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La culture de mort dans La Presse. Une incroyable lettre d'une avocate pour l'euthanasie...

(Photo : BOSSoNe0013 sur flickr.com, licence creative commons)

Vu d'un certain angle, il serait impossible qu'un médecin accélère la mort d'un patient parce qu'il a besoin d'un lit, parce qu'il trouve que la mort n'arrive pas assez vite, parce que la famille attend après un héritage, parce qu'il acquiesce à la demande d'une personne qui se sent un poids pour la société et pour son médecin... Vu d'un certain angle, ou plutôt, avec les lunettes que les partisans de l'euthanasie veulent que nous utilisions pour regarder la situation.

Un article révélateur d'une personne qui combat pour cette culture abominable de l'euthanasie.

Dans le journal La Presse du 17 décembre 2013, un article dont nous avons réfuté l'argumentation incomplète voulant laisser croire à l'indépendance et au bon fonctionnement des mécanismes de contrôle de l'euthanasie en Belgique! Nous ne reprendrons pas la réfutation qui a été faite par nombre de médecins et d'infirmières belges de la dérive du plat pays. Vous pouvez consultez également le mémoire de la maison Michel Sarrazin qui est très révélateur sur le copinage des associations pour le « mourir dans la dignité » et la « commission de contrôle ».Mais il y a un point supplémentaire dans la lettre de l'avocate Marie Annik Grégoire qui mérite notre attention :

Le professeur Jean-Louis Baudouin mentionnait que «[l]es techniques de la médecine moderne ont déshumanisé la mort. Le patient en phase terminale meurt lentement, intubé, gavé et bourré de médicaments.» Le projet de loi vise à mettre fin à cette réalité. D'ailleurs, des médecins belges assurant un contrôle des pratiques d'euthanasie rapportaient que «tous les témoignages des médecins ayant pratiqué l'euthanasie, comme notre expérience personnelle, permettent d'attester d'une mort calme, en sommeil profond, survenant en quelques minutes au moment choisi et souvent précédée d'adieux émouvants aux proches.»

Ce petit paragraphe est très représentatif des énormités incohérentes qu'apportent l'avocate et le mouvement pour l'euthanasie.

Il ne faut jamais avoir mis les pieds dans une unité de soins palliatifs pour décrire la mort accompagnée par la médecine moderne comme une déshumanisation bourrée de médicaments... Et si ce sont les soins palliatifs qu'il faut éviter, alors il faudrait proposer en premier lieu l'euthanasie à tous?

Il est étonnant que le ridicule des propos de la dernière partie du paragraphe ait échappé à son auteur. Il s'agit de vérifier si les conditions de mise à mort ont respecté certaines règles. À qui demande-t-on si tout s'est fait dans les normes et mériterait une poursuite judiciaire? À l'exécuteur. Est-il possible qu'une avocate puisse croire une seule seconde qu'un médecin venant d'exécuter un patient va aller se dénoncer à une commission de contrôle comme n'ayant pas suivi les règles? Et qu'il mérite par conséquent d'être poursuivi en justice?

Depuis le début de la légalisation de l'euthanasie, sur les milliers de cas d'exécution létale, effectivement, aucun médecin n'a posé ce geste de s'autodénoncer. Ce qui n'empêche pas la population de reconnaître que les règles ne sont pas observées.

Dans tous les cas de mise à mort d'une personne, il devrait y avoir une enquête indépendante pour vérifier si les conditions légales de mise à mort étaient respectées. Ici, notre avocate se contente du témoignage du tueur. Très réconfortant comme système judiciaire. Et quelle injustice de ne pas avoir cru sur parole ce juge affirmant que sa femme handicapée s'était suicidée, et qui se retrouve maintenant en prison pour meurtre...

C'est à la lecture de tels articles que nous pouvons comprendre que pour les partisans de l'euthanasie, la pratique de la naïveté volontaire est le meilleur outil de propagande pour transformer l'acte extrêmement violent d'une injection létale, par l'entremise de lunettes roses, en un doux geste de compassion pour éviter au patient de souffrir inutilement dans une maison de soins palliatifs, de ces soins inutiles qui enlèvent la douleur et apporte un message combien douloureux : qu'on aimera le patient jusqu'au bout et que jamais on ne l'abandonnera.

L'abandon de l'euthanasie, comme lorsqu'on dit à quelqu'un que sa vie ne vaut plus la peine d'être vécue... Une petite piqûre? 

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