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Le budget libéral de 2023 attribue 36 millions de dollars à l’avortement des enfants à naître au Canada

Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie

Le 6 avril 2023 (Coalition nationale pour la vie) — Les libéraux de Trudeau ont déposé leur budget le 28 mars, réservant 36 millions de dollars pour accroître le massacre des enfants dans le ventre de leur mère. Cette somme s’ajoute aux centaines de millions de dollars que ce gouvernement, le plus pro-avortement que notre pays ait jamais connu, a consacrés à l’avortement au cours des années précédentes, tant au Canada qu’à l’étranger.

Le budget de 388 pages, présenté par la ministre libérale des Finances, Chrystia Freeland, indique que « le renversement de l’arrêt Roe v. Wade aux États-Unis nous a rappelé que nous devons continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger l’accès des Canadiens à l’ensemble des services de santé sexuelle et génésique, y compris les soins liés à l’avortement ».

« Alors que le droit des femmes à choisir est menacé dans le monde entier, le gouvernement fédéral veille à ce que les services d’avortement soient accessibles partout au Canada. »

D’emblée, il convient de souligner qu’il ne s’agit pas d’un langage budgétaire, mais d’une rhétorique politique dans un document budgétaire. Comme l’a souligné Paul Tuns, rédacteur en chef de The Interim : « Les budgets doivent présenter le plan fiscal d’un gouvernement et éviter la rhétorique politique ».

« Selon ce critère, le budget 2023 de Trudeau-Freeland échoue à plusieurs reprises, notamment dans la courte section sur l’avortement. Les commentaires sur l’annulation de Roe v. Wade et les affirmations selon lesquelles “le droit d’une femme à choisir est menacé” dans le monde entier ne sont pas des éléments du budget. Il en va de même de l’insistance sur le fait que “l’avortement est un soin de santé”. Il n’est pas fait mention de la manière dont le gouvernement dépensera 36 millions de dollars pour promouvoir l’avortement, mais seulement de la rhétorique qui “justifie” sa décision. Il n’y a pas de plan, de schéma ou d’indicateurs sur la façon dont cet argent sera utilisé », a-t-il déclaré.

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Le gouvernement libéral poursuit en affirmant qu’il s’engage à faire en sorte qu’« aucun citoyen canadien ne paie de sa poche pour un avortement ».

« L’avortement est un soin de santé, et le gouvernement fédéral continuera de retenir les paiements du Transfert canadien en matière de santé aux provinces et aux territoires qui permettent que l’on facture ces services d’avortement aux patientes. Dans le budget 2023, le gouvernement continue de réduire les obstacles existants aux soins et veille à ce que les Canadiens aient accès à des informations exactes et culturellement sûres sur les soins de santé sexuelle et reproductive », indique le budget.

Le budget propose de fournir 36 millions de dollars sur trois ans, à partir de 2024-25, à Santé Canada pour renouveler le Fonds pour la santé sexuelle et reproductive. Ce fonds, selon le gouvernement, « soutient les organismes communautaires qui contribuent à rendre l’accès à l’avortement, ainsi qu’à d’autres informations et services de santé sexuelle et reproductive, plus accessible pour les populations vulnérables ».

Le gouvernement libéral a tort de considérer l’avortement comme un « soin de santé ».

Les soins de santé sont la fourniture organisée de soins médicaux aux personnes afin qu’elles puissent maintenir ou améliorer leur santé par la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies, des affections ou des blessures. La grossesse n’est pas une maladie ou une blessure. Les soins de santé visent à accroître la vitalité du bénéficiaire et ne mettent en aucun cas intentionnellement fin à la vie humaine. L’avortement étant le meurtre direct et intentionnel d’un être humain à naître vivant dans sa mère, l’avortement n’est pas un soin de santé.

Dans ce budget, le gouvernement ne se concentre pas sur la véritable « population vulnérable ». La population la plus vulnérable est celle des enfants dans le ventre de leur mère. L’avortement cible et tue quelque 100 000 enfants à naître chaque année. L’avortement est la première cause de décès au Canada, suivie du cancer et des maladies cardiaques.

Les enfants dans le ventre de leur mère sont des êtres humains à part entière, qui méritent les mêmes droits et protections que tout autre être humain. Les enfants sont le plus grand atout de notre pays et sa promesse d’avenir. Un pays qui tue ses propres enfants tue son avenir et son espoir.

Le groupe pro-avortement Action Canada, qui bénéficie d’une subvention de 10,9 millions de dollars du gouvernement canadien pour « améliorer la santé sexuelle et reproductive globale », a félicité les libéraux d’avoir entendu sa demande d’argent supplémentaire pour tuer des enfants à naître et d’y avoir donné suite.

« Action Canada a travaillé avec ses partenaires pour réclamer un budget fédéral qui soutienne et protège l’accès à l’avortement », a déclaré le groupe. « Action Canada est ravi que le budget fédéral 2023 comprenne un investissement de 36 millions de dollars sur trois ans dans le fonds pour la santé sexuelle et reproductive. Cela montre que le gouvernement prend des mesures concrètes pour améliorer l’accès », a-t-il écrit dans un article lundi.

Action Canada a également félicité les libéraux de leur précédent budget 2021, qui prévoyait un investissement de 45 millions de dollars sur trois ans pour les services « sexuels et reproductifs ». « L’impact de ce fonds a été profond. Il a permis aux gens d’avoir accès aux soins liés à l’avortement », a déclaré l’organisation.

Alors que le Parti libéral est fier de financer des services pro-avortement, il a promis de priver les centres de grossesse pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance. Si le plan de M. Trudeau est mis en œuvre, ces organismes devront, conformément à la législation canadienne actuelle sur les organismes de bienfaisance, disperser tous leurs actifs, y compris les biens, ou payer un « impôt de révocation » égal à 100 % de la valeur de tous leurs actifs restants, une fois qu’ils auront payé toutes leurs dettes. Cela signifie que chacune de ces organisations caritatives pro-vie subira une perte financière totale et sera dissoute si elle perd son statut d’organisation caritative. Si elles veulent continuer à fonctionner, elles devront repartir de zéro en tant que nouvelles organisations à but non lucratif.

M. Trudeau n’est pas un ami des femmes puisqu’il tente d’étrangler financièrement les organisations qui existent pour aider les femmes enceintes en situation de crise tout en acheminant des fonds vers les organisations qui veulent aider les femmes à tuer leur propre chair et leur propre sang.

Notre pays et ses dirigeants sont moralement malades dès lors que le meurtre de Canadiens à naître est inscrit dans un document budgétaire. Que faudra-t-il pour que notre pays se réveille et prenne conscience de la terrifiante réalité, à savoir que des enfants humains sont tués et que cette pratique est soutenue par les budgets gouvernementaux ? Le sang des innocents avortés monte de la terre. Qui entendra ce cri et y répondra ?



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