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La Marche pour la Vie de Varsovie — le président Andrzej Duda s’y est joint


Marche pour la Vie et la famille de Varsovie, 20 septembre 2020.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Maciej Ławniczak/Life and Family Center, Olivier Bault/Facebook

Le dimanche 20 septembre avait lieu la Marche pour la Vie et la Famille de Varsovie en Pologne, quelques milliers de participants ont défilé dans les rues de la capitale, manifestant leur soutien pour l’enfant à naître, la famille traditionnelle et le droit des parents d'éviter à leurs enfants une éducation sexuelle LGBT dégénérée. Partant de la Plac Zamkowy (Place du château), les manifestants se dirigèrent vers l’église de la Sainte-Croix où ils eurent la messe. Il est à noter que le président de la Pologne, Andrzej Duda, s’est joint à la Marche (une première !), dommage seulement qu’il portât un masque. Était également présent le nationaliste Krysztof Bosak qui avait concouru aux dernières présidentielles.


Andrzej Duda, président de la Pologne, présent lors de la Marche pour la Vie et la Famille,
20 septembre 2020.

La présence du président un bon signe ? Selon LifeSiteNews :

« Nous sommes honorés que le président Andrzej Duda ait accepté notre invitation et ait pris part à la Marche pour la Vie et la Famille », déclara Paweł Ozdoba, le président du Centrum Życia i Rodziny [Centre pour la vie et la famille].

« Nous sommes heureux que les familles polonaises aient pour allié la personne la plus importante du pays », poursuivit-il.

« Nous sommes convaincus que grâce à l’activité politique de Duda, la famille, ainsi que le mariage en tant qu’union de femmes et d’hommes, seront protégés sur plusieurs plans ».

Une manifestation paisible et les forces l’ordre décontractées, selon journaliste Olivier Bault sur sa page Facebook :

J’ai dû voir une dizaine de policiers en tout, c’est dire que la Pologne n’est pas la France. Une petite contre-manifestation LGBT composée de deux personnes : une grand-mère et une jeune fille, entourées de trois policiers et deux membres du service d’ordre de la manifestation qui leur font la conversation pour les empêcher d’embêter les manifestants pro-vie et pro-famille. Ceux-ci, en passant, semblent plus amusés qu’autre chose. Plus loin, trois jeunes gens avec des couleurs LGBT assis sur des marches à deux mètres de policiers debout derrière eux mais qui regardent plus loin, impassibles. Sinon des slogans forts, comme « L’infanticide, un droit de l’homme ? », mais une ambiance joyeuse, calme et détendue. Le caractère catholique de la manifestation est visible, avec des prières au début et à la fin de la marche. Aucun message hostile à l’égard des personnes qui ne partagent pas les opinions ou le style de vie familial de la plupart des manifestants, on est très loin des messages haineux, sectaires et vulgaires que l’on voit souvent dans les manifestations pro-avortement ou pro-LGBT. Seules les idéologies sont attaquées, comme sur cette banderole « L’idéologie du genre est une déviance ». Mis à part le mot « Homophobe » aperçu sur un tee-shirt, en grosses lettres, mais cela ressemblait plus à une moquerie qu’à l’expression d’une phobie réelle. La plupart des messages sont toutefois des messages positifs, pour la vie, pour la famille et pour la Pologne.

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Lors de la Marche, les organisateurs distribuait des autocollant représentant un enfant à naître avec les mots « Sauve-moi » (en polonais bien sûr) ainsi que des reproduction grandeur nature en plastique d’enfant à naître de 11 à 12 semaines de développement, rapporte Olivier Bault sur Facebook :

Des poupées à l’échelle 1:1 distribuées hier à la Marche pour la vie et la famille de Varsovie. C’est un bébé qui doit être à peu près à 11-12 semaine de sa conception. De retour à la maison, cette poupée à trouvé sa place sur un petit lit de la série Sylvanian Families qui est juste à sa taille. N’est-ce pas une belle manière de sensibiliser les enfants et aussi les grandes personnes à l’humanité de ces petites personnes que les mamans portent dans leur ventre ? Quand on pense que le gouvernement français appelle cela « le contenu de l’utérus » et que les grands médias français parlent souvent d’un « amas de cellules ». Incroyable que ce type de message obscurantiste passe encore dans un pays européen au XXIe siècle, à l’âge de l’échographie en 3D et de l’information accessible à tous sur Internet !

Notons que si les pro-vie et pro-famille manifestaient paisiblement, on ne peut dire que cette bonhommie fût aussi le partage des partisans de la « tolérance » à tous crins. Un couple qui revenait de la Marche se sont vu refuser le service à un bar végétarien marqué « gay-friendly », pour la simple raison qu’il portait encore le petit autocollant représentant un enfant à naître accompagné des paroles « Sauve-moi », rapporte Olivier Bault sur sa page Facebook :

Après la Marche pour la vie et la famille d’hier à Varsovie, il est arrivé à un couple franco-polonais rencontré dans la manifestation une mésaventure révélatrice de l’intolérance et de la haine omniprésente dans les milieux LGBT militants.

Marc et Marta ont voulu manger un sandwich dans un bar végétarien marqué « gay-friendly » sur la carte Google. Ils ont été pointé du doigt et le serveur a refusé de les servir à cause de l’autocollant de la photo, avec un dessin d’enfant en phase prénatale de son développement et l’inscription « Sauve-moi ».

