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La Ligue des droits de l’homme fait une critique woke du nouveau dictionnaire de l’Académie française

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : monticellllo/Adobe Stock

Une bien belle neige est tombée aujourd’hui, recouvrant la nature d'une blanche couverture — combien triste et sombre serait cette saison sans cet élément immaculé !

Dernièrement, l’Académie française, remplissant l’office que lui avait confié en 1635 son fondateur le Cardinal de Richelieu de définir la langue française et d’en élaborer un dictionnaire, a remis son dernier ouvrage à son « protecteur » (qui est maintenant le président de la République).

La Ligue des droits de l’homme a cru bon de critiquer la 9e édition du dictionnaire de l’Académie française, notamment à l’endroit des termes « femmes » et « hétérosexualité ». Selon Le Monde :

[...] la femme est « un être humain défini par ses caractères sexuels qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants », pointe la LDH. « Faut-il en conclure qu’une femme stérile ou ménopausée n’en est pas une ? », s’interroge-t-elle. Elle épingle également la définition de l’hétérosexualité, qui est décrite comme une relation « naturelle » entre les sexes ; « ce qui implique que l’homosexualité ne l’est pas », en déduit la LDH.

Cette critique de la définition du mot « femme » est bien faible, ce n’est pas parce que le potentiel d’une femme n’est pas actualisé ou n’est pas actualisable que celle-ci n’est pas une femme, autrement dit, ce n’est pas parce que la capacité d’une femme à porter des enfants est empêchée qu’elle n’est pas une femme. On dit des hommes qu'ils ont deux jambes, est-ce qu’un unijambiste ne serait donc pas un homme ? Non, ce sera un homme avec une seule jambe : le fait d’être stérile ou de n’avoir qu’une seule jambe dans ces cas est un accident et ne change pas la nature de l’être.

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Cette tentative de séparer la femme de sa biologie a pour but de faire accepter l’idée selon laquelle a un homme (faut-il le préciser ? un être humain de sexe masculin) peut être une femme parce qu’il se sent « femme ». Si le sexe n’est pas défini pas la biologie, alors il peut l’être par autre chose, comme le sentiment.

Quant au mot « hétérosexualité », je suis d’accord avec la Ligue des droits de l’homme, bien que cette dernière use de raccourcis, l’« hétérosexualité » est une relation naturelle entre les deux sexes et l’« homosexualité », par conséquent, une relation contre nature : la première est « naturelle », c’est-à-dire conforme à la nature, parce que les deux sexes ont la procréation pour objectif naturel ; la seconde est « contre nature » parce ce que la relation en question ne correspond pas à la nature du sexe. Du reste, je me demande si ce n’est pas la définition de « naturel » qui dérange la LDH plus que le fait que l’« homosexualité » soit qualifiée de non naturelle.

Mais moi aussi je critique le mot « hétérosexualité » et également le mot « homosexualité », et cela pour deux raisons. La première, c’est que ces deux mots ont été inventés au 19e siècle par l’écrivain-journaliste hongrois (germanophone) Karl-Maria Kertbeny qui militait pour l’acceptation de l’« homosexualité ». La seconde, c’est que les deux termes sont composés chacun d’un mot d’origine grecque et d’un mot d’origine latine... Pourquoi donc ne pas se cantonner à une seule langue, bon sang ?! D’autant plus que le préfixe grec « homo », c’est-à-dire « semblable », est semblable au mot latin « homo » qui signifie « Homme » (avec une majuscule), c’est-à-dire l’être humain (sans considération de sexe).

« Hétérosexualité » et « homosexualité » sont deux barbarismes indignes de la langue française.

Soit dit en passant, je suggère à la LDH de se renommer la « Ligue des droits des femmes et des hommes », ça fera plus « inclusif » ! Et moins français...

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