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La gymnaste Simone Biles gagne l’or tout en étant adoptée et enracinée dans la foi catholique

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Par Steve Weaterbe (LifeSiteNews) -- traduit par Campagne Québec-Vie

Rio De Janeiro, Brésil – 10 août 2016. Lorsque la gymnaste américaine Simone Biles, détentrice de trois records du monde, s’envola à Rio de Janeiro pour les Jeux Olympiques, la jeune femme de dix-neuf ans apporta son rosaire que sa mère lui avait donné et une médaille de Saint Sébastien, un cadeau de la maison spirituelle de sa famille, l’Église Catholique Saint-Jacques à Spring, au Texas. 

Simone est déjà la gymnaste la plus décorée dans l’histoire de sa discipline, raflant des médailles d’or au niveau international dans le cadre d’évènements individuels et d’équipe. Mais en tant que jeune fille dans une maison dépourvue de père, ayant été déplacée entre une mère toxicomane et des familles d’accueil, ses chances d’exceller dans un sport encore moins difficile que la gymnastique étaient extrêmement minces.

Puis, ses grands-parents, Ron et Nellie Biles, intervinrent, et la prirent ainsi que trois frères et sœurs dans leur maison. Par la suite, ils adoptèrent Simone et sa sœur, alors que la sœur de Ron adoptait ses deux frères. Simone grandit alors dans une famille accomplie de catholiques dévoués, et ce n’était pas par hasard, puisque les résultats d’expériences sociales indiquent une forte corrélation entre la stabilité familiale, la fréquentation régulière et fréquente à l’église, et le succès.

D’après l’article de cette semaine dans l’Independent Journal Review, intitulé “Little Girl Abandoned by Father and Drug-Addict Mother Is Adopted by Christian Texas Family, Becomes Best Athlete in the World,” sa foi a joué un rôle important dans sa vie et son succès.

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“Ses parents, ” écrit le journaliste Benny Johnson, “introduisirent également Simone à la foi chrétienne. Elle assiste à la messe avec sa famille chaque dimanche lorsqu’elle n’est pas en compétition. Simone prie régulièrement et porte un rosaire, cadeau de sa mère.

US Magazine donne également dans un article des détails sur le rosaire que Simone traîne dans son sac. “Ma mère, Nellie, m’a donné un rosaire à l’église. Je ne l’utilise pas pour prier avant une compétition. Je vais seulement prier pour moi, mais je l’ai en cas de besoin.”

Le talent inné et la forte volonté de Simone sont bien évidemment cruciaux pour son succès. Comme le rapport le Texas Monthly, lorsque la fille revenait à la maison suite à un camp de jour et l’école de gymnastique insistant sur le fait de devenir une nouvelle élève, on ne pouvait pas lui dire non. “Elle a toujours été entêtée,” affirme sa mère adoptive Nellie, la propriétaire maintenant retraitée d’une chaîne de maisons de soins infirmiers. “Quand elle se décide, c’est comme, Oh mon Dieu – le monde entier pourrait être bouleversé, mais elle le ferait quand même. Mes autres enfants m’écouteraient. Elle, non. Elle se décide, et c’est tout.”

Simone avait six ans lorsqu’elle se lança d’elle-même dans sa carrière de gymnaste, la même année lorsque Ron et Nellie l’adoptèrent, elle et sa sœur Adria, et les deux filles commencèrent à les appeler Papa et Maman.

Jusque-là, les sœurs les appelaient Grand-père et Grand-mère. Puis, Nellie dit aux filles, “C’est votre choix les filles. Si vous le voulez, vous pouvez nous appeler Papa et Maman.”

“Je suis allée en haut,” raconte Simone au Texas Monthly, “et je me suis pratiquée devant le miroir – ‘Maman, Papa, Maman, Papa.’ Puis je redescendis, et elle était dans la cuisine. Je la regardai et dis ‘Maman ?’ Elle me répondit ‘Oui !’”

Simone eut peu de temps après une deuxième mère en Aimee Boorman, qui non seulement était un mentor en gymnastique pour Simone, mais aussi la gardienne d’elle et de sa sœur lorsque son père était à l’extérieur de l’État en train d’installer des appareils pour l’Administration Fédérale d’Aviation et que sa mère était loin de la maison à superviser son réseau de centres de soins infirmiers.

Lorsque Simone retourne à la stabilité après avoir exécuté des figures et sauts athlétiques et qui défient la gravité, elle revient à l’église de la famille, St-Jacques Apôtre. Le Père Charles Semperi, le pasteur de l’église, décrit les Biles comme étant “de fervents catholiques qui sont toujours à la messe.”

Le Père Semperi indiqua à LifeSiteNews que la famille demande fréquemment, durant la messe et en privé, à la congrégation et aux prêtres de prier pour Simone dans ses efforts. “Elle était très bonne en classe de confirmation,” se souvient-il. La famille se concentre maintenant pour supporter Simone et construire à Spring un centre d’entrainement de gymnastique d’échelle mondiale appelé World Champions Centre.

La paroisse envoya Simone avec une médaille de Saint Sébastien. “Je lui dis de ne pas la porter durant les évènements,” blague le Frère Charles, “au cas-où elle lui reviendrait dans le visage.”

En date de mardi, Simone était qualifiée pour les finales individuelles pour tous les évènements dans sa discipline, et était en chemin pour gagner cinq médailles, possiblement toutes d’or.

Pour expliquer l’article dans IJR, “Biles est capable de démontrer avec facilité des figures que d’autres gymnastes rêvent d’effectuer dans un monde qui parait être sans gravité. Ses routines et culbutes sont si complexes et tellement rares en compétition, que certaines portent son nom.”

Bien qu’étant considérée comme la meilleure au monde, Biles devra remporter une victoire olympique, selon les médias, pour que la jeune femme de 19 ans devienne multimillionnaire grâce à des commanditaires, comme si cela représentait la raison d’être du sport, ou des Olympiques, ou même le sien ou celui des 13 ans d’efforts continuels de sa famille.

Le succès peut également causer des troubles familiaux, mettent en garde les médias, comme une possible réémergence dans la vie de sa mère naturelle, qui vit à Columbus, Ohio, et a apparemment cesser de consommer de la drogue depuis plusieurs années, ou même son père, qui a virtuellement disparu depuis sa naissance. Sa coéquipière Gabby Douglas fit face à l’embarras après que son père, absent depuis très longtemps, se présenta après sa victoire olympique en 2012 et voulant sa signature sur plusieurs souvenirs sportifs qu’il désirait vendre.

Par contre, les parents adoptifs et la famille de Simone ont fait leur possible pour la protéger de cette préoccupation et de ses conséquences et l’aider à se concentrer sur ses efforts sur les plans sportif, familial et spirituel.

Cela concorde avec la recherche scientifique conduite ou recueillie par l’Institut de Recherche sur le Mariage et la Religion, basé à Washington D.C., qui résume sur son site web : “La fréquentation régulière aux services religieux est liée à une vie familiale saine et stable, de bons mariages, et des enfants bien élevés.”

“L’adoration religieuse a également mené à la réduction d’abus domestiques, de crime, de substances abusives, et de la dépendance. En outre, la pratique religieuse peut augmenter la santé physique et mentale, la longévité, and niveau d’éducation. Ces effets sont intergénérationnels, puisque les grands-parents et parents transmettent les bénéfices à la prochaine génération.”



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