Statue de la justice devant la Cour suprême du Canada.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stephen boisvert/Flicrk/Wikimedia Commons
21 mai 2025 (LifeSiteNews) — La Cour suprême du Canada a refusé d’examiner le cas du conseiller scolaire du Toronto Catholic District School Board (TCDSB), Mike Del Grande, qui a été puni pour avoir défendu l’enseignement de l’Église sur la sexualité en s’opposant à l’agenda LGBT.
« La demande d’autorisation d’appel du jugement de la Cour d’appel de l’Ontario, numéro COA-23-CV-1052, 2024 ONCA 769, datée du 23 octobre 2024, est rejetée avec dépens », a décidé la Cour suprême du Canada le 15 mai, en référence à l’affaire Del Grande. Le conseiller avait demandé à la cour d’entendre son appel après avoir été sanctionné par le TCDSB en 2019 pour s’être opposé au programme LGBT.
Del Grande a tenté dans un dernier effort de porter son affaire devant la Cour suprême pour renverser les sanctions qui lui ont été imposées pour avoir condamné l’agenda LGBT.
En novembre, un juge d’Ontario, nommé par les libéraux, a rejeté l’appel de Del Grande qui demandait que le TCDSB abandonne les accusations de « mauvaise conduite » portées contre lui pour s’être opposé à l’ajout de l’« identité de genre » et de l’« expression de genre » en tant que classes protégées dans le code de conduite du conseil, catholique de nom.
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L’attaque de la clique LGBT contre Del Grande a commencé principalement en 2019 lorsque le conseiller, défendant l’enseignement de l’Église, s’est opposé à une motion visant à intégrer l’idéologie transgenre dans les politiques officielles du conseil. À l’époque, Del Grande a fait valoir que si l’agenda LGBT pouvait être approuvé malgré sa condamnation par l’Église, il en allait de même pour d’autres dépravations telles que la pédophilie, le cannibalisme, la bestialité et le vampirisme.
Plus tard, Del Grande a également défendu l’enseignement de l’Église sur l’avortement, rappelant à juste titre au conseil que cette pratique est un péché grave et ne peut en aucun cas être tolérée.
Ce n’est pas seulement le TCDSB qui a pris Del Grande pour cible à cause de ses commentaires, mais aussi l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (OEO).
En décembre 2024, le TCDSB a décidé d’appliquer les sanctions prises en 2020 à l’encontre de Del Grande. Ces sanctions l’obligent notamment à demander pardon à la « communauté LGBTQ2S+ » et à participer à un camp de rééducation « dont l’objectif est de changer ses croyances sur le caractère peccamineux de l’idéologie transgenre (et de l’homosexualité) ».
En vertu de ces sanctions, il est également interdit à M. Del Grande de siéger dans les comités pendant trois mois et de représenter publiquement le conseil scolaire pendant trois mois.