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La réalité choquante de l'ICFP 2022 : du contrôle de la population au spectacle démoniaque.

Les jeunes Africains influents sur les réseaux sociaux seraient encouragés à réduire leur propre population lors de la Conférence internationale sur la planification familiale. — Photo : Pexels.com 

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie

La Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) est un événement de 4 jours qui s’est déroulé en Thaïlande cette année.

L’ICFP a eu lieu cette année du 14 au 17 novembre à Pattaya City, en Thaïlande, au Pathaway Exhibition & Convention Hall (PEACH). Il s’agit de la « plus grande conférence scientifique sur la planification familiale » au monde. Elle est organisée par « l’Université de Johns Hopkins (JHU) au nom de l’Institut Bill & Melinda Gates pour la Population et la Santé de la Reproduction (“Institut”) de l’École de Santé Publique Bloomberg. »

Bien que les mineurs ne puissent pas y assister en personne, tous ceux qui le souhaitent peuvent y participer virtuellement, car il n’y a pas de restriction d’âge pour la participation en ligne si un parent ou un tuteur signe une décharge. Sur leur site web, l’événement est présenté comme étant plus qu’une conférence, mais une « plateforme, un mouvement et une communauté ». Selon leur site, plus de 125 pays ont participé et leur communauté compte plus de 40 000 membres actifs.

Parmi les principaux commanditaires de l’ICFP, on peut trouver la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’IPPF, Pathfinder, Women Deliver, les Nations Unies et le gouvernement du Canada.

La cérémonie d’ouverture a débuté par un spectacle de danse mettant en scène des démons, au sens propre du terme. L’hôte de la session d’ouverture de l’ICFP 2022 était Dr Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la santé. Elle a expliqué que cette « performance incroyable » était « un épisode de la pièce de théâtre sur l’épopée de Ramekin. Il dépeint la bataille royale entre Rama et Laksman d’une part et la Tosca et le démon du roi Lanka d’autre part ». Elle a expliqué une courte histoire sur la bataille et a conclu « Tosca se retire à Lanka avec son armée de démons » et a proposé une salve d’applaudissements pour cette pièce.

Cette représentation a été suivie d’une vidéo promotionnelle qui vantait l’avènement d’un « autre monde » où « les femmes et les hommes peuvent choisir d’avoir ou non des enfants », « les adolescents et les jeunes ont accès aux contraceptifs », « l’accouchement est plus sûr pour les femmes et les bébés » et « tout le monde mérite d’avoir accès aux services et produits de planification familiale », autrement dit à l’avortement et à la contraception. L’idée sur laquelle ils ont insisté tout au long de leur vidéo promotionnelle de la cérémonie d’ouverture et de l’ensemble de la conférence soutenait que « sans planification familiale, il n’y a pas de soins de santé universels ». Car leur thème pour cette année est la réunion de la planification familiale et de la couverture sanitaire universelle en tant que « droits de l’homme ».

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L’objectif principal de la conférence, qui serait de contrôler la croissance démographique, a pu être observé dès l’introduction, lorsque le ministre de la Santé publique de Thaïlande, le Dr Sathit Pitutecha, a parlé de deux « réalisations » et a attendu les applaudissements après avoir annoncé ce qui suit :

  • L'usage des contraceptifs aurait augmenté auprès des femmes spécifiquement de 15 % à 71 % (de 1970 en 2019).
  • Le taux actuel de fertilité de la population serait passé de 6,1 à 1,5 (de 1970 en 2019).

Ensuite, dans leur programme en direct, nous avons pu trouver une conférence intitulée « Let's Talk About the Elephant in the Womb (Aka How Storytelling Reduces Abortion Stigma) », soit « Parlons de l’éléphant dans l’utérus (ou comment la narration peut réduire la stigmatisation de l’avortement) », qui était destinée aux jeunes influenceurs africains qui, à leurs tours, pourraient aider à augmenter le contrôle de la population sur leur propre continent en faisant la promotion des « soins d’avortement » auprès de leurs abonnées sur les médias sociaux.

Les principaux intervenants de ce panel étaient Andrea Fearneyhough, directrice de l’avortement sans risque du Population Services International, et Andrea Novella, responsable des initiatives numériques pour les consommateurs du Population Services International.

Dans ce segment, Andrea Fearneyhough a partagé sa passion pour le « pro-choix » et son privilège d’avoir travaillé pour l’« avortement sans risque » au cours de la dernière décennie. Elle a également mentionné la stigmatisation qui existe encore autour du sujet de l’avortement dans la société actuelle. Andrea Novella a parlé de l’importance de la narration lorsqu’il s’agit de « briser le silence » sur le sujet de l’avortement et nous a présenté deux « nano » influenceurs Africains du Nigeria qui défendent l’avortement, et avec lesquels PSI a commencé à travailler.

Andrea Fearneyhough a expliqué pourquoi PSI a choisi de travailler avec des personnes qui ont un public plus intime. Elle a déclaré : « Nous travaillons avec eux pour identifier, façonner et présenter leurs histoires sur les raisons pour lesquelles ils pensent que les femmes et les adolescentes nigérianes ont besoin d’un meilleur accès à des soins d’avortement sûrs et légaux ». La campagne s’intitule « Stop The Judgment » soit « Arrêter Le Jugement ».

