Notre-Dame de Guadalupe.
Par Diego G. Passadore — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
11 décembre 2024 (LifeSiteNews) — J’ai été interrogé lors d’une entrevue par une survivante d’un avortement provoqué raté qui a pardonné à sa mère, et il est donc devenu impératif pour moi de partager quelques réflexions sur la pratique courante de l’avortement provoqué aujourd’hui.
Quelles que soient les méthodes contraceptives « avancées » utilisées, une femme peut toujours devenir enceinte. Et bien souvent, la solution au problème — que beaucoup appellent un « droit » — est l’avortement provoqué. Il s’agit d’une pratique légale dans de nombreux pays ; un pays, déjà, a fait de l’avortement provoqué le fondement de sa patrie en l’inscrivant dans la constitution, et il existe même un soutien gouvernemental pour le mettre en œuvre.
Pour ne rien arranger, les personnes qui prient silencieusement devant un établissement pratiquant l’avortement se retrouvent parfois en prison. L’avortement provoqué signale l’émergence d’une société qui, en encourageant la culture de la mort et en étant plus disposée à tuer qu’à aimer, s’est égarée et avance vers sa destruction finale éventuelle.
Puisque certains hommes et femmes qui se disent chrétiens sont en faveur de l’avortement provoqué, je vais essayer de répondre à la question : l’avortement provoqué est-il un acte d’amour du chrétien pour son prochain ou un acte d’iniquité et de malice ?
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L’enfant à naître est-il un être humain ?
L’argument le plus souvent avancé pour justifier l’avortement provoqué est que l’enfant à naître n’est pas un être humain.
Cependant, si nous regardons le Catéchisme de l’Église catholique n° 366, il dit que « l’Église enseigne que chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu — elle n’est pas “produite” par les parents — ; elle nous apprend aussi qu’elle est immortelle ».
L’Église catholique s’est prononcée sur le sujet, et très clairement, dans la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur l’avortement provoqué — Quaestio de abortu, du 18 novembre 1974. Voici quelques extraits de cette déclaration :
6.… Dans la Didachè, il est dit clairement : « Tu ne tueras pas par avortement le fruit du sein et tu ne feras pas périr l’enfant déjà né (6). » Athénagoras souligne que les chrétiens tiennent pour homicides les femmes qui utilisent des médecines pour avorter ; il condamne les meurtriers d’enfants, y compris de ceux qui vivent encore dans le sein de leur mère, « où ils sont déjà l’objet des soins de la Providence divine (7) ». Tertullien n’a peut-être pas toujours tenu le même langage ; il n’en affirme pas moins clairement le principe essentiel : « C’est un homicide anticipé que d’empêcher de naître : peu importe qu’on arrache l’âme déjà née ou qu’on la fasse disparaître naissante. Il est déjà un homme celui qui le sera. »
7.... le IIe Concile du Vatican, présidé par Paul VI, a très sévèrement condamné l’avortement : « La vie doit être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception ; l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables ».
« 12. ... Dès que l’ovule est fécondé, se trouve inaugurée une vie qui n’est celle ni du père, ni de la mère, mais d’un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne sera jamais rendu humain s’il ne l’est pas dès lors ».
Dans l’Instruction Donum Vitæ de la Congrégation pour la doctrine de la Foi Sur le respect de la vie humaine naissante et la dignité de la procréation, datée du 22 février 1987, la section I.1 affirme :
« ... les conclusions scientifiques sur l’embryon humain fournissent une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition d’une vie humaine : comment un individu humain ne serait-il pas une personne humaine ? »
Dans l’encyclique Evangelium Vitæ du pape saint Jean-Paul II sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine, 25 mars 1995, il y a toute une section, « J’étais encore inachevé, tes yeux me voyaient » (Ps 139 [138], 16) : le crime abominable de l’avortement, de 58 à 63, qui, en raison de sa longueur, n’est pas incluse ici.
Dans l’instruction Dignitas Personæ de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur certaines questions bioéthiques, du 8 septembre 2008, à la section 5, il est dit :
« De fait, la réalité de l’être humain, tout au long de son existence, avant et après sa naissance, ne permet d’affirmer ni un changement de nature ni une gradation de la valeur morale, car il possède une pleine qualification anthropologique et éthique. L’embryon humain a donc, dès le commencement, la dignité propre à la personne ».
