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Case X acceptée au Québec : identité neutre et déni de réalité

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)

Une loi introduisant la case « X » a été adoptée mardi au Québec, un projet de loi qui avait été déposé par le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette en 2021.

Selon La Presse, « Les personnes qui ne se considèrent ni hommes, ni femmes, pourront désormais, en toute légalité, cocher la case “X” sur les documents officiels fournis par l’État québécois … Celles qui s’affichent non binaires au moment de donner naissance à un enfant pourront, si elles le désirent, s’identifier en tant que “parent”, plutôt que père ou mère de leur bébé. »

Tenter d’effacer une réalité biologique, et tenter de détruire un élément nécessaire à la stabilité de l’enfant sont les conséquences graves du projet de loi. Si le parent est désorienté au point de ne plus reconnaître qui il est, comment l’enfant pourra-t-il le regarder comme un modèle à suivre ?

Le projet de loi prend racine dans un jugement datant de 2021. Le juge Gregory Moore, qui avait rendu « caducs plusieurs articles du Code civil jugés discriminatoires » en janvier 2021 était d’avis que « le Québec devait faire en sorte d’éliminer toute forme de discrimination portant sur la désignation du genre dans les documents émis par le Directeur de l’état civil. On ne devait plus forcer quelqu’un à s’identifier comme homme ou femme », précise La Presse.

Mais la racine néfaste s’enfonce plus loin qu’un simple jugement, elle s’enfonce dans le déni de l’ordre naturel, d’un aveuglement volontaire face à la réalité. Et pour tout être humain c’est réellement une régression plutôt qu’une avancée que de nier volontairement la réalité. Comme le dit le Père Thomas Crean dans un article sur l’enseignement de Saint Thomas d’Aquin, « notre intellect est... un pouvoir fait pour appréhender la vérité ».

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Le mouvement international de chapelet : un pas vers la restauration de la chrétienté ?


Groupe Le Québec prie à Beaumont en janvier.

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)

Avec ce mouvement international de prière à travers le monde, assistons-nous au début d’un retour de la société vers Dieu, d'un pas vers la restauration de la chrétienté ? Les sceptiques se demanderont quel impact cette initiative a réellement et concrètement sur le monde.

Regardons les faits.

Début du mois de décembre 2021 :

L’air se fait lourd. Les dégâts de la crise sociétale sonnent à la porte de nombreuses personnes. Un père de famille catholique sent l’appel d’agir face à l’isolement des personnes, face à la mort de la vie sociale, face aux difficultés dans les entreprises pour reprendre ses mots lors d’une entrevue sur Radio Courtoisie.

Louis-Pierre Laroche lance alors un appel aux Autrichiens : un simple appel de sortir, de sortir sur la place publique pour prier le chapelet fidèlement chaque semaine. L’appel allume une ardeur chez le peuple autrichien. Ils y répondent. En quelques jours, plus de 30 groupes de laïques catholiques se réunissent dans le pays pour prier le chapelet en public. La semaine d’après, une centaine d’endroits recouvrent les cartes de l’Autriche, de l’Allemagne, et de la Suisse.

Aujourd’hui :

Depuis cette première lancée, plus de 5000 endroits dans une trentaine de pays à travers le monde, de la Nouvelle-Zélande jusqu’au Canada, en passant par Dubaï et Londres, se rassemblent chaque semaine pour répondre à l’appel urgent. Un appel urgent à « prier pour la paix sociale ». Pour élever le débat. Pour prier tous ensemble. Pour renouer des vrais liens autour du chapelet, comme dit le fondateur.

Demain :

L’avenir du mouvement international est rempli d’espoir parce que dans l’ensemble, les groupes persévèrent, le nombre de personnes dans plusieurs groupes augmente, et même certains groupes doublent. Les gens continuent à être au rendez-vous.

Monsieur Laroche admet que l’homme fatigue. Mais c’est justement pour cela qu’« il faut du courage et de l’héroïsme. » Il faut de la patience et de la persévérance.

L’atteinte que peut avoir cette Croisade du Rosaire est puissante, en raison de sa qualité universelle — les jeunes enfants, les adultes, les personnes plus âges, les personnes de toute catégorie sociale peuvent y participer — de sa simplicité puisque comme l’affirme le fondateur, « Il suffit d’avoir un chapelet et un peu de courage » — et surtout de sa mission, celle de confier toutes les nations à Notre-Dame.

