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La nouvelle « zone bulle » autour d’un centre d’avortement britannique interdit aux pro-vie de prier et de faire le signe de la croix

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie

18 octobre 2022, Bournemouth, Angleterre (LifeSiteNews) — Une clinique d’avortement à Bournemouth, en Angleterre, est la dernière en date à se voir attribuer une prétendue « zone tampon » — une bulle « sans liberté d’expression » créée pour empêcher les militants pro-vie de proposer aux femmes qui viennent se faire avorter d’autres choix.

La justification, bien sûr, est que les pro-vie « harcèlent » les femmes et le personnel de la clinique d’avortement. La zone sera vaste, englobant six rues pendant douze heures les jours ouvrables, et sera en vigueur pendant au moins les trois prochaines années.

Parmi les exemples de « harcèlement » invoqués pour justifier la création de cette zone, citons le fait de tenir un modèle de fœtus en plastique et de proposer des brochures, d’appeler les femmes « maman » ou de leur dire que leur « bébé les aime » et de proposer des vêtements pour bébé. Toute personne se livrant à l’un de ces actes sera désormais passible d’une amende de 100 livres et d’une inculpation devant un tribunal correctionnel.

Mais l’interdiction couvre bien plus que cela. Les panneaux nouvellement installés, qui indiquent la prétendue « zone de sécurité » dans laquelle le British Pregnancy Advisory Service peut tuer des bébés sans que personne soit là pour parler en leur nom, contiennent une liste d’activités interdites, notamment :

  • Tenir des vigiles
  • Prier
  • Réciter les Écritures
  • Se signer (faire le signe de la croix) si vous « percevez qu’un utilisateur du service passe par là ».
  • Donner des conseils
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En outre, il est interdit d’afficher « des textes ou des images se rapportant directement ou indirectement à l’interruption de grossesse et de diffuser de la musique amplifiée, des voix ou des enregistrements audio ».

La sensibilisation à l’extérieur des cliniques d’avortement est une tâche difficile : les pro-vie la qualifient de « ministère de la onzième Heure », car il s’agit généralement de la dernière occasion pour les pro-vie d’atteindre les femmes désireuses d’avorter. Le personnel des cliniques d’avortement, pour des raisons évidentes, déteste le fait que les pro-vie parviennent parfois à persuader leurs clientes de changer de cap ; d’anciens employés de cliniques d’avortement ont déclaré que la présence de pro-vie qui ne font rien d’autre que prier provoque souvent un immense stress. Les responsables des 40 jours pour la vie ont noté qu’il s’agit d’une bataille très spirituelle.

Bien que la sensibilisation près des cliniques soit très difficile (regarder des femmes visiblement enceintes entrer pour y sacrifier leurs enfants est une expérience déchirante), j’ai vu de nombreux bébés sauvés de cette façon : un jour particulièrement merveilleux, trois femmes ont changé d’avis et ont accepté d’être conduites en voiture au centre de crise pour femmes enceintes. C’est une perte pour le mouvement pro-vie, une perte pour les femmes qui pourraient enfin avoir un vrai choix (les données indiquent que beaucoup de femmes se sentent contraintes de prendre la décision d’avorter -- mais certainement pas toutes), et surtout pour les bébés qui n’ont personne pour parler en leur nom lorsqu’ils sont transportés dans la clinique pour y être aspirés et transformés en une bouillie sanglante ou démembrés avec des forceps métalliques.

Parfois, il suffit de regarder ce qu’une loi exige pour savoir qu’elle est mauvaise. Pas de prière. Pas de récitation de la Bible. Pas d’offre d’aide d’aucune sorte. Ce sont des lois adoptées par une culture postchrétienne pour créer un silo de silence où les bébés peuvent être assassinés en douceur, un sacrifice sur l’autel de la révolution sexuelle qui a si radicalement transformé notre culture au cours des soixante dernières années.

Ces enfants à naître, comme l’a souligné le Dr Monica Miller, ont non seulement le droit à la vie, mais aussi le droit à notre défense. Et, comme l’a fait remarquer le Dr Martin Luther King Jr, une loi injuste n’est pas une loi du tout.



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