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La Loi C-4 : détruire la démocratie et rendre le christianisme illégal en matière de sexualité

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Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock

Le 1er décembre dernier, le Parti libéral de Justin Trudeau a prouvé une fois de plus qu’il est un véritable groupe de haine contre les chrétiens. Les libéraux ont présenté en deuxième lecture le projet de loi C-4 qui vise à criminaliser la soi-disant « thérapie de conversion ».

Cependant, le véritable objectif du projet de loi est de rendre illégal le fait de partager un enseignement biblique ou des conseils moraux sur le transgenrisme et l’homosexualité, que vous soyez un chef religieux ou des parents aimants.

Le projet de loi C-4 rendra illégale l’expression de ces enseignements chrétiens concernant la sexualité, que ce soit du haut d’une chaire pour mettre en garde les croyants contre les conséquences du péché, ou dans l’intimité d’un foyer familial, sous la forme d’une conversation privée entre des parents et leur enfant souffrant d’un trouble du genre.

La démocratie endommagée

Toujours le 1er décembre, Erin O’Toole a prouvé une fois de plus qu’il n’est rien de plus qu’un libéral déguisé en mouton et qu’il ne ressemble en rien à un vrai conservateur ou à un véritable chef de l’opposition. À la surprise générale, les conservateurs, la loyale opposition de Sa Majesté, dont le rôle est de s’opposer au gouvernement libéral, ont refusé de s’y opposer !

Au lieu de cela, M. O’Toole a demandé à son porte-parole en matière de justice, Rob Moore, de présenter une motion visant à ignorer la démocratie parlementaire et à considérer que le projet de loi C-4 a obtenu le « consentement unanime » de tous les députés afin qu’il puisse passer directement au Sénat.

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Et c’est précisément ce qui s’est passé.

Il n’y a pas eu de deuxième lecture...

Pas d’étude en commission...

Pas de témoins pour attester des méfaits potentiels du projet de loi...

Pas de vote en troisième lecture...

Pas de débat.

Nada.

Il est passé directement du programme électoral de Trudeau au plancher du Sénat.

Pas un seul député conservateur ne s’est levé pour voter contre le consentement unanime et forcer la tenue des débats et votes parlementaires normaux. Pas même les députés pro-vie qui siégeaient à la Chambre.

C’est maintenant à la chambre des sages secondes réflexions de décider si les parents et les chefs religieux doivent être criminalisés. [Le Sénat a approuvé à l'accéléré la loi C-4, et cette dernière a reçu la sanction royale mercredi dernier, son entrée en vigueur en prévue pour le 7 janvier 2022.*]

De toute évidence, les quelque 60 députés conservateurs qui ont voté contre la version précédente du projet de loi C-4 ont été menacés ou intimidés afin qu’ils laissent passer le projet de loi.

Il ne fait aucun doute que le spectre d’être expulsé du caucus conservateur ─ tout comme O’Toole l’a fait pour la sénatrice Denise Batters, le député Derek Sloan et la suspension du conseiller national du PCC Bert Chen (provoquée par O’Toole) ─ planait comme une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes.

Mais la peur d’être puni par O’Toole n’est pas une excuse pour se taire et accélérer l’adoption de ce qui est sans doute l’une des propositions de loi les plus dangereuses et les plus inconstitutionnelles jamais vues au Canada.

Cet abandon de la démocratie parlementaire est un signe que M. Trudeau se rapproche du pouvoir dictatorial qu’il admire et désire depuis longtemps.

De plus en plus, il semble que notre gouvernement fonctionne de cette façon : M. Trudeau émet un décret, les journalistes financés par le gouvernement dans les médias grand public diabolisent toute personne qui pourrait s’opposer au programme de M. Trudeau, puis l’« opposition » conservatrice, effrayée et intimidée, entérine le diktat du Cher Chef en Loi.

Cela doit changer, mais il faudra remplacer O’Toole comme chef du Parti conservateur. Si vous voulez contribuer au retrait d’O’Toole, signez cette pétition à membersvote.ca.

Les parents et les pasteurs peuvent être emprisonnés jusqu’à 5 ans

Les députés avaient de nombreuses raisons d’autoriser le débat sur ce projet de loi. Non seulement parce qu’il prive les adultes qui ne souhaitent plus s’identifier comme LGBT du droit d’obtenir le type de thérapie clinique ou de conseil spirituel qu’ils souhaitent pour eux-mêmes, mais aussi pour des raisons encore plus graves.

Pour moi, l’aspect le plus alarmant du C-4 est qu’il peut mettre les parents en prison pour une période allant jusqu’à cinq ans s’ils osent dire à leur enfant confus au sujet de son sexe qu’il est né dans son corps et qu’il lui faut accepter le sexe de sa naissance.**

Imaginez le scénario suivant qui, malheureusement, n’est que trop réaliste de nos jours. Le « professeur progressiste » de Johnny, six ans, endoctrine sa classe avec une série de leçons sur l’identité sexuelle. Le petit Johnny rentre à la maison et dit à ses parents qu’il veut porter une robe et du maquillage à l’école le lendemain.

Ils lui disent gentiment « non » et lui confirment que son sexe biologique*** est celui que Dieu lui a donné. La définition de la « thérapie de conversion » donnée par le projet de loi est suffisamment large pour inclure exactement ce genre de scénario. Les parents risquent une peine d’emprisonnement de cinq ans pour ce comportement parental de bon sens.

