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Le Bloc Québécois ne veut plus de la prière d’ouverture à la Chambre des communes


Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Nouvelle trouvée grâce au site Le Peuple ― Photo : Mariannlï/Flickr

Mercredi dernier, le Bloc Québécois publiait un communiqué de presse, afin de dénoncer la décision de la Chambre des communes de passer outre la proposition, d’un des membres du Bloc, de remplacer la prière quotidienne d’ouverture des travaux parlementaires par un moment de recueillement, vexant ainsi ces farouches partisans de laïcité : 

Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Marilène Gill, députée de Manicouagan, déplorent la décision de la Chambre des communes de s'opposer au remplacement de la prière quotidienne qui marque le début de ses travaux par un moment de recueillement.

« Un État qui se prétend laïque ne peut pas, au début de ses travaux quotidiens, commencer par une intervention référant à "Dieu tout-puissant″. Par simple cohérence et par respect pour la laïcité et la diversité, le Bloc Québécois demande que cette archaïque prière soit remplacée par une minute de recueillement » a déclaré Yves-François Blanchet.

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Une minute de recueillement sans signification est incohérent, et le fait qu’une prière soit un tant soit peu ancienne ne la rend pas pour autant obsolète. Le communiqué de presse continue :

Chaque jour de séance, avant le début des travaux et leur diffusion télévisée, le président de la Chambre des communes récite la prière suivante : « Dieu tout-puissant, nous te remercions des nombreuses grâces que tu as accordées au Canada et à ses citoyens, dont la liberté, les possibilités d'épanouissement et la paix. Nous te prions pour notre souveraine, la reine Elizabeth, et le gouverneur général. Guide-nous dans nos délibérations à titre de députés et aide-nous à bien prendre conscience de nos devoirs et responsabilités [...] ».

« ... Accorde-nous la sagesse, les connaissances et la compréhension qui nous permettront de préserver les faveurs dont jouit notre pays afin que tous puissent en profiter, ainsi que de faire de bonnes lois et prendre de sages décisions. Amen. » C’est ainsi que se termine la prière tant décriée, d’après le site du Parlement du Canada. Ce que cette prière aurait à gagner, c’est qu’on y fasse référence à la Vierge Marie et à Notre Seigneur Jésus-Christ. Le communiqué de presse rajoute :

Le Bloc Québécois a déposé la demande suivante, nécessitant l'appui unanime des parlementaires : « Que cette Chambre mette un terme à la prière quotidienne d'ouverture de séance à la fin de la présente législature et qu'elle soit remplacée par un moment de recueillement ». Tant les libéraux que les conservateurs se sont opposés à cette motion.

« C'est décevant de constater que les parlementaires fédéralistes s'opposent à la laïcité au Québec, mais imposent la prière à Ottawa. Pour le Bloc Québécois, la prière est un choix personnel qui n'a pas sa place en introduction aux travaux de ceux et celles qui votent nos lois. Si les députés des autres partis veulent prier, qu'ils aillent à l'église. Les Québécoises et les Québécois veulent un État laïque. Et ce que le Québec veut, le Bloc le veut », a conclu Marilène Gill.

Il n’est pas si sûr que le Québec veuille être si laïciste que ça, surtout si l’on considère que si la majorité de l’Assemblée nationale a voté en faveur du retrait du crucifix du Salon bleu, la plus grande partie des Québécois était pour son maintien.

Du reste, la prière est certes un choix, mais le bien commun exigerait que des prières publiques soient dites et que le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur l’État soit reconnu.



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