Aller de l’avant et continuer à propager le mouvement : l’efficacité avec laquelle les groupes de prière se sont répandus à travers le monde démontre la protection qu’ils reçoivent de Notre-Dame. Comme le faisait remarquer le père de 10 enfants, qui a déjà reçu des témoignages de conversions et de reconversions dans le cadre de son initiative, les « personnes qui prient le chapelet sont très, très calmes... et confiantes dans l’avenir ».

Pourquoi ? Tout simplement parce que quand « on prie le chapelet en public, on remet Dieu au centre de la société » et remettre Dieu au centre de la société, c’est retrouver l’ordre, la paix, et la justice.

Il ne reste plus qu’à nous demander : comment un tel mouvement qui touche tant d’individus, de familles, de villages, et de pays avec l’arme puissante prière ne pourrait-il pas alors être un pas vers la restauration de la chrétienté dans notre société ?

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Les adolescentes en Illinois pourront avorter à l’insu de leurs parents

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : AndrewLozovyi/Depositphotos

Déresponsabiliser : voilà l’objectif — involontaire peut-être, mais quand même présent — d’une nouvelle loi en Illinois « autorisant les jeunes filles à se faire avorter à l’insu de leurs parents » comme le rapporte LifeSiteNews.

L’ironie tragique de la situation est que « l’État n’autorise pas les mineures à se faire percer les oreilles sans le consentement parental ». Se faire percer les oreilles aurait donc plus de poids et de gravité que tuer son propre enfant à naître ?

Comment ces adolescentes auront-elles le courage d’affronter une grossesse non prévue seule, sans l’autorité, le support et les conseils de leurs parents, alors qu’elles pourront facilement avorter ? Seront-elles vraiment toutes conscientes que l’acte qu’elles croient faire sans laisser aucune trace porte la conséquence grave d’enlever une vie irremplaçable ?

Le représentant de l’État républicain Tom Morrison a affirmé avec justesse que « Devenir enceinte en tant que mineure est une affaire très sérieuse, tout comme se faire avorter chirurgicalement ou chimiquement en tant que mineure est une affaire très sérieuse... Dans les deux cas, les parents ont le droit de savoir ce qui se passe avec leurs enfants. »

L’État prétend enlever la responsabilité primordiale aux parents de guider, de protéger, de conseiller, de défendre, d’aider, et de veiller sur leurs filles en laissant celles-ci agir dans leur dos.

Mgr Thomas Paprocki, évêque du diocèse de Springfield en Illinois, a qualifié la signature du projet de loi de « moment sombre et honteux dans l’histoire de l’État de l’Illinois... Il est frappant de constater à quel point cette législation fournit couverture, secret et obscurité sur les mauvaises actions ». » Moment sombre et moment tragique autant pour les parents et leurs droits que pour les jeunes filles et leur besoin d’appui parental.

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Un homme armé menace de tuer le juge conservateur Brett Kavanaugh

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sasun Bughdaryan/Adobe Stock

À l’approche de la décision de la Cour Suprême américaine pouvant renverser Roe v. Wade, et ainsi révolutionner les droits des enfants à naître aux États-Unis, la rage et la violence des pro-avortement se fait voir.

LifeSiteNews rapporte qu’« Un homme qui aurait dit à la police qu’il voulait tuer Brett Kavanaugh, le juge catholique conservateur de la Cour suprême, a été arrêté devant la maison familiale de Kavanaugh vers 1 h 45 du matin la nuit dernière. »

« Selon une plainte pénale accusant Nicholas John Roske de tentative de meurtre d’un juge fédéral, deux agents adjoints américains ont aperçu Roske sortir d’un taxi devant le domicile de Kavanaugh vers 1 h 5 du matin... Peu de temps après, le comté de Montgomery a reçu l’appel de Roske disant qu’il était suicidaire et qu’il était venu tuer Kavanaugh », affirme The Washington Post.

