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La Croatie, le seul pays à produire une pièce de monnaie à l’effigie d’un enfant à naître

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

Afin de célébrer le nouveau millénaire de l’an 2000, la Croatie a émis une pièce de monnaie présentant l’image d’un enfant à naître. Le fœtus [humain], un être humain vivant les premiers instants de sa vie, est un symbole de « nouveau départ » pour le peuple de Croatie, c’était donc l’image parfaite pour marquer le début du 21e siècle. La Croatie, majoritairement catholique, a des lois très strictes contre l’avortement, lequel est un sujet largement controversé.

Environ 85 % des Croates sont catholiques, et l’avortement devient illégal après dix semaines de grossesse. Un grand nombre de Croates insiste pour que l’avortement soit complètement interdit. En 1952, lorsque la Croatie faisait partie de la Yougoslavie, l’avortement était permis. Puis, en 1974 la Constitution fédérale de la Yougoslavie déclara que la décision quant au moment d’avoir un enfant constituait un droit humain, et ainsi en 1978, une loi acceptant la contraception, la stérilisation, l’avortement et les traitements d’infertilité a été mise en place. Essentiellement, elle stipule que les désirs des adultes concernant le moment et la façon de créer ou détruire les vies de leurs enfants éclipsent les droits de ces enfants, même leur droit à la vie.

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La Croatie honore l’enfant à naître. Ce pays est sans aucun doute le seul au monde à produire une pièce de monnaie dorée et argentée, portant l’immanquable effigie d’un enfant non encore né. La Croatie honore la vie à naître.

Lorsque les Croates ont acquis leur indépendance par rapport à la Yougoslavie en 1991, une nouvelle Constitution a été fondée stipulant que : « Chaque être humain a le droit à la vie » […] Malgré tout, l’avortement demeure légal jusqu’à dix semaines après la conception. Si la femme est âgée de 16 ans et moins, les parents doivent donner leur consentement. Au-dessus de 16 ans, l’avortement est légal uniquement s’il est approuvé, et si le motif de l’avortement figure parmi les suivants : l’avortement est médicalement nécessaire (ce qui n’est jamais le cas), l’enfant a un handicap (ce qui constitue de la discrimination [injuste]), la femme a été violée (constitue également de la discrimination [injuste]), ou a eu « un rapport sexuel avec une personne incompétente » (ce qui n’est certainement pas la faute de l’enfant). L’avortement doit être approuvé par une « commission d’experts », composée de gynécologues et d’un travailleur social ou d’une infirmière. Cependant, ceux-ci ne sont pas réellement de vrais experts en ce qui concerne tous les problèmes de santé pouvant être diagnostiqués avant la naissance, tous les états de santé pouvant avoir un effet sur la femme, et les abus sexuels.

Ces restrictions, bien qu’elles soient considérées comme excessives par les partisans de l’avortement, sont trop permissives pour les pro-vie, lesquels se sont battus pour l’interdiction de l’avortement depuis l’indépendance de la Croatie. Cependant, en 2017, après la contestation des pro-vie envers la loi sur l’avortement, la Cour constitutionnelle a décrété que la Constitution autorise l’avortement. Toutefois, le chef de cette cour, Miroslav Separovic a déclaré que « ce n’était pas à la Cour Constitutionnelle de décider quand la vie d’un humain pouvait commencer ». Il a été convenu qu’une nouvelle loi sur l’avortement devait être créée d’ici deux ans et que la loi ne pourrait pas bannir l’avortement, mais « trouver un équilibre entre les droits de la femme à la vie privée et la protection de la vie à naître. » Il a été dit que l’Église catholique participait à l’élaboration de la nouvelle loi sur l’avortement, cependant, en mars 2018, le ministre de la Santé a déclaré que l’Église catholique ne prendrait pas part à la discussion, même si la majorité des Croates sont chrétiens.

La bonne nouvelle, c’est que les médecins croates refusent de plus en plus souvent de pratiquer des avortements, et que la loi autorise cette liberté. Malheureusement, cela pourrait éventuellement mettre leur emploi à risque, puisque les docteurs partisans de l’avortement soutiennent que n’importe quel docteur refusant de pratiquer un avortement devrait avoir l’interdiction de travailler dans un hôpital.

Les Croates gardent tout de même espoir en ce qui concerne l’interdiction de l’avortement au sein de leur pays. En 2016, il a été noté que la Croatie a enregistré le taux de croissance de la population le plus rapide dans les villes nouvellement impliquées dans les campagnes des 40 jours pour la vie. En 2017, 20 000 personnes ont défilé lors de la Marche pour la vie dont notamment le vice-premier ministre de Croatie.

[…]

Il va de soi qu’un pays qui émet une pièce de monnaie à l’image d’un enfant à naître devrait être un pays contre l’avortement, et la Croatie l’est en grande partie. Avec l’augmentation du nombre de partisans pro-vie, et de docteurs refusant de pratiquer l’avortement, il semble que cette pièce de monnaie symbolise l’importance que les Croates accordent à la vie. La pièce de monnaie, qui vaut 25 kunas soit environ 5,02 $ canadien, est toujours en circulation et peut être achetée sur eBay pour 11,83 $. Bien que la pièce symbolise « les nouveaux départs » de l’an 2000, c’est aussi le symbole d’une vérité plus profonde que les groupes proavortement du monde entier ignorent [involontairement ou pas]. Les enfants à naître sont des êtres humains ; la science le prouve et notre subconscient le sait.



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