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La violence est au cœur même du mouvement radical pour l’avortement au Canada

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Miguel Bruna/Unsplash

16 mars 2023 (LifeSiteNews) — Si vous écoutez le premier ministre Justin Trudeau, Joyce Arthur de la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, ou une grande partie des médias canadiens, vous pourriez avoir l’impression que les militants de l’avortement et les cliniques d’avortement ont besoin d’être protégés contre les pro-vie pacifiques. C’est pourquoi les politiciens progressistes de tout le pays ont adopté des « zones tampons » autour des cliniques d’avortement, et pourquoi Arthur et d’autres ont accusé les pro-vie de violence simplement pour avoir souligné que l’avortement est un acte de violence qui met fin à la vie d’un enfant humain.

C’est pourquoi je félicite CTV Kitchener d’avoir rapporté une histoire qui aurait ordinairement été ignorée par les médias canadiens :

Une femme de 28 ans de Guelph a été accusée d’agression armée après avoir prétendument jeté du café sur deux manifestants anti-avortement au centre-ville. Selon la police, l’incident s’est produit mardi vers 9 h 30 près du chemin Eramosa et de la rue Woolwich.

La police indique que les deux pro-vie manifestaient silencieusement lorsque l’accusée est passée en voiture et a fait un « geste obscène » à leur égard. La police affirme que la femme s’est ensuite arrêtée à proximité et a jeté le contenu d’un thermos sur les manifestants, qui ont tous deux reçu du café. La conductrice aurait également déclaré que si les manifestants étaient toujours là dans une heure, elle reviendrait « avec des balles ». La police a retrouvé la femme un peu plus loin et l’a inculpée de deux chefs d’agression armée et de deux chefs de menaces. Elle doit comparaître devant un tribunal de Guelph le 2 mai.

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La réalité est que la violence liée à l’avortement au Canada ne circule que dans un sens : elle est perpétrée par les partisans de l’avortement contre les pro-vie. D’ailleurs, Joyce Arthur elle-même a noté que la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada « ne s’oppose pas à la violence lors des manifestations pour des raisons morales », mais uniquement pour la raison pragmatique qu’elle est inefficace. En effet, elle a répondu à des exemples de militants pro-vie agressés — généralement des jeunes femmes — en insistant sur le fait que ces jeunes femmes avaient manifestement « provoqué » leurs agresseurs, ce qui est un exemple de culpabilisation des victimes à son paroxysme. Les militants canadiens de l’avortement sont tout à fait favorables aux droits des femmes, à condition que celles-ci se taisent et rentrent dans le rang.

En effet, lorsqu’une vidéo de Jordan Hunt, partisan de l’avortement, donnant un coup de pied circulaire à la militante pro-vie Mary Claire Bissonnette à Life Chain est devenue virale il y a quelques années, la blogueuse canadienne de gauche Nora Loreto a insisté sur le fait qu’elle l’avait bien cherché, écrivant sur Twitter qu’elle était responsable de la situation : « Oui, je lui reproche d’avoir provoqué la personne qui l’a attaquée. C’est exact. Je n’ai que faire de ces tactiques “gonzo” merdiques qui vous font tous perdre la tête. Ce que ces idiots veulent que l’État fasse aux femmes est un million de fois pire ». En réponse à une vidéo montrant un homme barbu donnant un coup de pied au visage d’une jeune femme, Loreto s’est rangée du côté de l’homme. Parce qu’elle est féministe, vous comprenez.

Tout cela est logique si l’on considère que la violence est au cœur même de la vision du monde des défenseurs de l’avortement. Ils pensent que pour vivre leur vie comme ils l’entendent, ils doivent avoir le droit de tuer les enfants avant leur naissance. La violence à l’encontre des êtres humains qu’ils considèrent comme gênants est la prémisse de leur système de croyances. Les enfants à naître qui gênent peuvent être pris en charge dans une clinique entourée d’une bulle qui garantit qu’aucun pro-vie ne peut offrir d’assistance ou d’alternative. Et les jeunes femmes qui ne croient pas avoir besoin du « droit » de tuer leurs enfants pour être égales aux hommes peuvent être soumises à la violence — même à la violence masculine — parce que leur voix et leurs opinions dérangent ceux qui veulent prétendre qu’ils parlent au nom des femmes alors que ce n’est manifestement pas le cas.

Tel est le mouvement canadien en faveur de l’avortement.



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