Il aurait été retrouvé armé entre autres d’un « Glock 17 avec deux chargeurs et des munitions... un couteau tactique, un marteau, un tournevis... »

La tentative de meurtre est reliée à la question pendante du renversement de Roe v Wade puisqu’« Après son arrestation, selon l’affidavit, Roske a déclaré à la police qu’il était contrarié par la fuite d’un projet d’avis qui annulerait le droit constitutionnel à l’avortement et également par la récente fusillade dans une école à Ulvade, au Texas », continue le journal américain.

L’avortement soulève non seulement de la controverse, de la violence, et de la haine, mais surtout il fait ressortir l’inhumanité d’une civilisation. Tuer des millions d’êtres humains sans défense, ou menacer de mort un concitoyen, ne représente pas des réactions dignes d’une société juste, libre, et respectueuse de ses membres.

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Des écoles « catholiques » hissent le drapeau arc-en-ciel pour le mois de la « fierté »

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Trey Musk/Unsplash

À l’occasion du mois de la « fierté », le mois LGBT par excellence pour ceux qui se réclament de ce sigle, les équipes de sport, les écoles, les corps de police, même notre parlement, et tous les groupes imbibés de la culture de mort font voler les couleurs LGBT pour démontrer leur support envers l’idéologie contre nature qu’est l’idéologie LGBT.

Présence-information religieuse a annoncé que « Pour une deuxième année consécutive, les écoles secondaires du Conseil scolaire catholique MonAvenir vont hisser, durant tout le mois de juin, le drapeau arc-en-ciel afin de souligner le mois de la Fierté. »

Catholicisme.

Drapeau arc-en-ciel.

Deux mots qui ne sont pas compatibles.

Comme un article percutant de LifeSiteNews affirme dans son titre, « Conduire quelqu’un en enfer n’est pas un acte d’amour, et il n’y a pas de quoi en être “fier” ». L’enseignement de l’Église autant que les préceptes de la Bible sont clairs : les actes contre nature mènent inévitablement ceux qui les font volontairement en enfer parce qu’ils rejettent la loi naturelle, une loi instituée par Dieu lui-même.

En hissant le drapeau arc-en-ciel, les écoles catholiques MonAvenir vont directement à l’encontre d’une des missions principales de l’éducation, celle d’élever les âmes vers le Beau, le Bien, et le Bon, et ainsi de les guider sur le chemin du bonheur.

Mais accepter l’acte contre nature des personnes LGBT, c’est les encourager à poursuivre leur descente vers l’enfer, et conséquemment leur éloignement du bonheur. Même le directeur de l’éducation et le secrétaire-trésorier de ce conseil scolaire, André Blais a admis que, « Par ce geste, nous affirmons de façon claire et non équivoque que tous sont les bienvenus au sein de nos écoles catholiques, incluant ceux qui s’identifient à la communauté 2SLGBTQIA+. Ils font partie de la famille », dans une famille, les membres ne devraient-ils pas s’entraider au lieu de se tirer vers le bas ?

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La question fondamentale de l’avortement : le fœtus est-il ou non une personne humaine ?

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)

Vous cherchez la solution pour débattre efficacement avec les pro-avortement ?

Un article de LifeSiteNews donne la réponse : « exigez qu’ils répondent à la question fondamentale. » Tous les slogans hystériques des pro-avortements, tous les appels au « droit des femmes », au « droit de tuer son propre enfant à naître », à la « liberté de choisir » ne pourront jamais répondre à cette question fondamentale.

Le point de départ de toute conversation, de tout débat sur l’avortement devrait être : « Le fœtus est-il ou non une personne humaine ? » Parce que « S’il l’est, il a un droit à toutes les protections dont bénéficient toutes les autres personnes humaines. »

La question trop controversée, et presque taboue de l’avortement est aussi simple que cela. L’humanité de l’enfant à naître est-elle un fait incontestable ?

Comme l’article de Charlie Johnston l’admet, « Se concentrer sur l’humanité fondamentale de l’enfant à naître ne réglera pas le problème avec ceux qui sont investis dans la défense de l’avortement. Il s’agit plutôt d’un plan de bataille qui, s’il est rigoureusement respecté, en fera un reste toujours décroissant et peu recommandable. »

À la lumière du possible renversement de Roe v. Wade, une décision qui affectera non seulement le géant américain mais aussi le Canada, il est nécessaire de lancer cette « question fondamentale » avant de s’emballer dans des slogans non scientifiques et non rationnels des pro-avortement.

