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La gauche LGBT ne veut pas de conservateur pro-vie dans les organes consultatifs de l’Union européenne

Par Olivier Bault (Présent)

Une fois de plus, la gauche LGBT a affiché au Parlement européen son mépris pour la démocratie et le pluralisme des opinions, mais cette fois elle a été mise en échec.

Après la nomination d’un Polonais conservateur au Comité économique et social européen (CESE), qui est un organe consultatif de la Commission, du Conseil et du Parlement européen, un groupe d’eurodéputés d’extrême gauche, de gauche et de centre-droit conduits par les Polonais Robert Biedroń (extrême gauche LGBT) et Sylwia Spurek (extrême gauche LGBT et végane) a exigé son exclusion. Car le Polonais Tymoteusz Zych, docteur en droit, est vice-président d’une ONG de juristes et avocats pro-vie et pro-famille, l’Institut Ordo Iuris. Il est aussi vice-président de la Confédération polonaise des initiatives non gouvernementales.

Au grand dam des « progressistes » bruxellois, le docteur en droit Tymoteusz Zych avait rejoint le groupe « Diversité Europe » du CESE composé de représentant des agriculteurs, des consommateurs, de l’économie sociale, des artisans, des PME, des ONG sociales et environnementales et des professions libérales. Une diversité s’étendant aux conservateurs qui défendent la famille et le droit à la vie de la conception à la mort naturelle, voilà une idée qui déplaît profondément à ces « progressistes » apôtres de la tolérance, mais uniquement pour ceux qui pensent dans les limites d’un cadre qu’ils ont eux-mêmes défini et qui se rétrécit d’année en année.

Derrière les deux députés polonais à l’origine de l’attaque contre leur compatriote, il y avait « l’intergroupe LGBTI » qui rassemble 151 députés de différents groupes parlementaires du Parlement européen : PPE (centre-droit), Renew Europe (libéraux centristes), S&D (socialistes), Verts/ALE (extrême gauche verte), GUE/NGL (extrême gauche rouge).

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Le 18 février, l’intergroupe LGBTI écrivait à la présidence du CESE pour protester contre la présence depuis le 21 septembre 2020 du conservateur Tymoteusz Zych au sein de l’organe consultatif de l’UE.

Ce que ces députés reprochent au Polonais, ce sont justement ses positions conservatrices et celles de l’Institut Ordo Iuris, scandaleusement qualifié de « fondamentaliste » dans une récente résolution du Parlement européen contre l’interdiction de l’avortement en Pologne.

Or le groupe Diversité Europe du CESE est composé d’acteurs de la société civile notamment dans les domaines de « la lutte contre la discrimination, l’enfance, la jeunesse, les femmes et les questions d’égalité entre les sexes, les minorités, les migrants, les groupes marginalisés, les personnes handicapées et âgées », et l’intergroupe LGBTI ne comprend pas comment on peut autoriser un conservateur à s’exprimer et à formuler des avis sur ces questions qu’il estime devoir être réservées aux seuls progressistes, à en croire sa lettre à la présidence du CESE.

À la suite de la lettre de l’intergroupe LGBTI du Parlement européen, la présidence du CESE a souhaité interroger le docteur en droit Tymoteusz Zych sur ses opinions, ce qui est une procédure inédite au CESE. Un groupe de 26 eurodéputés conservateurs de plusieurs pays sont donc intervenus pour prendre sa défense. Ils ont rappelé que les membres du CESE sont nommés par le Conseil de l’Union européenne (et donc par les gouvernements des États membres) et qu’il n’existe pas de procédure d’expulsion ou de limitation de leurs droits en raison de leurs opinions. Le vice-premier ministre polonais Piotr Gliński est lui aussi intervenu pour protester contre l’ostracisme dont faisait l’objet ce représentant de la Pologne au CESE pour cause d’opinions ne convenant pas à la majorité de gauche. Gliński a parlé de violation des traités européens et d’attaque contre les valeurs fondamentales de l’UE.

Samedi, Tymoteusz Zych, qui avait été interrogé par la présidence du CESE, a assuré sur Twitter que l’intervention politique de l’intergroupe LGBTI n’entraînerait aucune conséquence à son encontre et qu’il pourrait continuer à travailler sans encombre au sein de l’organe consultatif de l’UE.



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