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La police de Montréal reçoit l’ordre de retirer l'insigne de Saint-Michel de leur uniforme

Des agents de la police de Montréal près de la conférence COP15 rassemblés après une manifestation plus tôt dans la matinée.

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joanne D’Arc

MONTRÉAL — Le gouvernement du Québec interdit aux policiers de porter des insignes catholiques sur leurs uniformes.

Radio-Canada a obtenu des informations qui confirment que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a demandé à ses agents de ne plus porter l’insigne de Saint-Michel sur leur uniforme dans le cadre de leur travail.

« Après analyse, il a été convenu que l’insigne de Saint-Michel porté par les policiers du SPVM (Service de Police de la Ville de Montréal) sur leur uniforme est un signe religieux au sens de la loi », indique la note de service envoyée aux agents, telle que rapportée par Radio-Canada.

«  Par conséquent, nous vous demandons dès maintenant de bien vouloir retirer de vos uniformes tout insigne symbolisant ou faisant référence à l’archange Saint-Michel, afin de vous conformer à la loi », inclut la note de service. 

C’est en surveillant les manifestations liées du forum international COP15 que des policiers de Montréal ont été vus portant sur leur uniforme un insigne de saint Michel sur lequel on pouvait lire « Saint Michel Protégez-Nous ».

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Le projet de loi 21, ou loi sur la laïcité de l’État, a été adopté en juin 2019. Elle interdit le port de signes religieux par les représentants de l’État en position d’autorité. Le projet de loi « établit également que la province de Québec, où se trouve Montréal, “est un État laïque” », écrit Catholic News Agency

« Saint Michel est le saint patron des forces de l’ordre. Dans les années 1950 et 1960, vers le 29 septembre, les policiers de Montréal célébraient la fête de l’archange saint Michel », rapporte Radio-Canada. 

« Depuis son introduction, le projet de loi a été critiqué par les dirigeants politiques et religieux, qui l'ont qualifié d'acte de discrimination et d'affront à la liberté de religion », rapporte CNA. 

Par exemple, en 2019 lorsque le conseil municipal de Montréal a retiré un crucifix qui se trouvait sur les lieux depuis 80 ans, l'archidiocèse de Montréal a déclaré que le crucifix représente les racines chrétiennes du pays et n'a pas besoin d'être éliminé dans une société pluraliste.

La même année, un crucifix a été retiré du Salon bleu de l’Assemblée nationale du Québec.

 



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