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La Hongrie annonce un référendum sur la loi contre la promotion LGBT et la pédophilie


Parlement hongrois à Budapest, sur le Danube.

Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Comofoto/Adobe Stock

7 février 2022, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — La Hongrie a annoncé la tenue d’un référendum sur une loi récente qui réprime la pédophilie et la promotion de l’idéologie LGBT auprès des enfants, alors que l’Union européenne a engagé une action en justice pour saboter la législation.

Le parti hongrois au pouvoir, le Fidesz, a déclaré le mois dernier que le vote aurait lieu le 3 avril, le même jour que les élections législatives du pays. Le premier ministre Viktor Orbán brigue un cinquième mandat et se présente contre un opposant pro-LGBT soutenu par les mondialistes.

La loi hongroise sur la protection de l’enfance, adoptée en juin 2021 et entrée en vigueur le mois suivant, interdit les thèmes LGBT dans le matériel scolaire et le contenu des médias, y compris les publicités. La loi interdit explicitement « le contenu qui dépeint la sexualité pour elle-même, ou qui promeut ou affiche des déviations de l’identité du sexe de naissance, le changement de sexe ou l’homosexualité ».

La mesure renforce également les sanctions pour pornographie enfantine, crée un nouveau registre des délinquants sexuels et limite l’éducation sexuelle aux organisations approuvées par le gouvernement hongrois.

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Lors du référendum d’avril, cinq questions seront posées aux électeurs, notamment pour savoir s’ils sont favorables à l’organisation de cours d’éducation sexuelle pro-LGBT sans consentement parental et à l’autorisation pour les mineurs de subir des opérations chirurgicales transgenres :

  • Êtes-vous favorable à ce que les enfants des écoles publiques reçoivent un enseignement sur les orientations sexuelles sans le consentement des parents ?
  • Êtes-vous en faveur de la promotion des procédures de changement de sexe pour les mineurs ?
  • Êtes-vous favorable à l’accès des mineurs aux procédures de changement de sexe ?
  • Êtes-vous favorable à ce que les contenus médiatiques à caractère sexuel ayant un impact sur le développement des enfants leur soient présentés sans restriction ?
  • Êtes-vous favorable à ce que des contenus médiatiques illustrant des changements de sexe soient montrés aux enfants ?

Le référendum bénéficie d’un soutien massif de la part des électeurs hongrois, selon les sondages.

Dans une enquête réalisée par l’institut de sondage Századvég, 73 % des adultes hongrois ont déclaré que les enfants ne devraient pas recevoir d’enseignement sur l’orientation sexuelle sans l’autorisation des parents, et plus de 90 % ont déclaré que les procédures de changement de sexe ne devraient pas être encouragées ou rendues accessibles aux mineurs.

Environ 90 % des personnes interrogées ont également rejeté l’idée d’un contenu médiatique sexualisé sans restriction, susceptible d’affecter le développement des enfants, ainsi que l’exposition des enfants à des représentations de procédures transgenres.

Si le référendum valide la réglementation, celle-ci restera en place pendant trois ans, après quoi le gouvernement décidera d’une nouvelle législation, selon Gergely Gulyás, chef de cabinet d’Orbán.

Dans une vidéo diffusée en juillet pour annoncer le référendum, M. Orbán a décrit le vote comme un moyen pour les Hongrois de s’opposer aux tentatives de l’UE de démanteler la loi sur la protection de l’enfance. Les bureaucrates européens, a déclaré le premier ministre, « se plaignent que nous n’autorisions pas ce qui est devenu la pratique de l’Europe occidentale », à savoir que « les militants LGBTQ se rendent dans les jardins d’enfants et les écoles pour fournir des informations sexuelles ».

« C’est ce que les bureaucrates de Bruxelles veulent en Hongrie aussi », a-t-il déclaré. « L’avenir de nos enfants est en jeu et nous ne pouvons pas faire de concessions dans cette affaire ». « Lorsque la pression sur notre pays est aussi forte, la Hongrie ne peut être protégée que par la volonté commune du peuple ».

Quelques jours après l’adoption de la loi en juin, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis d’utiliser « tous les pouvoirs de la Commission » pour mettre un terme à cette mesure. L’Union européenne a engagé une procédure judiciaire contre ce pays d’Europe de l’Est en juillet et a envoyé un avis au gouvernement hongrois en décembre pour demander l’abrogation de la loi.

La législation anti-pédophilie est la dernière mesure en date d’une campagne menée depuis des années par Orbán pour préserver les valeurs chrétiennes de la Hongrie et défendre les enfants contre l’idéologie de gauche. Depuis 2018, la Hongrie a éliminé les cours d’« études de genre », interdit l’adoption par des personnes de même sexe, modifié la constitution nationale pour protéger le mariage et la famille naturelle, et exigé des avertissements pour les livres pro-LGBT ciblant les enfants.

Orbán a cependant déçu les conservateurs l’année dernière en imposant des sanctions au titre du COVID-19, y compris des mandats de vaccination pour les professionnels de la santé et les travailleurs de l’État.



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