Le projet de loi C-4 rendra illégal le fait pour les mères et les pères d’empêcher leurs filles mineures de prendre des bloqueurs de puberté et des hormones transsexuelles.

Ces « médicaments » puissants peuvent produire la stérilité et avoir des effets irréversibles, et les enfants n’ont tout simplement pas la capacité mentale ou le pouvoir de jugement à long terme pour être en mesure de donner un véritable consentement éclairé à de telles procédures.

D’un autre côté, la peur d’être poursuivi en justice amènera pratiquement tous les professionnels de la médecine et de la psychologie à n’offrir qu’une seule solution aux familles qui viennent leur demander de l’aide pour un enfant souffrant d’un trouble du genre : que celui-ci s’identifie comme transgenre et commence à prendre des bloqueurs de puberté et des hormones transsexuelles.

Aucun psychiatre ou psychologue n’aura le courage de conseiller aux parents de l’enfant l’approche attentiste qui était utilisée jusqu’à récemment par la plupart des professionnels, afin que les enfants puissent sortir de leurs illusions transgenres en grandissant. Même si des facteurs de risque connus de dysphorie de genre sont présents, comme des abus sexuels ou l’autisme, ils n’auront pas le courage de déconseiller l’identification transgenre.

Même l’American Psychiatric Association admet que 98 % des garçons et 88 % des filles souffrant de confusion de genre finissent par accepter leur sexe biologique*** après avoir traversé naturellement la puberté (1). En d’autres termes, si vous laissez les enfants tranquilles, la plupart d’entre eux finiront par se débarrasser de l’illusion d’être piégés dans le mauvais corps.

Nous savons que le projet de loi C-4 cible les parents, non seulement parce que le texte du projet de loi est si large qu’il ne peut qu’avoir été délibérément conçu pour attraper les parents normaux, mais aussi parce que le ministre de la Justice David Lametti et le ministre Bardish Chagger l’ont admis devant les caméras.

Regardez, pour preuve, cette compilation vidéo que CLC a réalisée des réponses des ministres aux journalistes :

Il est indéniable, de la bouche même du gouvernement libéral, que le projet de loi C-4 est en réalité un projet de loi pour pouvoir poursuivre les parents. Le véritable objectif de l’interdiction des thérapies de conversion est de permettre aux organismes d’application de la loi et aux organismes parajuridiques d’intervenir dans les foyers et les églises.

Même si les forces de l’ordre ne choisissent pas d’enfermer les parents en prison, il existe d’autres moyens de ruiner leur vie. La loi donnerait aux sociétés d’aide à l’enfance l’excuse de séparer l’enfant de ses parents, en accusant ceux-ci de pratiquer une forme de « thérapie de conversion » et que leur parentage traditionnel représente une « torture ».

Le croquemitaine de la « torture » détourne l’attention de leur véritable objectif

Les libéraux de Trudeau savent très bien que la « pratique discréditée » qu’ils ne cessent de montrer du doigt, à savoir l’enfermement forcé et l’électrochoc des homosexuels, n’est qu’un croquemitaine pour détourner l’attention du véritable objectif du projet de loi ─ mettre le gouvernement entre les parents et leurs enfants, et réduire au silence les chefs religieux, les empêchant de prêcher les vérités bibliques sur la sexualité.

Les libéraux savent très bien que les électrochocs infligés aux homosexuels en guise de thérapie n’ont pas été utilisés depuis près de 50 ans. Cela ne se fait plus, tout simplement. Il s’agit d’un faux argument pour obtenir l’adhésion du public et détourner l’attention du véritable objectif qui est de criminaliser les parents et les pasteurs.

Si l’interdiction de procédures datant d’il y a 50 ans était la véritable préoccupation du gouvernement, il aurait utilisé un langage précis et une définition étroite qui ne criminaliseraient que l’électrochoc des gays, l’utilisation de produits chimiques nauséabonds et le recours à la séquestration et à la violence dans l’application de ces techniques (qui ne sont plus utilisées nulle part au Canada).

Témoignages d’ex-trans et d’ex-gays ignorés

Les députés qui ont soutenu le projet de loi C-4 ont ignoré les témoignages de personnes qui ont été aidées et même sauvées du suicide, grâce à ce que le projet de loi C-4 définit faussement comme une « thérapie de conversion ».

Campaign Life Coalition a compilé une série de vidéos d’ex-trans et d’ex-gays qui racontent comment le conseil spirituel et la thérapie clinique les ont aidés et guéris. Consultez ces courts témoignages sur notre site stoptheban.ca.

https://stoptheban.ca/testimonies-personal-testimonoes-trom-ex-gays-and-ex-transgenders/

Veuillez contacter les sénateurs de votre province d’un clic de souris en utilisant notre outil de courriel d’alerte à l’action, ici.


Note :

(1) American Psychiatric Association: Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth Edition (Arlington, VA, American Psychiatric Association, 2013), pp. 451-459. Voir page 455 re : rates of persistence of gender dysphoria.

*Commentaire d'A.H.

**Il n'en n'y a d'ailleurs pas d'autres. — A.H.

***Il est redondant de parler de « sexe biologique », car le sexe est en soi une réalité biologique. — A.H.



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