Dans son homélie du 27 novembre 2010, le pape Benoît XVI a déclaré : « Il existe des tendances culturelles qui cherchent à anéantir la dignité de l’embryon humain » :
« Il existe des tendances culturelles qui cherchent à anesthésier les consciences par des motivations qui sont des prétextes. À propos de l’embryon dans le sein maternel, la science elle-même met en évidence son autonomie capable d’interagir avec sa mère, la coordination de processus biologiques, la continuité du développement, la complexité croissante de l’organisme. Il ne s’agit pas d’une accumulation de matériel biologique, mais d’un nouvel être vivant, dynamique et merveilleusement ordonné, un nouvel individu de l’espèce humaine. Il en a été ainsi pour Jésus dans le sein de Marie ; il en a été ainsi pour chacun de nous dans le sein de sa mère. Avec l’antique auteur chrétien Tertullien, nous pouvons affirmer : “Il est déjà un homme celui qui le sera” (Apologeticum IX, 8) ; il n’y a aucune raison de ne pas le considérer comme une personne dès sa conception. »
Le Catéchisme de l’Église catholique parle de l’avortement provoqué aux numéros 2270 à 2275, dans lesquels, entre autres, il établit « la gravité du crime commis, le dommage irréparable causé à l’innocent mis à mort, à ses parents et à la société tout entière ». Il est aussi odieux de tuer un enfant à naître que de tuer un enfant déjà né, et nous faisons donc face au massacre criminel d’enfants innocents à naître. Ceux qui commettent ces crimes inadmissibles avec leurs enfants sont des Caïn des temps modernes, à qui Dieu demandera, au jour du jugement dernier : « Où est ton enfant ? »
Le sacrifice d’enfants dans la Bible
L’Église catholique est très claire sur l’avortement provoqué. Voyons ce que dit la Bible à propos des enfants sacrifiés aux dieux païens : « Tu ne donneras aucun de tes enfants pour le faire passer par le feu en l’honneur de Moloch, et tu ne profaneras pas le nom de ton Dieu. Je suis Yahweh » (Lv 18, 21). Le sacrifice d’enfants est un péché qui conduit à la mort :
« Tu diras aux enfants d’Israël :
Quiconque d’entre les enfants d’Israël ou d’entre les étrangers qui séjournent en Israël donne à Moloch l’un de ses enfants, sera puni de mort : le peuple du pays le lapidera.
Et moi, je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de son peuple, parce qu’il aura livré un de ses enfants à Moloch, pour souiller mon sanctuaire et profaner mon saint nom.
Si le peuple du pays ferme les yeux sur cet homme quand il donnera de ses enfants à Moloch, et ne le fait pas mourir, moi, je tournerai ma face contre cet homme et contre sa famille, et je le retrancherai du milieu de son peuple, avec tous ceux qui se prostituent comme lui en se prostituant à Moloch. » (Lv 20, 2-5)
Cette pratique s’est poursuivie malgré les avertissements, car Moloch est nommé dans 2 R 23,10, Is 57,9, Jér 32,35 et Ac 7,43. Mais pour l’enfant à naître, nous avons déjà vu que « C’est un homicide anticipé que d’empêcher de naître : peu importe qu’on arrache l’âme déjà née ou qu’on la fasse disparaître naissante. Il est déjà un homme celui qui le sera. »
La conséquence d’un avortement provoqué, où le ventre qui forme cet enfant le rejette et l’envoie à la mort sans nom et sans remords, répandant le sang innocent d’un enfant à naître, est qu’il s’agit d’une initiation meurtrière, d’un sacrifice humain qui rend un culte au diable, puisqu’il s’agit d’un homicide et d’un crime abominable.
Aux promoteurs et à ceux qui profitent des avortements provoqués, il faut appliquer ces paroles de Jésus-Christ : « Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. » (Jn 8,44) Et avec les millions d’avortements provoqués ces derniers temps, nous collaborons avec le diable pour séparer l’humanité de Dieu, [la conduire] vers le mal, ce qui se traduit, entre autres, par la multiplication des guerres et des divisions sur toute la planète.
Et une attitude passive qui ferme les yeux sur la gravité de ces crimes est inadmissible et aussi condamnable aujourd’hui qu’elle l’était dans les temps anciens.
Les sacrifices humains et Notre-Dame de Guadalupe
Le peuple aztèque pratiquait des sacrifices humains dans le cadre de ses rituels pour honorer ses dieux. Pourtant, à partir du XVIe siècle, avec les apparitions de Notre-Dame de Guadalupe à l’Indien Juan Diego en 1531, on a assisté à une conversion massive des Indiens au christianisme, estimant à neuf millions le nombre de conversions en neuf ans — une chose impensable par l’effort humain, qui nous rappelle la conversion de Ninive par les avertissements du prophète Jonas, une chose humainement impossible.
