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La mère d’un bébé ayant vécu seulement deux minutes dit que sa fille « était absolument parfaite »


Erin O’Hara avec son bébé Freya.

Par la Society for the Protection of Unborn Children — traduit par Campagne Québec-Vie

L’avortement « n’a jamais été une option pour nous, pas même une seconde. »

La mère d’un enfant à naître atteint d’une malformation congénitale mortelle a décrit comment leur rejet de l’avortement leur a donné, à son mari et à elle, des moments précieux avec leur fille.

L’histoire de bébé Freya et de ses courageux parents a attiré l’attention des médias en octobre, lorsque la mère a parlé de leur décision de garder Freya jusqu’à sa naissance, malgré son diagnostic d’anencéphalie. Ce couple d’Irlande du Nord, Erin O’Hara et Jamie McCormick, a reçu de nombreux messages d’amitié et d’encouragement de partout dans le monde.

« Je referais la même chose, sans hésitation »

Erin a expliqué que sa fille, Freya Anne O’Hara-McCormick a vécu deux minutes après sa naissance prématurée, le 7 décembre 2018.

L’état de Freya a causé des complications à sa mère pendant sa grossesse et beaucoup de douleur durant les dernières semaines. « La douleur était terrible, mais je referais la même chose, sans hésitation, si je savais que je verrais Freya de nouveau », a dit Erin.

La mère en deuil a aussi raconté les minutes précieuses de la vie de sa fille. « Elle était absolument parfaite, en tout. Nous aurions tout donné pour la garder plus longtemps, mais je suis heureuse qu’elle n’ait pas souffert et qu’elle soit partie en paix. »

« Dans ces derniers moments, elle m’a regardé avec un œil ouvert, fixant mon œil, tenant le doigt de son père, et écoutant le son familier de mes battements de cœur. Je garderai ce souvenir d’elle pour toujours. »

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Trouver la paix intérieure

Erin a dit que l’avortement n’a jamais été une option valable pour elle et Jamie, même après avoir appris qu’il était impossible que sa fille survive. « Jamie et moi étions complètement bouleversés depuis le diagnostic de Freya, il y a un mois ; c’était très difficile à accepter. » A-t-elle dit en octobre. « Plusieurs personnes nous ont dit que mettre fin à la grossesse était une option valable, mais nous ne pouvions pas le faire. Nous voulions ce petit bébé plus que tout au monde, et nous l’aimerions quoi qu’il en soit. »

Il y a eu tout un débat en Irlande du Nord au sujet des avortements dans les cas où la vie du bébé était limitée (on appelle cela cruellement et faussement une « anomalie fatale du fœtus »). Ce débat a été ravivé par le procès que Sarah Ewart a attenté contre l’Irlande du Nord, accusant cette dernière d’avoir violé ses droits en l’obligeant à se rendre en Angleterre pour avoir recours à l’avortement, lorsqu’elle a appris que son bébé ne pourrait pas survivre. Cependant, de nombreuses études montrent que presque toutes les femmes ne regrettent pas d’avoir gardé un pareil enfant jusqu’à sa naissance, et que l’avortement était un choix que l’on regrette beaucoup plus (le Professeur John Wyatt a présenté ce sujet avec beaucoup de conviction à une conférence du SPUC).

Erin est d’accord avec cette affirmation ; elle écrit sur Facebook que sa décision de garder l’enfant jusqu’à sa naissance est la meilleure décision de sa vie et que cela les a aidés à faire leur deuil : « Nous nous sommes préparés pendant toute la grossesse à rencontrer ce tout petit être humain, qui vient à moitié de moi et à moitié de Jamie, et grâce à cela, nous avons pu trouver la paix intérieure dont nous avions tellement besoin. »

Les parents ont besoin d’être informés sur l’aide qui leur est disponible

L’histoire de Freya souligne combien il est important de fournir de l’aide aux parents qui font face à une situation semblable. « Lorsqu’on nous a informés du diagnostic, on nous a expliqué à au moins quatre reprises que nous pouvions mettre fin à la grossesse. Mais il y avait beaucoup moins d’information sur les soins périnataux dont nous pouvions nous prévaloir, et cela me peine encore » a dit Erin. « Si seulement les autres mères étaient informées sur l’aide disponible, cela aurait probablement un impact sur leur décision. »

La famille de Freya a été aidée par l’organisme Every Life Counts, un réseau d’entraide pour les familles dont l’enfant a été diagnostiqué de malformation ou de maladie mortelle. Espérons que la vie de bébé Freya et le témoignage de sa famille inspireront les gens à encourager des initiatives comme celle-ci au lieu de promouvoir l’avortement.



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