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La ville de Lubbock au Texas interdit l’avortement sur son territoire et devient « Sanctuaire pour les enfants à naître »

Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

La ville de Lubbock, au Texas, est de nouveau libérée des avortements depuis que ses habitants ont adopté en mai une ordonnance interdisant le meurtre des bébés à naître.

L’ordonnance « Sanctuaire pour les enfants à naître » est entrée en vigueur mardi et, selon les défenseurs de la vie, le Centre Planned Parenthood de Lubbock a donc cessé de pratiquer des avortements.

Pendant sept ans, aucun avortement n’avait été pratiqué à Lubbock, après la fermeture du dernier centre d’avortement en 2013. L’année dernière (2020), cependant, Planned Parenthood y a ouvert un nouvel établissement et a commencé à avorter des bébés à naître en avril. Ce changement a suscité une action rapide de la part des défenseurs de la vie dans la ville et, le 1er mai 2021, les résidents ont voté massivement en faveur d’une ordonnance interdisant les avortements dans les limites de la ville.

Cette ordonnance est maintenant appliquée. Mardi, Mark Lee Dickson, directeur de Right To Life of East Texas et fondateur de l’initiative Sanctuary Cities for the Unborn, a confirmé que Planned Parenthood se conforme à l’ordonnance.

« Planned Parenthood est bien avisée de cesser de pratiquer des avortements à Lubbock », a-t-il déclaré à LifeNews. « Nous sommes impatients de voir d’autres villes du Texas faire ce qui est nécessaire pour protéger leurs villes des avortements qui sont commis dans leur territoire. En ce moment, nous voyons beaucoup d’intérêt à Centerville, San Angelo et Tyler, et nous avons bon espoir de voir ces villes et d’autres interdire l’avortement à l’avenir. »

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Dans une déclaration, Planned Parenthood a déclaré qu’elle cessera de pratiquer des avortements jusqu’à ce qu’ils soient « légalement autorisés », rapporte Everything Lubbock.

« L’interdiction de l’avortement viole le droit constitutionnel des patients à l’avortement, et nous sommes devant les tribunaux pour bloquer cette interdiction pour les patients de Lubbock », peut-on lire dans la déclaration. « L’interdiction de l’avortement à Lubbock crée des obstacles importants et la nécessité de parcourir un minimum de 600 milles aller-retour ou hors de l’État pour les patients qui cherchent à obtenir un avortement. »

Vendredi, Planned Parenthood a demandé à un juge fédéral de bloquer l’application de l’ordonnance, mais le juge n’a pas encore rendu sa décision, rapporte KJTV 34.

Auparavant, le juge de district américain James Hendrix avait demandé l’avis du Solicitor General du Texas Judd Stone sur la question. Dans une lettre à Hendrix datée du 31 mai, qui a été fournie à LifeNews, Stone a exposé ses objections aux revendications de Planned Parenthood.

« À notre avis, Planned Parenthood n’a pas démontré que l’ordonnance de Lubbock est incompatible avec la loi de l’État », écrit Stone.

Lubbock est la plus grande ville des États-Unis — et la première possédant un centre d’avortement — à adopter une ordonnance visant à protéger les bébés à naître contre l’avortement. L’application de cette ordonnance est une bonne nouvelle pour l’avenir des bébés à naître et pour les autres villes qui espèrent également les protéger grâce aux ordonnances « Sanctuaire pour les enfants à naître ».

L’ordonnance « Sanctuaire pour les enfants à naître » reconnaît que les bébés à naître sont des êtres humains précieux qui méritent d’être protégés par la loi. Elle interdit les avortements dans les limites de la ville et décrit les conséquences juridiques pour les avorteurs qui pratiquent des avortements sur des bébés à naître. Elle ne pénalise pas les femmes qui cherchent à avorter ou qui le font, et n’interdit pas les avortements lorsque la vie de la mère est en danger.

L’ordonnance comporte des mécanismes d’application publics et privés. Le mécanisme d’application public prévoit des amendes contre l’avorteur et toute personne qui aide à pratiquer un avortement dans les limites de la ville. Cependant, elle ne peut être appliquée tant que l’arrêt Roe v. Wade n’est pas annulé.

Cependant, le mécanisme d’application privé est immédiat. Elle rend les avorteurs et ceux qui les aident « responsables en matière de délit civil envers un parent survivant de l’enfant à naître avorté, y compris la mère, le père, les grands-parents, les frères et sœurs ou les demi-frères et sœurs de l’enfant à naître », ce qui signifie que l’avorteur peut être poursuivi pour avoir avorté l’enfant à naître.

C’est sur cette responsabilité que porte principalement l’action en justice de Planned Parenthood. La firme d’avortements affirme que l’ordonnance « impose une responsabilité substantielle à toute personne qui procure, pratique, aide ou encourage un avortement à Lubbock » et qu’elle constitue donc un obstacle important à l’accès des femmes à l’avortement.

Près de 30 villes du Texas, du Nebraska et de l’Ohio ont adopté des ordonnances « Sanctuaire pour les enfants à naître », et d’autres envisagent d’agir ce printemps.

Les activistes de l’avortement ont tenté d’arrêter l’effort de Sanctuary for the Unborn, mais, l’année dernière, les pro-vie ont remporté une victoire lorsque l’American Civil Liberties Union a abandonné son procès contre les ordonnances « Sanctuaire pour les enfants à naître » dans sept autres villes du Texas.



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