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La Maison-Blanche confirme que Trump signera un décret sur les médias sociaux aujourd’hui


Donald Trump, président des États-Unis.

Par Paul Smeaton ― Traduit par Campagne Québec-Vie

États-Unis, 28 mai 2020 (LifeSiteNews) — Le président américain Donald Trump s’apprête à signer aujourd’hui un décret concernant les sociétés de médias sociaux, après avoir vivement critiqué le parti pris anticonservateur [de Twitter] sur Twitter au cours des dernières 24 heures.

Le correspondant de Reuters Jeff Mason a émis un tweet hier disant que la Maison-Blanche avait confirmé que le décret serait signé aujourd’hui, après que l’attachée de presse Kayleigh McEnany eût informé les journalistes des plans à bord d’Air Force One [l’avion présidentiel].

Peu après cette déclaration, la Maison-Blanche précise maintenant aux journalistes sur AF1 que le décret doit être signé demain (jeudi.) https://t.co/THR2UOPtnW
– Jeff Mason (@jeffmason1) 27 mai 2020

La nouvelle suit une série de tweets de Trump attaquant le parti pris anticonservateur de Twitter, ce média social ayant apposé une étiquette « connaître les faits » à ses récents tweets avertissant de la possibilité d’une fraude électorale par le biais des bulletins de vote par correspondance.

L’année dernière, Twitter a bloqué le compte de LifeSiteNews pour avoir mentionné précisément le sexe masculin de Jonathan Yaniv, un militant canadien qui se présente comme femme.

Au cours des dernières 24 heures, M. Trump a accusé Twitter d’« interférer dans l’élection présidentielle de 2020 » et les plateformes de médias sociaux en général de faire taire les voix conservatrices. Il a averti les géants des médias sociaux que son administration pourrait « les réglementer fortement, ou les obliger à fermer » avant de promettre « un grand coup » plus tard dans la journée.

... Twitter étouffe complètement la liberté de parole et, en tant que président, je ne le permettrai pas !
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 mai 2020

[Nous ne pouvons laisser une version plus sophistiquée de cela] ... se reproduire. Tout comme nous ne pouvons laisser les bulletins de vote par correspondance à grande échelle prendre racine dans notre pays. Ce serait une aubaine pour tous de tricher, contrefaire et voler les bulletins de vote. Celui qui tricherait le plus gagnerait. Il en est de même pour les médias sociaux. Nettoyez votre comportement, maintenant !!!!
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 mai 2020

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Twitter a maintenant montré que tout ce que nous avons dit sur lui (et ses semblables) était exact. Un grand coup viendra !
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 mai 2020

Big Tech fait tout ce qui est en son pouvoir pour censurer à l’approche des élections de 2020. Si cela se produisait, nous n’aurons plus notre liberté. Je ne laisserai jamais cela arriver ! Ils ont fait de gros efforts en 2016, et ils ont perdu. Maintenant, ils deviennent complètement fous. Restez à l’écoute !!!
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 28 mai 2020

Le membre du Congrès de Floride Matt Gaetz annonçait hier dans sa baladodiffusion habituelle qu’il travaillait sur une loi qui supprimerait l’immunité juridique dont bénéficient actuellement les sociétés de médias sociaux, car la loi les classe en tant que plateformes plutôt qu’en tant qu’éditeurs.

« Je travaille actuellement avec mes collègues républicains de la Commission judiciaire à l’élaboration d’une loi stipulant que si vous êtes d’accord sur la véracité ou la fausseté de ce qui est mis sur votre plateforme, pour le bien de ses spectateurs, vous ne serez pas protégé par l’article 230. Vous n’êtes pas une plateforme. Vous faites autre chose, vous faites un travail d’éditeur », déclara Gaetz.

L’article 230 de la Communications Decency Act protège les plateformes comme Twitter et Facebook contre les poursuites judiciaires au sujet de ce que leurs usagers publient sur les sites. Alors que les agences de presse et autres éditeurs peuvent être poursuivis en justice pour propos diffamatoires, les plateformes de médias sociaux sont actuellement exemptées de telles procédures.

Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a réagi à la controverse entourant la révision des faits de Twitter sur les déclarations de Trump, déclarant qu’il pensait que Facebook et d’autres plateformes privées « ne devraient pas être arbitres de la vérité de tout ce que les gens disent en ligne ». Zuckerberg affirma à Fox News que Facebook avait une politique différente de celle de Twitter en matière de contrôle des faits.

La semaine dernière, Facebook a puni la conservatrice organisation éducative PragerU par une mesure de « distribution réduite et autres restrictions » pour « communications répétées de fausses nouvelles » et pour « désinformation », appliquée à une vidéo publiée par PragerU contestant les prétentions des environnementalistes sur le déclin des populations d’ours polaires. Le géant des médias sociaux a supprimé une citation de saint Augustin l’année dernière, et en 2018, un porte-parole de Facebook a admis qu'ils avaient supprimé et démonétisé des posts jugés « faux » par les « tiers chargés de vérifier les faits » de Facebook.



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