L’un des principaux influenceurs de la campagne est le Dr George Uchendu, un médecin nigérian qui travaille également pour PSI. Voici ce qu’il a partagé lors de son apparition vidéo : « Nos croyances religieuses et culturelles sont très fortes, notamment en ce qui concerne l’avortement » « J’ai commencé à suivre une formation médicale [...] et j’ai commencé à voir les choses par moi-même, j’ai commencé à voir surtout comment cette décision singulière concernant l’interruption de grossesse pouvait faire ou défaire la vie d’une femme. J’ai vu des femmes qui ont perdu la vie à la suite de cette décision, et j’ai vu des femmes dont la vie a été sauvée à la suite de cette décision, et tout cela a modifié mes pensées et mon opinion. C’est devenu très personnel pour moi. »

Dr George Uchendu, médecin du Nigeria, influenceur pour l’avortement et le contrôle de la population en Afrique. — Photo : Capture d’écran Youtube 

Interrogé sur les intentions cachées de la conférence, un prêtre africain, le père Simon Ateba, de la paroisse Sainte-Geneviève de Montréal, au Canada, a déclaré : « L’Afrique compte 44 États, les gens sont normalement religieux et pratiquants, mais il y a aussi une grande influence de l’Occident qui lance des projets et des campagnes comme celle-là. L’Afrique a toujours suivi la tradition, mais il y a une grande influence de l’Occident qui est clairement visible. Il est nécessaire de réfléchir à la manière d’aller à l’encontre de ces courants, car ce sont des forteresses. Il est important de chercher une méthode, sans abandonner le journalisme, mais qui apporterait réellement un changement. L’État a ses propres moyens pour faire avancer son agenda. Nous avons besoin des nôtres. Ils ne reculent pas, même quand ils perdent, ils disent qu’ils n’ont pas perdu et ils continuent à faire avancer leur agenda. »

Nous pouvons clairement voir comment les jeunes sont encouragés par des organisations comme PSI à diffuser le récit selon lequel l’avortement doit faire partie des soins médicaux en Afrique et sont récompensés pour cela.

Alice Inyang, jeune influenceuse africaine pour la « prise en charge de l’avortement » — Photo : Capture d’écran Youtube 

La deuxième influenceuse présentée sur le panel était Alice Inyang, parajuriste et podcasteur du Nigeria. « Cette campagne particulière était très importante pour moi, parce qu’il s’agit plus d’une décision personnelle, que d’être moralement bon ou mauvais », a-t-elle partagé. Dans une deuxième vidéo, elle déclare : « Je pense qu’il est temps que les soins liés à l’avortement fassent partie des soins médicaux au Nigeria et en Afrique, afin de sauver des vies et d’améliorer la situation des gens ».

Lorsqu’on lui a demandé si sauver des vies signifiait pousser à l’avortement, le Père Ateba, prêtre africain, a répondu : « Cela fait partie de leur idéologie… d’endoctriner les Africains et de leur dire que l’avortement est le remède dont ils ont besoin ».

Les jeunes Africains sont endoctrinés et utilisés par des organisations comme le PSI pour faire avancer leur programme de contrôle de la population, et on leur dit qu’ils sont responsabilisés, car ils peuvent « partager leur histoire », mais est-ce vraiment leur histoire ?

Treasure Your Pleasure était une autre conférence présentée dans le cadre de l’ICFP avec Anne de The Pleasure Project et Mahmoud Garga, responsable de la communication de la Fédération internationale pour la planification familiale dans la région Afrique. Sur leur site web, on peut lire que « Parler de plaisir, de désir et de bonne sexualité est le contenu que les jeunes réclament sans cesse. » L’IPPF définit les jeunes comme des individus âgés de 10 à 24 ans pour lesquels cette présentation a été conçue.

Leur manifeste vidéo contenait des citations telles que « Le bon sexe est un flex » ou « Homme, femme, ni l’un ni l’autre ou les deux, tous ceux qui le veulent méritent la satisfaction sexuelle » et enfin « le plaisir maximal est le nom du jeu sexuel ».

Mahmoud a affirmé qu’ils étaient fatigués de présenter des informations basées sur « la peur, les IST et les grossesses non désirées ». Il a également déclaré que « la plupart des gens font l’amour pour le plaisir, alors pourquoi ne pas l’accepter et le célébrer ? » Ils voulaient une « campagne qui soit autopositive, basée sur des messages relatifs aux droits de l’homme », a-t-il ajouté.

Le programme comprenait également une conférence sur la « Contraception d’urgence 101", qui n’était pas disponible en ligne (un pépin peut-être ?), une conférence sur « Le droit à l’autonomie corporelle » et une conférence avec pour thème « Transgenre : le genre expulsé du NFPP » (National Family Planning Programs).

En conclusion, cet événement de 4 jours parrainé par le gouvernement canadien et la Fondation Bill & Melinda Gates, entre autres, s’est avéré être une opération visant à contrôler une fois de plus la population africaine en faisant croire à ses propres citoyens qu’ils sauvent des vies, alors qu’ils font en réalité la promotion du contraire à chaque nouvelle campagne de l’ICFP et de ses sponsors. La jeune génération d’Africains est en train d’être endoctrinée, récompensée et compensée financièrement par des organisations qui n’ont qu’un seul objectif en tête : réduire la population de l’Afrique comme elles le font depuis deux décennies ou plus. Par coïncidence, des articles de tous les médias sont sortis la même semaine sur le fait que la population mondiale a dépassé les 8 milliards d’habitants selon les Nations unies et que, d’ici 2050, plus de la moitié des nouveau-nés viendront d’Afrique, selon un article sur En-Vols.



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