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La prorogation du Parlement annule le projet de loi visant à retirer aux centres de grossesse pro-vie leur statut d’organisme caritatif

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

9 janvier 2025, Ottawa (LifeSiteNews) — La fermeture du parlement par le premier ministre Justin Trudeau signifie que son projet de loi destiné à priver les centres de grossesse pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance est maintenant annulé, ce qui a été accueilli comme une « excellente nouvelle » par le principal groupe pro-vie et pro-famille du Canada.

« L’annonce de Trudeau de démissionner et de proroger le Parlement signifie que toutes les affaires du gouvernement et les projets de loi en suspens sont effectivement annulés », a écrit le directeur des communications de la Coalition nationale pour la Vie (CNV), Pete Baklinski, sur X mardi.

« Cela signifie donc que le projet de loi de M. Trudeau destiné à attaquer les centres de grossesse pro-vie en leur retirant leur statut d’organisme de bienfaisance s’ils refusent d’adhérer à sa politique en matière d’avortement, est mort sur la liste des affaires à venir. Merci de diffuser cette excellente nouvelle ».

M. Trudeau a annoncé lundi matin qu’il prévoyait quitter son poste de chef du Parti libéral une fois qu’un nouveau chef aura été choisi. La gouverneure générale Mary Simon l’a autorisé à proroger le parlement jusqu’au 24 mars. Cela signifie que, pour l’instant, il reste premier ministre, mais que tous les travaux parlementaires ont été interrompus.

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Les politiciens canadiens se sont réjouis de cette nouvelle, mais beaucoup ont fait remarquer qu’il aurait dû démissionner et déclencher des élections en même temps.

Le parti libéral va maintenant organiser une course à la direction pour choisir un nouveau chef, qui deviendra par défaut le prochain premier ministre du Canada.

La législation promise par le gouvernement libéral de Trudeau, destinée à priver les centres de grossesse pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance, avait récemment été déposée par la ministre canadienne des femmes, de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, Marci Ien.

Selon le ministère des Finances, le projet de loi aurait obligé les « organismes de bienfaisance enregistrés qui fournissent des services, des conseils ou des informations concernant la prévention, la préservation ou l’interruption de grossesse [c’est-à-dire la destruction de l’enfant à naître] » à déclarer qu’ils « ne fournissent pas de services spécifiques, y compris les avortements ou le contrôle des naissances ».

Le gouvernement a déclaré qu’« en vertu de cette législation, un organisme de bienfaisance enregistré qui fournit des services de santé génésique devrait au minimum divulguer qu’il ne fournit pas les coordonnées » d’un vendeur d’avortements ni d’un vendeur de contraceptifs.

Dans l’état actuel des choses, la plupart des organisations caritatives pro-vie qui aident les femmes déclarent déjà qu’elles n’offrent pas d’avortement et qu’elles n’y réfèrent pas. Le président de la CNV, Jeff Gunnarson, a fait remarquer à LifeSiteNews l’année dernière que les nouvelles règles de Trudeau soumettraient ces groupes à « un examen injuste et perpétueraient la désinformation des organisations militant pour l’avortement, qui prétendent à tort qu’elles ne sont pas transparentes ».

D’autres projets de loi problématiques, tels que la Loi sur les préjudices en ligne « Online Harms Act » de Trudeau, sont également morts au feuilleton en raison de la suspension du Parlement.

Depuis des années, M. Trudeau professe son soutien à l’avortement bien qu’il soit catholique. Depuis son entrée en fonction en 2015, son gouvernement libéral a élaboré diverses politiques en faveur de l’avortement.



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