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La femme qui voulait se faire euthanasier, manque d’un logement adapté à son handicap, a trouvé un endroit propre où vivre

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

J’ai une excellente nouvelle.

Une femme de 31 ans, dont la demande d’euthanasie (Aide médicale à mourir AMM) avait été approuvée en raison de sa maladie qui la rend très sensible aux produits chimiques, a été aidée par des donateurs individuels qui lui ont permis de déménager dans un endroit qui ne déclenche pas ses sensibilités allergiques.

Le 30 avril, Avis Favaro, correspondante médicale de CTV National News, avait rapporté qu’une femme de 31 ans de l’Ontario se qualifiait pour une euthanasie (AMM) en raison de fortes et multiples sensibilités chimiques.

Mme Favaro relatait que Denise (nom fictif) souffre de polysensibilité chimique (PSC), qui déclenche des éruptions cutanées, des difficultés respiratoires et des maux de tête aveuglants appelés migraines hémiplégiques qui entraînent une paralysie temporaire. Favaro ajoutait :

Elle veut désespérément déménager dans un appartement accessible en fauteuil roulant et où l’air est plus pur. Mais son seul revenu provient du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH). Elle reçoit un total de 1 169 $ par mois, plus 50 $ pour un régime alimentaire spécial. « J’ai fait une demande d’Aide médicale à mourir essentiellement … à cause de ma pauvreté abjecte », dit-elle.

Favaro a suivi de cette histoire et le 28 mai elle raconte :

Elle avait déclaré à CTV News à l’époque qu’elle avait passé des mois à essayer de trouver un logement où l’air était plus pur et qu’elle avait essentiellement abandonné. Deux médecins l’ont déclarée admissible à une mort assistée.

Mais maintenant qu’elle a trouvé un logement temporaire, qu’elle ne lutte plus pour chaque respiration et que sa souffrance extrême a diminué, sa demande d’AMM est en pause. Cependant, Denise dit qu’elle n’a pas annulé sa demande d’euthanasie car elle a encore plusieurs autres problèmes de santé chroniques qui provoquent des douleurs et qui n’ont pas été correctement traités.

C’est ce que rapporte Favaro :

Après que l’histoire ait attiré l’attention du monde entier, des sympathisants ont lancé une campagne GoFundMe qui a maintenant recueilli plus de 65 000 dollars de dons d’environ 1 000 personnes, ainsi que d’innombrables courriels d’encouragement.

La Coalition pour la prévention de l’euthanasie a fait la promotion de la campagne GoFundMe et a contribué à réunir les 65 000 dollars. Mais nous reconnaissons que « Denise » n’a pas encore décidé de vivre, elle n’a que temporairement mis sa mort en attente. Le problème de la mort considérée comme une réponse aux problèmes humains reste entier.

Nous croyons en une société qui prend soin des personnes comme « Denise » et ne les abandonne pas à la mort.

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