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La conférence, de l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille, sur le don d’organes et la « mort cérébrale »

Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Très prochainement aura lieu la conférence de l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (Jahlf) en mai, du 20 au 21 à l'hôtel Massimo à Rome, sur les sujets du don d'organes et de la « mort cérébrale », des domaines mal connus, mais d'une importance capitale.

Voici la déclaration de la Jahlf :

Le don d'organes est un sujet de préoccupation dans de nombreux pays pour les raisons suivantes : la demande de transplantation d’organes est en hausse, tandis que le nombre de dons d’organes n’a que très peu augmenté, voire diminué. De vigoureuses campagnes et la politique de consentement présumé sont quelques-unes des stratégies visant à accroître le nombre de dons d’organes. Récemment, le pape François a fait un appel universel exhortant les catholiques à faire don d’organes au nom de la solidarité.

Bien que l’intention du Pape soit bonne, sa promotion du don d’organes néglige plusieurs problèmes éthiques graves, notamment ceux qui concernent la « Mort cérébrale » et le don d’organes. La prochaine Conférence sur la « Mort cérébrale » vise à répondre à ces graves problèmes. La Conférence aura lieu à l’hôtel Massimo d’Azeglio à Rome, en Italie, les 20 et 21 mai 2019. (Pour plus d’informations et pour vous inscrire.)

Voici un aperçu des problèmes soulevés par le don d’organes :

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  1. Il est vrai que le don d’organes est bon, mais seulement dans la mesure où il ne cause pas de préjudice, notamment la mort du donneur.
  2. Aujourd’hui, l’essentiel du don d’organes est soi-disant « post-mortem », c’est-à-dire, après la mort.
  3. Est-ce que le soi-disant « post-mortem » signifie vraiment après la mort quand l’essentiel des dons d’organes provient de donneurs en état de « mort cérébrale » ?
  4. Les données médicales ont montré la preuve irréfutable que les donneurs « morts cérébralement » ne sont pas morts, mais vivants. Une personne mourante est une personne qui est toujours en vie. Une personne profondément comateuse est une personne qui est encore en vie.
  5. Les justifications philosophiques qui ont été avancées pour justifier le diagnostic de décès sur la base du protocole de « mort cérébrale » contredisent la raison ainsi que les solides principes de l’anthropologie chrétienne tels qu’ils sont enseignés et soutenus par l’Église.
  6. Les détails nécessaires et importants au sujet de la « mort cérébrale » (p. ex. que les personnes décédées sont encore en vie et peuvent encore bouger) ont été soigneusement écartés du grand public. En soi, le soi-disant consentement éclairé pour le prélèvement d’organes de leur part n’est pas vraiment un consentement éclairé. Le plus souvent, les familles d’individus en état de mort cérébrale ont été poussées à donner leur consentement pour le prélèvement d’organes de leurs proches. Et de nombreuses familles ont par la suite regretté amèrement de l’avoir donné.
  7. De nombreux pays suivent la politique de consentement présumé, de sorte que les dons d’organes se font automatiquement, à moins que les donneurs n’aient enregistré leur refus de leur vivant. Le consentement présumé ne peut être qualifié de véritable consentement alors que, et de même que, la « mort cérébrale » n’est pas une mort véritable.
  8. Par conséquent, imposer le consentement présumé au don d’organes est imposer un double mensonge.
  9. Toute personne, quelle qu’elle soit, avant de faire ce genre de déclaration d’encouragement au don d’organes, doit savoir de quoi il s’agit. En termes simples, pour porter un jugement moral sur quelque chose XYZ, on est obligé de connaître les tenants et aboutissants de ce XYZ. D’abord, connaître l’aspect concret de XYZ (la réalité de la chose telle qu’elle est), d’autre part, les aspects philosophiques sur XYZ, et ce n’est qu’alors qu’on peut faire une déclaration morale. Faire une déclaration morale sans avoir fait une « exploration » approfondie des deux premières étapes équivaut à commettre un acte de totale irresponsabilité qui, dans le cas de la « mort cérébrale », entraîne la vivisection de milliers.


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