Le Fiat de la Vierge Marie, un cri pour la vie des enfants à naître
Contemplons le Fiat de la Vierge Marie, qui peut aider l’humanité à ouvrir les yeux et à cesser d’offrir des sacrifices humains qui rendent un culte au diable. La réponse de Marie à l’Ange, « Comment cela se fait-il, puisque je n’ai pas de relations avec un homme ? » montre clairement que lui dire qu’elle devait être mère n’était pas dans ses projets, mais que rester vierge l’était, même si elle était mariée à saint Joseph (voir Nb 30, 4-8, saint Grégoire de Nysse et saint Augustin sont de cet avis).
Le Fiat de Marie, cette réponse : « Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon ta parole », est bouleversante du point de vue de la société d’aujourd’hui : elle n’a pas calculé que lorsque saint Joseph l’apprendrait, il ne comprendrait probablement pas comment elle a pu tomber enceinte. Un « non merci » égoïste à l’invitation de Dieu n’aurait-il pas été moins risqué et moins compromettant et ne lui aurait-il pas permis de continuer à vivre les projets de sa vie ?
Pour donner ce Fiat, la confiance et l’abandon de Marie à Dieu étaient complets et totaux — une confiance dans le fait que la Divine Providence s’occupera de notre avenir vital ; la Providence ne demande que notre volonté, notre cœur. Cela revient à penser : c’est humainement impossible, mais que la Volonté de Dieu se fasse et non la mienne : Il est le Seigneur de l’histoire passée, présente et future, et « nous savons bien que Dieu agit avec ceux qui l’aiment » (Rm 8,28).
Nous pourrions penser qu’en plus de la joie de faire la Volonté de Dieu, Marie pourrait avoir ressenti la douleur de quitter ses projets de vie, mais son projet était d’aimer jusqu’à ce que cela fasse mal ! C’était un Fiat avec une confiance aveugle, un amour qui dépassait de loin les peurs propres à notre fragilité, comme celui d’un enfant avec ses parents, qui le protègent face aux dangers.
Elle avait l’amour qui manquait à Adam et à sa femme, qui n’ont pas aimé jusqu’à ce que cela fasse mal et qui ont cédé à la tentation — un Fiat filial aimant qui sera inébranlable face à l’adversité, comme le fait de devoir fuir en Égypte ou d’assister à la mort la plus infâme de Son Fils aux mains du reste de Ses enfants. Un Fiat désintéressé qui a porté comme fruit le Verbe fait chair, l’Auteur de la vie nous donnant la vie en abondance, et apportant le Salut à toute l’humanité, une seule famille.
Ce Fiat de Marie nous montre que Jésus-Christ aussi a voulu être un enfant à naître, et de cette façon il montre que tous les enfants à naître sont de vraies personnes : Jésus-Christ à naître est notre Seigneur ! Ce Fiat nous donne aussi une bonne perspective pour regarder les avortements provoqués d’aujourd’hui : n’y a-t-il pas quelque chose de confortable, de peu généreux avec la vie, d’éloigné de Jésus-Christ ? Nous sommes dans un monde fixé sur le consumérisme et le confort, où au lieu d’avoir des enfants, nous avons des animaux de compagnie.
Marie nous invite à la repentance, elle nous rappelle que son Fils nous attend toujours les bras ouverts pour nous donner son pardon et son amour sans limite. Le Cœur très sacré de Jésus-Christ et le Cœur très immaculé de Marie veulent que nous leur donnions nos cœurs, que nous nous réfugiions dans ces deux cœurs, que nous apprenions de l’anéantissement de Jésus-Christ dans un enfant à naître à anéantir notre ego, parce que nous avons été créés pour aimer : « Mon fils, donne-moi ton cœur » (Pr 23, 26).
Les héroïnes d’aujourd’hui
Cette phrase que j’ai entendue il n’y a pas longtemps : « Je fais la paix, un changement de couche à la fois », a résonné en moi : tout est lié, et mon acte d’amour quotidien envers mes enfants apporte la paix au monde. Jésus-Christ est très clair lorsqu’il dit : « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 24, 40), et il n’y a rien de plus petit, sans défense et innocent qu’un enfant à naître.
Les mères célibataires, les mères mineures, les mères abandonnées par leur petit ami ou leur mari, celles qui ont eu un enfant après avoir été violées, celles qui ont décidé d’avoir un enfant malgré la pression d’un homme réticent, celles qui ont eu un enfant même si leur vie était en danger, etc. sont nos héroïnes, nos Abel d’aujourd’hui, parce qu’elles ont donné la priorité à la vie sans calculer ce qu’en penserait la société ou leur famille, ni les inconvénients, ni leur subsistance.
