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La conférence du Vatican sur la santé réunira plusieurs promoteurs de la contraception et de l’avortement

Par Riccardo Cascioli (La Nuova Boussola Quotidiana) — Lu sur Benoît-et-moi — Photo : Pikist

La cinquième conférence internationale du Vatican, qui se tiendra du 6 au 8 mai sur le thème de la santé, a déjà fait scandale tant par les orateurs invités (dont beaucoup sont liés au commerce des vaccins anti-Covid) que par l’affiche qui en fait la publicité, véritable manifeste d’athéisme pratique. Mais il y a un aspect encore plus inquiétant : le principal bailleur de fonds de la conférence est la Fondation John Templeton, engagée dans la diffusion de la contraception et spécialisée dans l’implication des organisations religieuses dans les campagnes de contrôle des naissances. Et Pfizer, présent à la conférence, est également le fabricant de contraceptifs injectables aux effets à long terme, qui ont causé tant de désastres dans le tiers monde. Et pourtant, un Motu Proprio de Benoît XVI interdit ces mixtures.

La cinquième conférence internationale du Vatican qui se tiendra du 6 au 8 mai sur le thème « Explorer l’esprit, le corps et l’âme – S’unir pour prévenir et s’unir pour guérir » a déjà créé un scandale notable. Tout d’abord en raison de la présence de certains intervenants, entre le bizarre et l’embarrassant : La première catégorie comprend Chelsea Clinton, fille de l’ancien couple présidentiel américain, l’ancien mannequin Cindy Crawford, des chanteurs de rock tels que Joe Perry du groupe Aerosmith ; à la seconde appartient le gourou New Age Deepak Chopra ; la conservationniste [c’est à dire pour la conservation des espèces et des espaces naturels, NDT] Dame Jane Goodall, partisane fanatique du contrôle des naissances et de la réduction de la population (à Davos, il y a un an, elle a déclaré que la population mondiale devrait être ramenée au niveau d’il y a 500 ans, c’est-à-dire entre 420 et 560 millions) ; et surtout les plus grands promoteurs de la vaccination de masse, de l’immunologiste Anthony Fauci aux hauts dirigeants de Pfizer et Moderna, Albert Bourla et Stéphane Bancel, en passant par le directeur de Google Health, David Feinberg.

Que font tous ces gens au Vatican (même si c’est virtuellement, étant donné les limitations fixées par le Covid), à parler de santé, invités du Conseil pontifical pour la culture, dirigé par le cardinal Gianfranco Ravasi ? Une question d’autant plus urgente que ces conférences internationales sont nées en 2011 pour promouvoir la recherche sur les cellules souches adultes, en réponse à la tendance du monde industriel et scientifique à se concentrer plutôt sur les cellules embryonnaires. Surtout, il est inévitable de rapprocher l’enthousiasme du Vatican pour les vaccinations (y compris la promotion de l’endoctrinement vaccinal à l’église, comme nous l’avons révélé hier) et la présence des deux sociétés pharmaceutiques qui se partagent la plus grosse part du gâteau des revenus des vaccins. Au minimum, une coïncidence inopportune.

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Pire encore est l’impression créée par l’affiche qui annonce la conférence : une trouvaille digne d’Oliviero Toscani avec la référence au détail de la Création d’Adam, de Michel-Ange, dans laquelle les deux mains qui se touchent (les bras sont l’un de couleur et l’autre blanc pour être politiquement correct) sont recouvertes de gants en latex. Quelle que soit l’intention de ceux qui l’ont conçue et de ceux qui l’ont approuvée, elle est objectivement une manifestation d’athéisme pratique. Même Dieu doit se protéger du virus, avec ce que la science a jugé nécessaire. C’est la démonstration la plus claire de ce que nous disons depuis longtemps, à savoir que pour de nombreux pasteurs de l’Église, la santé a pris la place du salut comme préoccupation principale. Et le vaccin, bien sûr, est le vrai salut.

Ce serait suffisant pour être horrifié par cette dérive de l’institution ecclésiastique.

Mais il y a un autre aspect, peut-être encore plus choquant bien que moins évident. Et on le découvre en essayant de répondre à une question simple qui surgit spontanément en observant le caractère grandiose de la Conférence : qui paie ? L’organisateur de la conférence au Vatican, Mgr Tomasz Trafny, a précisé que tout est gratuit pour le Saint-Siège : une série d’organisations, de fondations et d’industries liées au thème de la promotion de la santé et de la recherche médicale paient. Moderna figure également sur la liste des sponsors, ce qui se passe d’explication. Mais le véritable sponsor clé, celui sans qui la conférence n’aurait pas été possible à ce niveau, est la Fondation John Templeton, l’une des 25 plus grandes fondations des États-Unis.

Et que fait la Fondation John Templeton ? Pourquoi s’intéresse-t-elle tant à l’église ? Parce qu’elle est fortement impliquée dans les programmes de planification familiale (lire contrôle des naissances) dans les pays en développement, principalement par le biais de ce que l’on appelle les « Faith-based Organizations », c’est-à-dire les organisations caritatives à fondement religieux.

***

Notez que la Fondation John Templeton est l’un des principaux colporteurs de contraceptif dans le monde. Parmi les financeurs de cette étrange conférence, on trouve la Fondation Bill et Melinda Gates et la Fédération internationale pour le planning familial (IPPF), autres fournisseurs d’avortement et de contraceptions de par le vaste monde. Lisez la suite de l’article sur Benoît-et-moi.



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