En conclusion, l’auteur de LifeSiteNews lance un appel à aller de l’avant et à poursuivre le combat pro-vie : « Le travail des pro-vie ne sera pas terminé tant que notre culture ne reconnaîtra pas pleinement la dignité humaine et le droit irrévocable à la vie de chaque personne, quel que soit son stade de développement. Restez concentré sur cette question, et beaucoup d’entre nous vivront peut-être pour voir le jour où chaque personne innocente sera valorisée et protégée. »

Pour en savoir plus sur l’humanité de l’enfant à naître voir : L’embryon est-il un être humain ?

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Avortements médicamenteux au Québec pratiqués par des médecins sans formation ?

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : rocketclips/Adobe Stock

Le comité de veille en avortement du Québec a émis un communiqué de presse hier matin pour protester contre la persistance du Collège de médecins du Québec à maintenir les « restrictions inappropriées qui contribuent à limiter l’accès à l’avortement par médicaments au Québec ».

Selon le communiqué, « Le Comité de veille en avortement du Québec... a demandé le 27 avril dernier au CMQ de retirer ses exigences injustifiées qui obligent les médecins à suivre une formation théorique et pratique pour obtenir l’autorisation de pratiquer des avortements médicamenteux (AM), puis leur exigent de procéder à une échographie systématique préalable à l’obtention d’un AM. »

Le silence que le comité a reçu en réponse à leur protestation est « préoccupant » selon lui. Ce qui est peut-être plus préoccupant, c’est l’idée que les avortements médicamenteux devraient être pratiqués par des médecins n’ayant pas reçu la formation prescrite. Et après les féministes prétendent défendre la sécurité des femmes ?

Mais la première préoccupation qui devrait peser sur tous les Québécois et Québécoises, et tous les habitants du Canada, est le fait que l’avortement est encore légal dans un pays qui inscrit dans sa Charte des droits et libertés depuis 1982 « Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne. »

C’est cette injustice-là, l’injustice de l’avortement, qui est réellement préoccupante.

Pour Marie-Ève Blanchard, formatrice chez Les Passeuses (une entreprise qui est membre de la Fédération du Québec pour le planning des naissances) « Il est nécessaire de le dire et de le redire : des problèmes d’accès à l’avortement, il y en a ici, au Québec. L’implantation de la pilule abortive à la grandeur du Québec serait une solution pour améliorer l’accessibilité. »

Il est surtout nécessaire de dire et de redire que des problèmes de respect pour les enfants à naître, et un manque d’appui pour les femmes enceintes en difficulté, il y en a dans notre province, et dans notre pays ; et ces problèmes doivent être résolus.

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L’opposition officielle en Pologne dépeint le « registre de grossesses » comme « outil de répression »

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Tierney/Adobe Stock

La rage des libéraux polonais se fait entendre en réaction à l’annonce du nouveau « registre de grossesses » en Pologne. Selon RFI, « Le ministre de la Santé a donné son feu vert pour que les médecins inscrivent sur une plateforme numérique médicale si une patiente est enceinte. »

Pour l’opposition parlementaire en Pologne ce registre « pourrait fournir... “un nouvel outil de répression” envers les femmes, dans un pays où l’avortement est pratiquement interdit » rapporte TVA Nouvelles, alors qu’il permet simplement « à tout médecin d’aider les patientes aussi bien en Pologne qu’à l’étranger, dans d’autres États de l’UE » en fournissant « des informations concernant la grossesse [qui] doivent figurer dans ce registre à côté de celles sur des maladies, passées ou en cours, des visites médicales, des traitements ou encore le groupe sanguin. »

Dans un pays où l’avortement est restreint, et où il y a moins de 2000 avortements par année pour une population actuelle de 19 613 735 femmes, les féministes s’enflamment à l’annonce du registre parce qu’il représenterait entre autres un moyen pour le système médical de savoir si elles ont eu un avortement ou non.

Le nouvel outil médical n’arrange pas les militantes pro-avortement ? Elles protestent et font entendre leur désapprobation. Par contre, si une mesure ouvrant l’accès à l’avortement en Pologne venait à passer, elles n’auraient plus rien à dire.

