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La Coalition nationale pour la vie forcée de retirer des photos de bébés avortés lors de la Marche pour la vie

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie

12 mai 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — La Coalition nationale pour la vie (CNV) a été forcée de retirer des images de bébés avortés lors d’une conférence de presse de la Marche nationale pour la vie sur la Colline du Parlement du Canada à Ottawa.

Alors que la CNV se préparait à sa conférence de presse de mercredi pour exposer les développements politiques canadiens concernant le droit à la vie, les agents de liaison du Parlement ont dit au groupe qu’ils n’étaient pas autorisés à afficher des photographies de bébés avortés.

« Il s’agissait littéralement de photographies d’enfants tués par l’avortement que nous avions prévu de montrer... vers la fin de notre conférence de presse afin de donner un visage humain aux actes de violence que les libéraux de Trudeau qualifient par euphémisme de “choix” », a déclaré Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de la CNV, à LifeSiteNews.

« On nous a dit que selon les politiques de la Colline, nous ne pouvons pas montrer d’images choquantes sur la Colline. Nous ne pouvons donc pas montrer la vérité, c’est-à-dire à quoi ressemble l’avortement », a indiqué Pete Baklinski, directeur de la communication de la CNV, à Rebel News.

M. Fonseca s’est demandé s’il existe vraiment une règle écrite interdisant l’affichage de telles images ou « s’il s’agissait d’un acte de censure pur et simple, d’un acte instinctif pour dire “nous ne pouvons pas permettre la liberté d’expression des pro-vie” ».

« Notre vice-président, Matthew Wojciechowski, a demandé poliment à l’agent s’il était vraiment nécessaire d’enlever les panneaux d’affichage », a expliqué M. Fonseca. « Mais lorsque l’agent a insisté sur le fait que c’était nécessaire, Matthew a immédiatement obtempéré ».

L’officier de liaison a également dit au groupe qu’il avait besoin d’un permis pour utiliser un microphone sur la propriété du Parlement, ce qui a entraîné une baisse de la qualité audio de la conférence, selon M. Fonseca.

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Au cours de la conférence de presse, M. Fonseca a non seulement dénoncé la légalisation de l’avortement par le Canada, mais aussi celle de l’euthanasie, ainsi que l’expansion apparemment sans cesse croissante de cette dernière.

Il a souligné « l’horreur » d’un vétéran canadien qui cherchait un traitement pour le syndrome de stress post-traumatique et à qui un employé du ministère des Anciens combattants a proposé le suicide assisté, et d’un autre vétéran qui s’est vu proposer l’euthanasie après avoir demandé une rampe d’accès pour son fauteuil roulant. Selon Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada (PCC), au moins « une demi-douzaine d’anciens combattants rapportent aujourd’hui qu’ils ont été informés que l’aide médicale à mourir pourrait être la meilleure solution pour eux ».

« Le problème est qu’une fois que la société accepte le meurtre comme solution à la souffrance humaine, nous trouverons toujours de nouvelles catégories de personnes pouvant être tuées », a fait remarquer M. Fonseca lors de la conférence de presse.

M. Fonseca a également souligné que le père de Justin Trudeau, lorsqu’il était premier ministre, a légalisé l’avortement au Canada pour la première fois en 1969, après avoir « promis » qu’il était « destiné uniquement aux grossesses mettant la vie en danger et à des cas rares, tels que le viol ».

Il a ajouté qu’aujourd’hui, 100 000 avortements ont lieu chaque année au Canada, « presque exclusivement pour des raisons de commodité ».

Justin Trudeau est farouchement opposé à la vie et favorable à l’avortement. Il coordonne non seulement le financement par les contribuables des avortements et de l’euthanasie au Canada, mais aussi de l’avortement dans d’autres pays, tels que les pays africains.

Le jour de la conférence de presse de la CNV, M. Trudeau écrivait sut Twitter : « Nous sommes pro-choix. Et cela signifie que nous défendrons toujours votre droit de choisir — et que nous nous opposerons aux politiciens conservateurs qui veulent nous faire régresser ».



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