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La FDA de Biden approuve la première pilule contraceptive en vente libre sans limite d’âge

 

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andrey Popov/Adobe Stock

13 juillet 2023 (LifeSiteNews) — La Food & Drug Administration (FDA) des États-Unis a annoncé jeudi qu’elle avait approuvé la première pilule contraceptive en vente libre, qui sera disponible sans limite d’âge à partir de l’année prochaine.

L’Associated Press rapporte que la FDA a approuvé la vente sans ordonnance de la pilule Opill, fabriquée par la société irlandaise Perrigo. La pilule, qui doit être prise tous les jours à la même heure, utilise un progestatif pour empêcher les spermatozoïdes d’atteindre le col de l’utérus, selon le fabricant. Cette décision fait suite à un vote unanime, en mai, d’un groupe de conseillers extérieurs à l’agence.

« Il s’agit d’une véritable transformation de l’accès aux soins contraceptifs [sic] », a déclaré Kelly Blanchard, présidente d’Ibis Reproductive Health. « J’espère que cela aidera les gens à surmonter les obstacles qui existent actuellement ».

« Les effets secondaires courants de la pilule comprennent des saignements, des maux de tête, des vertiges, des nausées et des crampes, selon la FDA », rapporte l’AP. « L’étiquette avertit également que certains médicaments peuvent interférer avec l’efficacité d’Opill, notamment les médicaments contre les crises d’épilepsie, le VIH et l’hypertension ». L’article ajoute que la pilule pourrait favoriser la croissance de tumeurs chez les femmes ayant des antécédents de cancer du sein.

Avant le vote de mai, la FDA s’était inquiétée du fait que les instructions de l’entreprise n’étaient pas suffisamment claires pour les femmes souffrant de complications médicales et que, dans l’une des études de Perrigo, 30 % des femmes avaient déclaré avoir pris plus de pilules que ce qui avait été distribué pour l’étude, ce qui avait faussé les données de l’entreprise concernant les résultats.

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Les contraceptifs à base de progestatifs comme Opill et Plan B sont souvent présentés comme des alternatives à l’avortement parce qu’ils sont censés prévenir la grossesse plutôt que d’y mettre fin. En janvier, la FDA a modifié l’étiquette du Plan B pour « préciser » qu’il ne s’agissait pas d’un abortif. Mais ces médicaments ont en fait un potentiel abortif, et le fait qu’ils empêchent la conception ou l’implantation dépend du moment où ils sont pris par rapport au cycle de la femme.

« Si le Plan B est pris cinq à deux jours avant la libération de l’ovule, l’interférence avec le signal LH empêche la femme de libérer un ovule, il n’y a pas de fécondation et aucun embryon ne se forme », explique le Dr Donna Harrison de l’Association américaine des obstétriciens et gynécologues pro-vie, en citant de nombreuses études. Toutefois, si la pilule est prise pendant la « fenêtre de deux jours au cours de laquelle les embryons peuvent se former sans que les tests de grossesse ne soient positifs », les études indiquent qu’elle « a probablement un effet embryocide et provoque l’arrêt de la grossesse ».

La manipulation de la sémantique par les activistes de l’établissement médical rend la question encore plus confuse. Le Congrès américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG), une autorité médicale prétendument impartiale, mais en réalité très favorable à l’avortement, a redéfini le terme « conception » dans les années 1960 pour faire référence à l’implantation plutôt qu’à la fécondation, dans le but de rendre la contraception plus acceptable sur le plan culturel.

Malgré cela, une enquête de 2011 a révélé que la plupart des gynécologues-obstétriciens continuaient de dire que la vie commence à la fécondation et non à l’implantation, et une enquête de 2019 a révélé que 96 % des biologistes « affirment que la vie d’un être humain commence à la fécondation ».

Avec l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade l’année dernière, qui permet aux États d’interdire directement l’avortement, ce que quatorze États ont fait jusqu’à présent, les militants de gauche ont identifié la distribution facilitée des pilules abortives et contraceptives comme l’un des moyens les plus efficaces de préserver l’« accès » à l’avortement, même au détriment de la sécurité des patientes.

Sous l’administration Biden, la FDA a supprimé l’exigence selon laquelle les pilules abortives ne doivent être délivrées qu’en personne aux femmes qui les prennent, et l’Office of Legal Counsel (OLC) du ministère de la Justice de Biden a déclaré que les pilules abortives pouvaient être librement envoyées par la poste dans tout le pays, en dépit d’une disposition de loi vieille de 150 ans, le Comstock Act, qui dit expressément le contraire.

En 2020, une coalition de groupes pro-vie a adressé une lettre ouverte au commissaire de la FDA de l’époque, Stephen Hahn, dans laquelle elle soulignait que le système de notification des effets indésirables de la FDA indiquait que la « pilule abortive avait entraîné plus de 4 000 effets indésirables signalés depuis 2000, dont 24 décès maternels. Les effets indésirables sont notoirement sous-déclarés à la FDA, et depuis 2016, la FDA exige seulement des fabricants de pilules abortives qu’ils signalent les décès maternels ».

Les pro-vie préviennent qu’avec l’élimination complète par l’administration Biden de l’obligation de prendre les pilules abortives sous surveillance médicale ou avec un soutien médical à proximité, ces événements vont certainement se multiplier.

La FDA a également été accusée de privilégier l’idéologie politique au détriment d’une médecine saine sur d’autres questions, qu’il s’agisse de l’approbation des vaccins COVID-19 pour les enfants ou de l’élimination des restrictions sur le don de sang par les homosexuels sexuellement actifs.



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