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La Nouvelle-Écosse veut obliger les médecins à faciliter l’accès à l’avortement, l’euthanasie et la chirurgie de « transition de genre »

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

12 novembre 2024, Halifax, Nouvelle-Écosse (LifeSiteNews) — Une nouvelle politique en Nouvelle-Écosse piétine les droits de la liberté de conscience en obligeant les médecins à diriger leurs patients pour l’avortement.

Selon un communiqué de presse du 6 novembre du groupe de défense politique chrétien Association for Reformed Political Action (ARPA), le Collège des médecins et chirurgiens de Nouvelle-Écosse oblige les médecins à orienter leurs patients vers des avortements, l’euthanasie et des chirurgies de « transition de genre ».

« Les médecins ne doivent pas être contraints de participer à une activité qu’ils jugent mauvaise », déclare le communiqué de presse. « Une telle contrainte porte un réel préjudice à l’intégrité morale et professionnelle du médecin ».

« Un patient consulte son médecin pour obtenir un avis professionnel », poursuit le communiqué. « Ce conseil est basé sur la formation, l’expérience et le meilleur jugement du médecin, tous fondés sur ses convictions morales et professionnelles. La protection de la conscience n’est pas seulement une bonne chose pour les médecins, elle l’est aussi pour les patients. En effet, de nombreux patients veulent un médecin dont ils savent qu’il ne leur proposera ou ne leur fournira jamais certaines procédures ».

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En vertu de la nouvelle politique adoptée en mai 2024, les médecins doivent orienter les patients vers des interventions médicales qu’ils s’opposent en conscience à fournir eux-mêmes.

Selon le Collège des médecins, le médecin est tenu d’orienter le patient de bonne foi vers un médecin, un professionnel de la santé, un organisme ou un service disponible qui supervisera la prestation des soins recherchés et qui n’a pas d’objection à formuler.

La politique oblige en outre les médecins à discuter de toutes les options disponibles avec les patients. Par exemple, si une femme vit une grossesse compliquée, le médecin doit mentionner l’avortement comme une option possible. De même, si un patient est admissible à l’aide médicale à mourir (AMM) le médecin doit lui en faire part.

Cela signifie que des résidents de Nouvelle-Écosse qui recherchent des soins médicaux se verront proposer la mort par injection létale au lieu d’un traitement.

Ce fut le cas d’une grand-mère néo-écossaise à qui l’on a proposé à plusieurs reprises l’euthanasie alors qu’elle suivait un traitement contre le cancer. Selon cette femme de 51 ans, le personnel médical n’a cessé de lui suggérer l’AMM, lui donnant l’impression qu’il pensait qu’elle serait « mieux morte ».

À l’époque, le greffier du Collège des médecins et chirurgiens de Nouvelle-Écosse a déclaré que suggérer l’AMM était « clairement inapproprié et insensible », mais il a tout de même défendu les médecins qui proposaient l’AMM à des patients admissibles.

Cette politique a été vivement condamnée par les Canadiens pro-vie, notamment par 41 médecins qui ont signé une lettre déclarant qu’ils ne pouvaient pas, en toute conscience, suivre cette directive.

Pete Baklinski, de la Coalition nationale pour la vie, a dénoncé cette politique et a demandé au premier ministre Tim Houston de protéger les médecins de la province.

« Cette politique oblige les médecins à aller à l’encontre de leur conscience ou à faire face à des mesures disciplinaires s’ils refusent de procéder à de telles orientations », a-t-il écrit sur X.

« La liberté de conscience est un droit garanti par la Charte », a déclaré M. Baklinski. « Le premier ministre Tim Houston doit protéger les médecins de la province avant qu’il ne soit trop tard et que tous les bons médecins ne partent. Personne ne veut être laissé aux soins de médecins sans conscience. »

Le Collège des médecins et chirurgiens de Nouvelle-Écosse a récemment adopté une nouvelle politique de « référence efficace » pour les médecins de la province, ce qui les oblige à participer à des pratiques immorales telles que l’avortement, les transitions médicales et l’euthanasie en les facilitant.
Pete Baklinski

L’ARPA a produit une lettre type pour encourager les députés locaux et les dirigeants provinciaux à défendre les médecins.



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