La question de l’avortement tourne souvent autour d’un égoïsme puissant ; un enfant à naître devient un problème qui doit être supprimé le plus rapidement possible seulement lorsque cela n’arrange pas les femmes. Par contre, lorsqu’avoir un enfant les arrange, il n’y a plus besoin de le supprimer.

Où est passée la reconnaissance de la valeur intrinsèque de la vie humaine ?

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Prescription de suicide assisté par visioconférence

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : tippapatt/Adobe Stock

La course déchaînée de la culture de mort à travers le monde devient de plus en plus folle. Du meurtre d’une personne âgée et vulnérable par euthanasie, aux demandes de mort anticipées, la culture de mort agrandit sa portée avec sa dernière modernisation du suicide : le suicide par visioconférence.

Le site d’actualité bioéthique Généthique rapporte que « Le 27 avril 2022, une loi sur le suicide assisté des personnes en phase terminale a été adoptée dans le Vermont, Etat du Nord-Est des Etats-Unis. Désormais, un médecin peut prescrire une substance létale, par visioconférence, sans examiner le patient. »

Selon Bioethics Observatory, les conditions qui s’appliquent sont les suivantes :

  • le médecin doit documenter qu'il y a eu deux demandes verbales du patient,
  • qu'il était en phase terminale,
  • qu'il a été physiquement examiné par un médecin.
  • et un délai minimum de 15 jours doit s'écouler entre les deux demandes.

Ainsi, le médecin qui examine le patient n’est pas nécessairement le même que celui qui l’« assiste » virtuellement durant son suicide.

Se suicider devient aussi banal qu’une visioconférence, et ce, avec l’appui de la législation et des professionnels de santé d’un état américain. La nouvelle pratique s’étendra-t-elle de l’autre côté de la frontière ?

Le pire, ce n’est pas la rapidité ni la banalité avec laquelle le suicide assisté se répand, mais surtout le fait que cet acte contre nature - contre l’instinct naturel de survie de l’être humain - est approuvé légalement et socialement. Les législateurs autant que les médecins et tous les citoyens qui appuient cette pratique ne valoriseraient-ils plus la droiture et le respect ?

Il n’y a pas de doute que le suicide assisté accomplit parfaitement la mission de la culture de mort, celle de violer le respect du caractère sacré de la vie humaine parce qu’elle est un don divin. Après tout, qu’ils le veuillent ou non, ceux qui militent pour implanter la culture de mort luttent directement contre la vie, et conséquemment, contre l’Auteur de la vie.

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« Si chaque enfant en Amérique avait un père aimant à la maison... »

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Anastasiya/Adobe Stock

« Si chaque enfant en Amérique avait un père aimant à la maison, nous aurions à faire face à beaucoup, beaucoup moins de problèmes en tant que société », a déclaré DeSantis au cours d’une entrevue le 27 mai.

LifeSiteNews rapporte qu’« En avril, DeSantis a signé une loi reliant les garçons à des programmes de mentorat et les hommes à des services de carrière dans l’espoir d’unir les enfants aux pères. »

La perspicacité du gouverneur de la Floride DeSantis sur l’importance de la paternité est révélatrice, surtout pour une société qui s’écroule tranquillement, et dans laquelle les familles se brisent, les mères se retrouvent seules, les enfants sont déstabilisés.

La société est simplement hostile à la Famille, car ce que DeSantis dit au sujet du père est aussi applicable à la mère.

Récemment au cours de la période de questions d’un point de presse, la députée de Sherbrooke de Québec solidaire et responsable en matière d’éducation, de famille, et de condition féminine, Christine Labrie « a lu un témoignage poignant d’une femme qui s’est fait avorter à cause du manque de places en garderie. »

Des histoires comme celle-ci ne devraient jamais se produire. Une mère ne devrait jamais se sentir obligée de choisir entre la vie de son enfant et une place à la garderie.

En premier lieu, les mères ne devraient pas être obligées d’abandonner leurs enfants à la garderie pour partir travailler. Si chaque enfant avait une mère aimante à la maison, pour emprunter les paroles à DeSantis, qui pouvait prioriser ses enfants par-dessus un travail, il y aurait certainement moins de problèmes dans la société.

La société si hostile à la maternité, si hostile à la paternité, et si hostile aux familles ne devrait-elle pas plutôt favoriser un environnement permettant à tout enfant d’avoir une famille stable, et des parents présents et aimants ?

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