Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : memorystockphoto/Adobe Stock
12 mai 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, sous la direction du président Joe Biden, assouplit encore les règles permettant aux homosexuels faire don de leur sang et recommande une nouvelle série de questions et de conditions qui s’appliqueraient à tous les donneurs potentiels, quelle que soit leur préférence sexuelle.
La FDA recommande que les directives actuelles, en vertu desquelles les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes doivent s’abstenir pendant trois mois avant de donner leur sang, soient remplacées par une série de « questions individuelles basées sur le risque » qui seraient posées à tout le monde, indépendamment du sexe ou de l’attirance sexuelle.
Plus précisément, toute personne déclarant avoir pratiqué la sodomie avec un nouveau partenaire ou des partenaires multiples dans les trois mois suivant sa demande serait exclue pendant trois mois, mais les personnes pratiquant la sodomie dans une fenêtre de trois mois avec un partenaire établi ne seraient pas disqualifiées. Les personnes qui prennent actuellement des médicaments contre le VIH ne seraient toujours pas autorisées à faire un don.
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« La mise en œuvre de ces recommandations constituera une étape importante pour l’agence et la communauté LGBTQI+ », a déclaré Peter Marks, directeur du centre d’évaluation et de recherche sur les produits biologiques de la FDA. « La FDA a travaillé avec diligence pour évaluer nos politiques et s’assurer que nous disposions des preuves scientifiques nécessaires pour soutenir l’évaluation des risques individuels pour l’éligibilité des donneurs, tout en maintenant des garanties appropriées pour protéger les receveurs de produits sanguins ».
Le droit de donner son sang sans entrave est depuis longtemps l’un des objectifs des militants LGBT le plus souvent occulté, malgré les risques liés à l’assouplissement des normes de don au nom de l’« égalité ».
En 2015, l’Associated Press a reconnu que « les hommes ayant eu des rapports sexuels avec d’autres hommes représentent environ 2 % de la population américaine, mais sont à l’origine d’au moins 62 % de toutes les nouvelles infections par le VIH aux États-Unis ». Un rapport de 2013 des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies a révélé qu’environ 62 % des hommes homosexuels qui se savaient infectés par le VIH/sida continuaient malgré tout à avoir des rapports sexuels non protégés.
En 2015 également, la FDA, sous l’égide de l’ancien président Barack Obama, a levé son interdiction de longue date d’accepter du sang d’homosexuels et l’a remplacée par une période d’attente d’un an. En 2020, la FDA de l’ancien président Donald Trump a raccourci cette période d’un an à trois mois, invoquant le besoin de sang pendant la pandémie de COVID-19.
La promotion de l’homosexualité et du transgenrisme à travers toutes les facettes du gouvernement a été l’une des principales priorités de l’administration Biden.