vertueuse, afin qu’ils puissent jouir du bonheur éternel au ciel.

  • « Dieu créa donc l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu et il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit, et il leur dit : Croissez et multipliez-vous, remplissez la terre, et assujettissez-la » (Gn 1, 27, 28).
  • « Jésus leur dit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa l’homme dès le commencement, créa un homme et une femme, et qu’il dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, et il s’attachera à sa femme, et ils seront deux dans une seule chair ? Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne le sépare donc pas ce que Dieu a uni » (Mt 19, 4-6 ; cf. Mc 10, 6-9).
  • « Dans la maison, ses disciples l’interrogèrent encore sur le même sujet. Et il leur dit : Quiconque renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère à l’égard de celle-là. Et si une femme renvoie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. » (Mc 10 h 12)

Le pape Léon XIII, dans son encyclique sur le mariage chrétien, écrit :

« Afin de répondre plus parfaitement aux très sages desseins de Dieu, cette union de l’homme et de la femme se présenta, dès le début, avec deux propriétés principales et nobles entre toutes, qui lui furent pour ainsi dire profondément imprimées et gravées, à savoir l’unité et la perpétuité. C’est ce que nous voyons déclaré et ouvertement confirmé dans l’Évangile par la divine autorité de Jésus-Christ. Selon l’affirmation qu’il fit aux Juifs et aux apôtres, le mariage, en vertu de son institution même, ne doit exister qu’entre deux personnes, c’est-à-dire entre l’homme et la femme : des deux il se forme comme une seule chair, et le lien nuptial est, de par la volonté de Dieu, si intimement et si fortement noué, qu’il n’est au pouvoir de personne de le délier ou de le rompre. » [6]

Sur ce solide fondement théologique, l’Église catholique enseigne :

« L’enseignement de l’Église sur le mariage et sur la complémentarité des sexes propose à nouveau une vérité évidente pour la droite raison et reconnue comme telle par toutes les grandes cultures du monde. Le mariage n’est pas une union quelconque entre personnes humaines. Il a été institué par le Créateur avec sa propre nature, doté de finalités et de propriétés essentielles. Aucune idéologie ne peut effacer de l’esprit humain cette certitude : le mariage n’existe qu’entre deux personnes de sexe différent, un homme et une femme, qui, par le moyen de la donation personnelle réciproque, propre et exclusive, tendent à la communion de leurs personnes. Ainsi, elles se perfectionnent mutuellement pour collaborer avec Dieu à la génération et à l’éducation de nouvelles vies. » [7]

« Il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille. » [8]

La tâche des parents catholiques d’aujourd’hui, qui consiste à enseigner à leurs enfants le dessein de Dieu sur la sexualité humaine, est rendue plus lourde par l’environnement toxique présent dans de grandes sections des institutions de l’Église. Cependant, la nécessité pour les parents de relever courageusement le défi est absolument claire, puisqu’il s’agit du salut éternel de leurs enfants.

La quatrième partie de cette série examinera de plus près l’enseignement catholique sur l’homosexualité.


Notes :

1. Archevêque von Galen, sermon, 20 juillet 1941.

2. Pie XI, Divini Illius Magistri (1929), 8.

3. Divini Illius Magistri, 57.

4. Pie X, Acerbo Nimis (1905), 2.

5. Léon XIII, Sapientiae Christianae, (1890), 54.

6. Léon XIII, Arcanum, 1880, 5.

7. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles (2003), 2.

8. Ibid. 4.



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