L’enfant à naître est le Temple de Dieu ou est en voie de l’être, c’est une terre sacrée, la chose la plus précieuse de l’univers. Rendons grâce au Fiat de Marie pour sa conception, alors qu’elle ne l’avait pas prévue et qu’elle semblait impossible ; ce fut un acte de courage et de confiance, où l’amour l’a emporté dans son Cœur béni, et dont toute l’humanité a bénéficié.
Cédons le contrôle de notre vie à la Providence de Dieu qui conduit à la vie, et si une femme devient enceinte, qu’elle rende grâce à Dieu : combien voudraient être mères et ne le peuvent pas ! Être mère, c’est aimer jusqu’à la douleur, c’est un engagement de toute une vie, mais nous savons déjà que suivre le Christ, être chrétien, c’est embrasser notre croix et aussi entrer dans son océan de bonté, avec l’espérance de la vie et de la joie éternelles. Mais être mère, c’est aussi se réjouir d’un amour fécond qui forme une famille, des enfants, des petits-enfants et des arrière-petits-enfants. Parce que la vie est un don, et que l’enfant à naître est le miracle de la vie bercé dans le ventre d’une femme, qui compte sur notre amour, notre accueil, notre proximité, notre compassion, notre tendresse et notre présence.
À celles qui avorteraient de nouveau
Pour celles qui avorteraient de nouveau parce qu’elles considèrent l’enfant à naître comme un amas de matériel biologique et ne sont pas d’accord avec ce qui a été dit jusqu’à présent, je leur dis que je ne les juge pas. Nous sommes tous des pécheurs dans l’Église, et il y a toujours de la place pour un de plus. Je vous propose volontiers d’avoir une conversation sincère. Je vous demande de prier Dieu et de demander l’intercession de notre Mère Marie, afin que Jésus-Christ parle à votre cœur et vous donne la force, dans les situations difficiles, d’évaluer d’autres alternatives.
Contemplez également le oui à la vie de notre Mère Marie, afin que le oui à la volonté de Dieu devienne le chant de notre vie, en recevant l’aide de la Parole dans notre fragilité, qui nous dit « Ayez confiance, J’ai vaincu le monde » (Jn 16,33). Et enfin, éloignez-vous des « vérités » de la société dans laquelle nous vivons, une société qui tourne le dos à Dieu et qui veut souvent montrer comme bonne la culture de mort ; rapprochez-vous des vérités que Jésus-Christ nous donne dans les Évangiles et qui conduisent à la vie en abondance.
Veillée de prière pour la vie naissante
Prions ensemble cette prière du pape Benoît XVI lors de la veillée de prière pour la vie naissante, le 27 novembre 2010 :
Seigneur Jésus,
qui rends fidèlement visite et combles de ta Présence
l’Église et l’histoire des hommes ;
qui dans l’admirable Sacrement
de ton Corps et de ton Sang
nous fais participer à la Vie divine
et nous fais goûter à l’avance la joie de la Vie éternelle ;
nous t’adorons et nous te bénissons.
Agenouillés devant Toi, source et amant de la vie
réellement présent et vivant parmi nous,
nous te supplions.
Réveille en nous
le respect pour toute vie humaine naissante,
rends-nous capables
d’apercevoir dans le fruit du sein maternel
l’œuvre admirable du Créateur,
dispose nos cœurs
à l’accueil généreux de chaque enfant
qui se présente à la vie.
Bénis les familles, sanctifie l’union des époux,
rends leur amour fécond.
Accompagne de la lumière de ton Esprit
le choix des assemblées législatives,
afin que les peuples et les nations
reconnaissent et respectent le caractère sacré de la vie,
de chaque vie humaine.
Guide l’œuvre des scientifiques et des médecins,
afin que le progrès
contribue au bien intégral de la personne
et que personne ne pâtisse
de suppressions et d’injustices.
Donne une charité créative
aux administrateurs et aux économistes,
afin qu’ils sachent comprendre et promouvoir
les conditions suffisantes afin que les jeunes familles
puissent sereinement s’ouvrir
à la naissance de nouveaux enfants.
Réconforte les couples d’époux qui souffrent
à cause de leur impossibilité d’avoir des enfants,
et dans ta bonté prends soin d’eux.
Éduque chacun à prendre soin
des enfants orphelins ou abandonnés,
afin qu’ils puissent ressentir la chaleur de ton Amour,
le réconfort de ton Cœur divin.
Avec Marie ta Mère, la grande croyante,
dans le sein de laquelle tu as pris
notre nature humaine,
nous attendons de Toi,
notre unique vrai Bien et Sauveur,
la force d’aimer et de servir la vie,
dans l’attente de vivre toujours en Toi,
dans la communion de la Bienheureuse Trinité.
Diego G. Passadore est l’auteur de Marie, la femme nouvelle.