Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : orelphoto/AdobeStock
La Haute Cour de Nouvelle-Zélande a confirmé une assez récente loi, qui enjoint aux soignants de rediriger une femme désirant un avortement vers un collègue disposer à le pratiquer, s’ils ne veulent l’exécuter eux-mêmes, déclarant en la matière que cela ne viole pas leur liberté de conscience — ce qui est évidemment faux, puisque cela les rendrait complices de l’avortement. Selon Gènéthique :
La Haute Cour de Wellington vient de trancher : l’obligation de donner aux femmes cherchant à avorter les coordonnées d’un service d’avortement ne viole pas les droits des objecteurs de conscience.
En Nouvelle-Zélande, les membres de l’Alliance des professionnels de la santé refusent en conscience de pratiquer des avortements. En mars 2020, la loi néo-zélandaise a été modifiée, les obligeant à donner à une femme cherchant à avorter les informations nécessaires pour trouver un service d’avortement. Ils estiment que ce changement les rend « complices » du processus d’avortement, enfreint leur liberté de pensée, de conscience, de religion, et d’expression.
|
|