Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Unclesam/Adobe Stock
7 février 2023, Saskatoon, Saskatchewan (LifeSiteNews) — Un conseiller municipal canadien a dit à un parent inquiet que « l’identité de genre » étant « protégée » dans sa province, il n’y a aucun recours pour combattre un homme qui se dit femme et qui s’est promené nu dans le vestiaire des femmes d’une piscine publique.
Le conseiller municipal de Saskatoon, David Kirton, a fait ces commentaires la semaine dernière à un parent inquiet qui protestait contre l’utilisation du vestiaire des filles par un homme qui se prenait pour une femme au Shaw Centre le 27 janvier.
Le parent a déclaré que le corps nu de l’homme était à la vue de tous, y compris des petites filles.
Le parent en question et d’autres personnes avaient demandé que des mesures soient prises à l’encontre de cet homme et avaient organisé une manifestation devant l’hôtel de ville de Saskatoon le 28 janvier.
M. Kirton a déclaré qu’il avait entendu l’inquiétude des parents, mais que l’homme pouvait continuer à utiliser le vestiaire des filles.
« Notre société est en train de changer », a déclaré Kirton selon le Western Standard, ajoutant qu’« une personne peut choisir un vestiaire en fonction de son identité sexuelle, indépendamment de son apparence physique ».
Il a ensuite précisé que « l’identité sexuelle est un droit protégé par le Code des droits de la personne de la Saskatchewan ».
M. Kirton, un ancien animateur de radio, a déclaré que les règles de la ville protègent les personnes qui utilisent les toilettes de leur choix, et que les parents inquiets peuvent simplement demander au personnel un « environnement de vestiaire où vous vous sentez à l’aise et répondant à vos besoins ».
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Il a également affirmé que la ville interprète ce qui « s’est passé » dans le vestiaire de façon « substantiellement différente de ce qui a été rapporté dans les médias sociaux ».
« Nous n’avons aucune raison de croire qu’un comportement inapproprié s’est produit », a-t-il ajouté.
Concernant l’incident, le parent a déclaré que l’homme en question était autorisé à se promener dans le vestiaire des filles et dans la piscine publique du Shaw Centre de Saskatoon sans sous-vêtements ni serviette.
Le parent s’est plaint au Shaw Centre, qui a répondu qu’une personne pouvait utiliser le vestiaire correspondant à son « identité sexuelle » subjective.
Le Shaw Centre a confirmé sa politique consistant à permettre l’utilisation des salles de bain en fonction du sexe choisi.
Le bureau de Scott Moe, premier ministre de la Saskatchewan, a déclaré, selon le Western Standard, que bien qu’il soit conscient des préoccupations des parents, il ne prendra aucune mesure contre le Shaw Centre, qui relève de l’autorité municipale.
La deuxième manifestation du week-end a donné lieu à des contre-manifestations de militants transgenres
Samedi dernier, les parents ont organisé une autre manifestation, cette fois devant le Shaw Centre, à laquelle environ 150 personnes ont participé. Une contre-manifestation a été organisée par des militants LGBT au même moment.
Abdusselam Bezirgan, un journaliste indépendant qui était sur place lors de la manifestation, a partagé des images de l’événement sur les médias sociaux.
EN COURS :
Des manifestants s’affrontent devant le Shaw Centre à Saskatoon, SK, après qu’un homme transgenre se soit promené nu dans le vestiaire des femmes.
Les autorités locales affirment que l’identité sexuelle est un droit protégé par le code des droits de la personne. @MediaBezirgan
— Abdusselam Bezirgan (@BezirganMocha) 4 février 2023
Un parent inquiet qui était présent à la manifestation a déclaré que permettre à un homme biologique d’utiliser le vestiaire des femmes revenait à « dérouler le tapis rouge pour que les pédophiles viennent reluquer nos petites filles, nos amies, nos femmes ».
« C’est absolument dégoûtant », a-t-il ajouté.
Un militant transgenre présent à la manifestation a affirmé que « les personnes transgenres essaient simplement de se changer et d’utiliser les toilettes ».
« Les personnes trans ne sont pas des prédateurs, nous essayons simplement de vivre confortablement dans notre propre peau », a ajouté l’activiste.
Cet incident à Saskatoon n’est qu’une des nombreuses controverses « trans » qui ont pris d’assaut le Canada ces derniers mois.
Le mois dernier, un homme de la Colombie-Britannique se faisant appeler « Brigid » a déclaré qu’il prévoyait déposer une plainte pour atteinte aux droits de la personne après s’être vu refuser l’adhésion à un centre de conditionnement physique réservé aux femmes.
L’automne dernier, un professeur d’atelier d’une école secondaire de l’Ontario a fait les manchettes internationales après être venu en classe équipé de faux seins massifs.
Le conseil scolaire a d’abord défendu l’enseignant en invoquant l’« identité et l’expression sexuelles », et n’a cédé et mis en place un code vestimentaire qu’après la vive réaction des parents.