Chers amis de la Vie,
À gauche, Justin Trudeau, à droite Jagmeet Singh.
Par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : Presidencia de la República del Ecuador/Flickr/Wikimedia Commons/Yvonne Bambrick/Flickr/Wikimedia Commons
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La récente rupture de l’entente entre Jagmeet Singh, chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), et les libéraux de Justin Trudeau marque un tournant important dans la politique canadienne. Jagmeet Singh s’est distancié des libéraux, se positionnant stratégiquement pour potentiellement faire tomber le gouvernement minoritaire de Trudeau lors d’un vote de censure. Bien que ce bouleversement puisse redessiner le paysage politique, il est crucial de rappeler que ni les libéraux ni le NPD n’offrent de véritable espoir aux citoyens soucieux de la protection de la vie humaine.
Une position unifiée contre la vie
Il est bien connu que ni le NPD ni le Parti libéral ne tolèrent la présence de députés pro-vie dans leurs rangs. Depuis plusieurs années, ces deux partis ont systématiquement exclu toute voix dissidente sur la question de l’avortement. Justin Trudeau a imposé une politique rigide obligeant les candidats et députés à soutenir une position pro-avortement, interdisant ainsi toute candidature pro-vie lors des élections de 2015 et 2019. Le NPD sous la direction de Jagmeet Singh a suivi la même ligne dure, refusant catégoriquement de laisser une place aux députés pro-vie, consolidant une politique favorable à l’avortement et à l’euthanasie.
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Les conservateurs : une ouverture timide, mais insuffisante
En contraste, le Parti conservateur du Canada tolère, pour le moment, des députés pro-vie au sein de son caucus, mais la direction du parti adopte une position clairement pro-choix. Pierre Poilievre et son épouse, Anaida Poilievre, se sont publiquement déclarés en faveur de l’avortement légal. Bien que les voix pro-vie soient tolérées dans le parti, il est évident que Poilievre cherche à éviter de soulever cette question en public, préférant une approche de prudence politique qui n’implique pas un débat réel sur la protection de la vie.
Le moment pour un véritable renouveau moral
Bien que la rupture entre le NPD et les libéraux ouvre des possibilités politiques, aucun de ces partis ne répond aux aspirations des citoyens préoccupés par la dignité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Chez Campagne Québec-Vie (CQV), nous croyons que la protection de la vie doit être au cœur des politiques publiques, car c’est sur cette question que repose la justice fondamentale d’une société. En occultant cette question, ces partis échouent à répondre à un besoin moral essentiel.
Alors que des élections fédérales pourraient être à l’horizon, il est crucial de rester vigilant quant aux positions des partis sur la protection de la vie. Bien que le Parti conservateur tolère encore certaines voix pro-vie, la position clairement pro-avortement de sa direction indique qu’il ne s’agit pas d’une priorité pour le leadership actuel. Il est donc nécessaire de renforcer le débat autour de cette question essentielle.