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La folie de la GPA — des gays ayant obtenu une fille au lieu du garçon qu’ils avaient commandé poursuivent la clinique

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock

8 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Le mois dernier, l’une des photos d’une séance de photos de « maternité » est devenue virale. On y voyait deux homosexuels se tenant la main, se regardant dans les yeux, avec une jeune femme enceinte en robe rouge en arrière-plan. La légende : « On a fait une séance photo de “maternité” et c’est génial ! » La femme était une mère porteuse ; elle avait été payée pour porter un enfant créé avec du sperme et un don d’ovules pour les deux hommes. La réaction en ligne — qui s’est rapidement chiffrée en millions — a été immédiate. « On dirait une histoire de La servante [écarlate] », a écrit la commentatrice conservatrice Bethany Mandel.

Elle n’a pas tort. Le roman La Servante écarlate de Margaret Atwood — et la série télévisée horrible et brutale qui en a été tirée — dépeint un paysage culturel infernal dans lequel les jeunes femmes sont soumises, et forcées de porter les enfants des élites qui ne peuvent pas concevoir naturellement. Les parallèles sont évidents, et les histoires d’horreur sur les mères porteuses [dans la réalité] sont de plus en plus fréquentes. Les mères porteuses, bien sûr, ne sont pas forcées — bien que beaucoup d’entre elles aient besoin d’argent et mettent leur corps au service d’autres personnes (couples riches qui préfèrent ne pas porter leurs propres enfants ; couples homosexuels qui ne peuvent pas avoir d’enfants naturels) pour en obtenir.

Bien sûr, il n’y a pas que les femmes qui sont réifiées, transformées en réceptacles de gestation pour les enfants des riches. Ce sont également les enfants qui sont réduits à l’état d’objets pouvant être créés et achetés à la demande. Certains de ces parents acheteurs croient fermement à la vieille maxime « Je t’ai mis au monde et je peux t’en retirer ». Il existe de nombreuses histoires de clients mécontents exigeant que leurs mères porteuses, horrifiées, avortent un ou plusieurs des enfants non encore nés qu’ils avaient commandés en raison d’une imperfection perçue dans la commande. De nombreux enfants commencent leur vie dans une boîte de Pétri et la terminent dans l’aspirateur sanglant de l’avorteur. Retour à l’expéditeur.

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En fait, un couple gay poursuit une clinique de FIV à Pasadena pour ne pas leur avoir donné précisément ce qu’ils voulaient. NBC rapporte :

Un couple d’hommes homosexuels poursuit une clinique de fécondation in vitro de Pasadena, alléguant que leurs espoirs d’avoir un fils ont été contrecarrés lorsqu’un embryon féminin a été implanté par erreur dans leur porteuse gestationnelle et qu’une fille leur est née à la place en 2021. Albert Saniger et Anthony Saniger ont intenté une action en justice vendredi devant la Cour supérieure de Los Angeles contre HRC Fertility et le spécialiste de la fertilité Dr Bradford A. Kolb, alléguant une rupture de contrat, une faute médicale, une négligence, une dissimulation frauduleuse et une violation de la loi sur la concurrence déloyale et du Consumer Legal Remedies Act. Le procès vise à obtenir des dommages et intérêts non spécifiés.

Relisez cela un instant -- ces hommes homosexuels sont en colère et intentent un procès parce que leur « gestatrice » a donné naissance à une petite fille, qu’ils ne voulaient pas. Avant de se « marier » en 2013, les hommes avaient décidé d’acheter deux fils et ont apparemment même choisi leurs noms et (bizarrement) créé des comptes Gmail pour eux. Leur procès souligne qu’ils avaient spécifié que « seuls les embryons masculins [seraient] transférés à la gestatrice et [...] qu’ils pouvaient choisir les embryons exacts, dont le sexe était identifié, à utiliser lors de chaque transfert ». La clinique de FIV en question « cible spécifiquement » les couples homosexuels et « se consacre à aider la communauté gaie et lesbienne à réaliser ses rêves de parentalité ».

Mais après avoir payé 300 000 dollars, les deux hommes se sont retrouvés avec une fille, qui est née l’année dernière. On peut supposer qu’elle trouvera un jour ces histoires sur Internet, et que [la tragédie de] son enfance intentionnellement sans mère sera aggravée par la prise de conscience qu’elle était une commande erronée. Si les choses s’étaient passées selon les vœux de ses « papas », elle aurait été laissée dans un congélateur, donnée à la recherche ou simplement abandonnée pour toujours. Les deux hommes espèrent toujours avoir deux fils, mais ils intentent une action en justice pour couvrir les frais d’éducation de leur fille non désirée. Le narcissisme de ces deux hommes est tel qu’ils croient réellement qu’ils sont les victimes de cette situation tragique.

Ce n’est pas le cas. Ce sont eux les coupables ; leurs enfants sans mère, et surtout la petite fille, sont les victimes. La maternité de substitution est une pratique malsaine qui devrait être interdite.



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