Voici cette expérience de la tolérance telle que pratiquée en Pologne (comme ailleurs) par le Camp du Bien. Une expérience racontée par Marc, et elle mérite vraiment d’être lue jusqu’au bout :

« Nous avons eu une très mauvaise expérience en revenant de la marche pour la vie... Je me permet de vous partager une petite réflexion. J’ai écrit cela en rentrant.

De retour de la marche pour la vie et la famille à Varsovie en Pologne. Nous étions quelques milliers à marcher paisiblement pour défendre, même pas des valeurs, mais simplement l’évidence : les enfants ont le droit de naître, d’avoir un père et une mère, de recevoir une éducation les aidant à accepter leur sexualité naturelle et à respecter les générations passées... L’on aurait dit à ma grand-mère dans son jeune âge qu’elle connaîtra une époque où défendre de telles “valeurs” vous ostracise et vous vaut la haine de millions de gens, elle ne l’aurait pas cru.

Lors de cette marche, nous avons reçu un petit autocollant jaune. En son centre est représenté un embryon rouge en dessous duquel on peut lire ces deux mots “ratuj mnie” : “sauve moi”.

Une fois la marche terminée et la bénédiction finale suivant la conférence et la messe reçue, mon épouse et moi décidons d’aller manger un burger dans un petit restaurant situé près du métro qui nous ramènera chez nous. Le restaurant en question sert des burgers végétariens et se trouve dans la “hala gwardii”. C’est une belle usine en brique convertie en marché couvert, que se partagent des artisans locaux et de petits restaurants et autres “Street food”. Bref, un endroit assez sympathique, bien qu’un peu trop “branché”... En rentrant, nous remarquons beaucoup de regards hostiles. Les yeux s’accrochent à notre poitrine, se précipitent sur ceux des voisins avec qui ils échangent quelques commentaires, puis reviennent avec insistance sur les nôtres, avec un mélange de mépris et d’agressivité : nous avons gardé les autocollants reçus à la manif collés sur nos vêtements... Sur l’un des stands de “street food”, nous découvrons le fameux “rainbow flag”, frappé d’une étoile de David. Nous sommes en terrain ennemi. En s’enfonçant dans la halle bruyante, nous sentons grandir en nous un grand sentiment d’insécurité. Pendant que nous consultons le menu, un couple d’individus au sexe indéterminé rit ostensiblement en nous montrant du doigt. “Bienvenu au pays de la tolérance” me dis-je intérieurement... Le serveur s’approche du comptoir auquel nous sommes accoudés et nous dévisage à travers le plexiglas anticovid. Après l’avoir salué avec un sourire, mon épouse lui indique poliment le sandwich qu’elle désire.

— Le serveur : “êtes-vous membre d’une organisation pro life ?”

— Mon épouse : “non mais nous revenons de la marche pour la vie”

— Le serveur : “alors je ne vous servirai pas”

Sur le visage de mon épouse, je vois défiler toutes les couleurs du drapeau arc-en-ciel qui flotte un peu plus loin. Elle en reste sans voix. Je reprends le dialogue “très bien, en ces conditions, nous n’en voulons pas non plus. Au revoir.” je prends mon épouse par la main, et nous quittons l’endroit, encore tout étourdis par l’hostilité de ces gens. En sortant de l’usine, je repense à cet extrait de l’évangile : “si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds.” (Matthieu 10, 14)

Nous mangerons chez nous, tranquillement. Sur les quais du métro, nous essuyons les mêmes regards hostiles. On chuchote sur notre passage. Une personne nous montre du doigt, d’un geste totalement décomplexé. Il y a quelques jours, sur un quai similaire, un couple de lesbiennes en mini short et piercings s’embrassait langoureusement. L’une d’elle arborait fièrement un sac rayé des 6 couleurs du lobby LGBT. La même foule, le même métro : personne n’ose les regarder. Ce serait homophobe. Elles font ce qu’elles veulent après tout. C’est leur vie, leur opinion, leur choix. Tous s’efforcent de les ignorer, par “respect”. Mais un couple endimanché, pantalon noir et robe longue, osant afficher un autocollant de 6 cm de diamètre représentant un enfant, ça non ! Ce n’est pas tolérable.

Et au fait, petites questions rhétoriques au serveur mentionné plus haut : si vous n’êtes pas pro life, vous êtes pro death ? Pourquoi un logo représentant un enfant vous révulse au point de refuser de servir vos clients ? Vous qui êtes si prompt à sommer de tolérance tous ceux qui refusent la dictature LGBT+, pourquoi ne me montrez-vous pas l’exemple ?

À croire que vos slogans d’amour et de tolérance, ne sont destinés qu’à ceux qui pensent comme vous.

Merci pour cette démonstration de votre hypocrisie.

Comme quoi, pas besoin d’être noir ou homosexuel pour faire l’expérience de la ségrégation. Aujourd’hui, on peut se voir refuser un sandwich, pour un dessin d’embryon de quelques centimètres. »

Cela me fait un peu penser à ce qui attendait les élèves du collège Covington, dont Nicholas Sandmann, au retour de la Marche pour la Vie à Washington en 2019…


La statue représentant le Christ portant sa croix, devant l'église de la Sainte-Croix, avait été profanée vers la fin du mois de juillet par trois activistes LGBT.



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